Évaluation des mouvements de la paroi vésicale lors de l’irradiation prostatique

Évaluation des mouvements de la paroi vésicale lors de l’irradiation prostatique

616 Abstracts / Cancer/Radiothérapie 15 (2011) 573–640 à leur médecin traitant. Le sex ratio est de 0,6. Parmi les patients ayant utilisé des plante...

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Abstracts / Cancer/Radiothérapie 15 (2011) 573–640

à leur médecin traitant. Le sex ratio est de 0,6. Parmi les patients ayant utilisé des plantes médicinales, 16 % ont souffert d’effets indésirables plus ou moins graves, qui dans 68 % des cas ont été rapportés chez des femmes. Les plantes les plus incriminées étaient Nigella sativa L et Aristolochia longa L. La néphrite tubulointerstitielle était l’effet indésirable le plus fréquent (15,7 %), puis les atteintes hépatiques (12,9 %), la diarrhée (5,7 %), les vomissements, constipation (4,3 %) et les saignements rectaux (4,3 %). Conclusion.– La prise de plantes médicinales au Maroc est une pratique traditionnelle. En effet, pour la plupart des plantes médicinales, la notion d’efficacité repose simplement sur une tradition ancestrale d’utilisation et il n’y a aucune base scientifique permettant d’expliquer comment le produit agit. La difficulté est encore accrue quand il s’agit de préparations comprenant de multiples plantes dont on ne sait laquelle est potentiellement efficace. L’utilisation des plantes médicinales est très fréquemment rencontrée chez les patients marocains sous chimiothérapie, ce qui nécessite une surveillance rigoureuse avec une détection précoce de cette prise pour éviter la survenue d’effets indésirables plutôt graves comme nous l’avons constatée. doi:10.1016/j.canrad.2011.07.155 P121

Comparaison des différentes stratégies d’utilisation de l’imagerie embarquée (haute énergie [MV], basse énergie [kV], tomographie conique) en radiothérapie A.-A. Serre a,∗ , V. Marchesi a , V. Beckendorf a , A. Noël b,c , D. Peiffert a a Service de radiothérapie, centre Alexis-Vautrin, Vandœuvre-lès-Nancy, France b UMR 7039, centre de recherche en automatique de Nancy, Nancy université, Vandœuvre-lès-Nancy, France c UMR 7039, CNRS, Vandœuvre-lès-Nancy, France ∗ Auteur

correspondant. E-mail: [email protected] (A.-A. Serre).

Objectifs.– L’objectif de notre étude était de déterminer une stratégie d’utilisation des différentes modalités d’imagerie disponibles sur le système OBI® (On-Board Imager) de Varian, à savoir les imageries planaires de basse énergie (kV) et de haute énergie (MV), et l’imagerie volumétrique (kV-CBCT, cone-beam computed tomography). Il a été considéré les aspects bénéfiques apportés par chacune d’elles, mais aussi leurs inconvénients. Méthodes.– La dose délivrée par chaque dispositif a été préalablement quantifiée sur un fantôme humanoïde avec des dosimètres thermoluminescents. Puis une étude clinique prospective a comparé les trois modalités en termes de précision du positionnement du patient. Les déplacements observés après recalage sur structures anatomiques, ont été quantifiés entre les modalités haute et basse énergies chez 19 patients, puis entre les modalités planaire (kV) et volumétrique chez neuf patients. Les biais introduits au cours de la procédure ont été quantifiés. Résultats.– Les doses délivrées à l’isocentre sont pour l’encéphale de 17,4 mGy, 0,5 mGy et 4,16 mGy respectivement pour les imageries de haute énergie, basse énergie et volumétrique pour le pelvis de 31,2 mGy, 0,28 mGy et 29,78 mGy. Pour la comparaison entre haute et basse énergies, les écarts entre les déplacements moyens étaient de 0,6 ± 0,4 mm, 1,1 ± 0,6 mm et 0,9 ± 0,6 mm respectivement dans les axes vertical, longitudinal et latéral. Pour la comparaison entre imageries de basse énergie et volumétrique, ils étaient de 0,8 ± 0,7 mm, 1,1 ± 0,9 mm et 0,5 ± 0,3 mm. La méthode de Bland et Altman a montré une bonne reproductibilité entre les valeurs de recalage osseux sur les modalités haute et basse énergies, et les modalités basse énergie et tomographie conique. Les résultats ont été discutés en tenant compte des incertitudes intro-

