Posters / Transfusion Clinique et Biologique 23 (2016) 284–311
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Évaluation des connaissances transfusionnelles des étudiants en médecine à la faculté de médecine de Brest Catherine Le-Niger 1,∗ , Yves Ozier 2 CHRU Morvan, Brest, France 2 CHRU, Brest, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (C. Le-Niger)
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Introduction Cette étude porte sur l’évaluation des connaissances transfusionnelles des étudiants en 5e année de médecine. Méthodologie La transfusion sanguine est intégrée dans le pôle d’enseignement incluant l’hématologie en 5e année. Il est demandé aux étudiants de travailler le sujet des cours avant de venir aux formations. La formation transfusionnelle comprend 2 interventions de 3 heures réalisées par 2 professionnels avec à chaque fois 1 heure d’apport théorique (rappels immuno-hématologiques [IH] pour la 1re séance et règles de sécurité transfusionnelle pour la 2e ) et 2 heures de pratique avec études de cas cliniques. Depuis mai 2013, un questionnaire anonyme comprenant 20 questions abordées lors de la première séance est remis à chaque étudiant en début de deuxième séance, à compléter en 15 minutes. Ce questionnaire a été élaboré à partir de celui déjà utilisé par le groupe GHCOH. L’analyse porte sur le taux de bonnes réponses (TBR). Résultats Deux cent deux questionnaires ont été analysés depuis 2013. Le TBR varie entre 12,5 et 100 % selon les questions. Les règles de compatibilité immunologique érythrocytaire sont maitrisées dans 96 % des cas, à l’inverse des règles de compatibilité plasmatique dans 47 % des cas. Cependant, quand on regarde l’interprétation d’une image de CULM incompatible (patient O et CGR A), 35 % des étudiants valident la transfusion. Les indications réglementaires des qualifications/transformations ne sont pas acquises avec un TBR de 59 % pour le phénotypé, 34 % pour le compatibilisé et 38 % pour le déplasmatisé. Conclusion Cette évaluation met en évidence un déficit des connaissances des étudiants en médecine en formation initiale, notamment en IH. Ceci peut en partie s’expliquer par le peu voire l’absence totale de révision de la spécialité par les étudiants avant de venir en formation. Il est difficile d’envisager des actions d’amélioration sans pouvoir accorder une place plus importante à l’enseignement transfusionnel. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2016.08.048 P-07
Le « pack enseignement » comme outil d’apprentissage et de validation de la réalisation de l’acte transfusionnel à l’IFSI en situation simulée Bruno Lafeuillade 1,∗ , Carine Eybert 2 , Yannick Bouvier 2 , Sylvianne Martin 3 1 EFS Rhône-Alpes-Auvergne, La-Tronche, France 2 EFS Rhône-Alpes, site de Grenoble, Grenoble, France 3 IFSI Saint-Egrève, Saint-Egrève, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (B. Lafeuillade) L’acte transfusionnel, contenu dans l’unité d’enseignement 4.4.S4 du référentiel des IFSI, est un point critique de la sécurité transfusionnelle dans le processus transfusionnel. Il est précisé que la modalité d’évaluation est la pose de la transfusion sanguine en situation simulée. Dans le but de simuler au plus près l’acte transfusionnel, un « pack enseignement » a été élaboré. Il est constitué d’un CGR délivré à un ES et retourné à l’EFS, avec sa fiche de délivrance pour non utilisation et destiné à être détruit. L’identité du receveur de la fiche de délivrance est modifiée par l’EFS et remplacée par une identité factice par « copier-coller » avec une photocopieuse pour ne pas intervenir sur la base informatique de l’EFS. La carte de groupe sanguin est éditée sous une identité « IFSI » sur la base du logiciel du laboratoire de l’EFS et l’identité est modifiée dans un second temps de fac¸on manuelle comme pour la fiche de délivrance. Le tout (document et CGR) est
conditionné de manière identique à une délivrance classique de PSL et reconstitue fidèlement le colis délivré à l’ES, qu’ils retrouveront dans leur pratique transfusionnel. Ce pack sert de base pour le formateur dans l’apprentissage de l’acte transfusionnel au cours de travaux dirigés et pour la validation de l’acquis. Une enquête de satisfaction auprès des apprenants a montré que le « pack », à leur avis, leur permettait d’approcher au plus près une situation réelle. Les formateurs ont noté également une plus grande facilité de rentrer dans la simulation avec ce matériel identique à leur future pratique. Il reste une difficulté méthodologique pour démontrer une plus value de l’apprentissage par une étude comparative. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2016.08.049 P-08
Relooking de la formation des infirmiers à l’acte transfusionnel par la méthode de la simulation à l’hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne de Toulon Simon Tranzeat HIA St-Anne Toulon, Toulon, France Adresse e-mail :
[email protected] Réglementairement responsable de l’indication et de la prescription d’une transfusion d’un produit sanguin labile, le médecin intervient peu dans la suite de la séquence qui aboutit à cet acte à risque. La sécurité transfusionnelle repose en grande partie sur la maîtrise de cet acte par les infirmiers. La pratique montre que cette sécurité passe par une formation complémentaire in situ des personnels. Celle-ci est ciblée sur les procédures locales de l’établissement mais doit aussi reprendre les fondamentaux. À l’hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne, ce recyclage est assuré par l’équipe d’hémovigilance incluant un technicien du dépôt de sang pour son interaction permanente avec les infirmiers. L’objectif est de prévenir la survenue évènements indésirables receveurs ou incidents graves de la chaîne transfusionnelle liée notamment à une méconnaissance des exigences pratiques permettant de sécuriser l’acte transfusionnel. Initialement réalisé sous forme de rappels théoriques, ce recyclage a été refondé afin d’être plus ludique et moderne. La proximité du centre d’enseignement et de simulation à la médecine opérationnelle (CESimMO) de l’école du Val-de-grâce a permis de proposer l’apprentissage par simulation. Les infirmiers ont accès, en amont, à une eformation pour actualiser leurs connaissances. La session pratique qui dure quatre heures est encadrée par un médecin hémovigilant, un technicien du dépôt de sang et un instructeur du CESimMO. Elle comprend un travail sur la composition réglementaire d’un dossier transfusionnel puis une mise en situation, face à un mannequin interactif sur des scenarii qui couvrent l’acte transfusionnel. Cette simulation est filmée et projetée en direct aux autres participants puis débriefée de fac¸on collective afin d’en tirer des axes d’amélioration. Reconnu comme développement professionnel continu, cette formation devrait s’étendre à d’autres publics cibles, notamment techniciens de laboratoire et médecins. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
L’auteur déclare ne pas avoir de liens
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2016.08.050 P-09
Méthode de déploiement de l’ABTest Card® par « compagnonnage » Lise Dibon 1,∗ , Gerald Daurat 2 1 Diagast, Loos, France 2 Centre hospitalier universitaire, Nîmes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (L. Dibon) Introduction En mars 2016, le CHU de Nîmes (12 000 transfusions de CGR/an) a choisi d’utiliser le dispositif de contrôle ultime au lit de malade ABTest Card® . La mise en place de ce nouveau test a été accompagnée d’une formation à l’utilisation avec une méthode de déploiement dite de « compagnonnage ».