duites de fac¸on systématique au cours de la procédure, biais que nous avons tenté de quantifier. Conclusion.– L’imagerie standard de haute énergie de contrôle du positionnement peut être remplacée par la modalité planaire de basse énergie. Cette dernière offrant une bonne reproductibilité du recalage osseux, une dose additionnelle négligeable et une meilleure qualité de l’image. L’imagerie volumétrique n’a aucun intérêt pour le recalage osseux mais se révèle intéressant pour le recalage sur tissu mou, actuellement étudié dans le cadre de protocole. doi:10.1016/j.canrad.2011.07.156 P122

Évaluation des mouvements de la paroi vésicale lors de l’irradiation prostatique Q. Pan a,b,∗ , J. Thariat c,d , H. Fredj a,b , P. Crequit a,b , H. Almokhles a,b , B. Sahli a,b , C. Murariu a,b , J.-L. Lagrange a,b , F. Bogalhas a,b a Hôpital Henri-Mondor, APHP, Créteil, France b Université Paris-Est Créteil, Créteil, France c Centre Antoine-Lacassagne, Nice, France d Université de Nice Sophia-Antipolis, Nice, France ∗ Auteur

correspondant. E-mail: [email protected] (Q. Pan). Objectifs.– Évaluer par tomographie conique les mouvements des parois de la vessie pendant l’irradiation du cancer de la prostate. Méthodes.– Six patients ont été traités par irradiation conformationnelle tridimensionnelle. Le positionnement a été contrôlé par une tomographie conique quotidienne avant, puis hebdomadaire après les séances. Quatre niveaux ont été définis pour mesurer les mouvements : niveau 1, col vésical, niveau 2, milieu de la vessie, niveau 3, haut de la vessie, niveau 4, dôme en réplétion. La hauteur de la vessie est mesurée. Résultats.– Quatre-vingt douze tomographies coniques quotidiennes ont été effectuées chez trois patients. Les mouvements des parois droite, gauche, antérieure et postérieure au niveau 2 étaient respectivement de 0,06 ± 0,23, 0,04 ± 0,30, 0,08 ± 0,34 et 0,06 ± 0,26 cm ; au niveau 3 de 0,12 ± 0,64, 0,10 ± 1,21, 0,34 ± 0,84 cm et 0,15 ± 0,85 cm. Les mouvements du dôme étaient de 0,08 ± 1,41 cm et pour le col de 0,08 ± 0,64 cm. Dix-sept tomographies coniques ont été réalisées après les séances. Les différences de déplacement des parois de la partie inférieure, avant et après la séance, étaient de 0,02 ± 0,18, 0,01 ± 0,30, 0,09 ± 0,32 et 0,22 ± 0,42 cm. Celles de la partie supérieure étaient de 0,27 ± 0,60, 0,37 ± 1,15, 0,18 ± 0,87 et 0,54 ± 1,68 cm. Conclusion.– Le mouvement de la partie inférieure de la vessie est moins important que celui de la partie supérieure. Le déplacement du dôme et de la paroi antérieure est le plus important. Ces mouvements, s’ils sont confirmés pourraient permettre de proposer une marge de 1 cm pour le volume cible interne (ITV) d’une tumeur de la partie inférieure lorsque le positionnement est contrôlé par tomographie conique. Pour celles situées à la partie supérieure, des marges plus importantes sont nécessaires. Les tumeurs situées dans cette région sont moins appropriées à la radiothérapie externe. doi:10.1016/j.canrad.2011.07.157 P123

Analyse de la radiothérapie guidée par l’image dans l’irradiation prostatique : expérience de l’hôpital Henri-Mondor avec la tomographie conique de VarianTM C. Murariu a,∗ , H. Almokhles a , H. Fredj a , Q. Allab Pan b , J.-P. Mège b , M. Hervé b , F. Bogaljas b , J.-L. Lagrange a,b a Service de radiothérapie, groupe hospitalier Henri-Mondor–Albert-Chenevier, Créteil, France