Évaluation des pratiques de transfusion de plaquettes : où en est-on ?

Évaluation des pratiques de transfusion de plaquettes : où en est-on ?

Posters / Transfusion Clinique et Biologique 23 (2016) 284–311 300 Le film se déroule dans un service de soins : une patiente adulte doit être trans...

250KB Sizes 4 Downloads 44 Views

Posters / Transfusion Clinique et Biologique 23 (2016) 284–311

300

Le film se déroule dans un service de soins : une patiente adulte doit être transfusée en urgence relative au vu de son anémie constatée à 16 h. Cette transfusion devra se poursuivre au-delà de l’heure de présence médicale de jour, dans un service sans garde médicale sur place. Par le biais de dialogues et d’informations données en voix off, le film met en scène le contexte et les principales étapes de la transfusion, en intégrant également le point de vue de la patiente. Ce support pédagogique original est utilisé en formation initiale et en formation continue, tant pour les IDE que pour les médecins. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

L’auteur déclare ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2016.08.091 P-49

Sécurisation de la délivrance des produits sanguins labiles

Angelique Camacho ∗ , Pascal Latry , Catherine Camps CHU de Montpellier, Montpellier, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Camacho) Depuis plusieurs années, les établissements de soins ont l’obligation lors de la récupération des produits sanguins labiles sur leur site EFS de fournir l’identité (nom/prenom/date de naissance) du patient destinataire des dits produits. C’est une exigence de l’ANSM. Afin de répondre à cette norme, la CHU de Montpellier s’est doté du logiciel spécifique PTAH fonctionnant autour d’un centre de régulation interne au CHU. Cet outil informatique gère différents transports, patients, échantillons biologiques et produits sanguins labiles pour l’ensemble du CHU. Pour les produits transfusionnels, les signaux entre les différents protagonistes (unités fonctionnelles prescriptrices, coursiers, EFS) sont uniquement électroniques, sans aucune retranscription manuelle et les identités patients sont fournies grâce à des smartphones. Jusqu’en début premier semestre 2016, cette couverture technique concernait les commandes de produits sanguins en urgences, à la fin du semestre, toutes les commandes (urgences et standards) seront gérées par ce logiciel. Enfin, il est possible d’étendre ce type de gestion à l’ensemble des items transfusionnels d’un établissement de soins : demande d’examens pré transfusionnels, retours de produits sanguins labiles nominatifs ou non nominatifs d’un stock d’urgence vitale. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2016.08.092 P-50

Évaluation des pratiques de transfusion de plaquettes : où en est-on ?

Johanna Wiersum-Osselton ∗ , Pauline Zijlker-Jansen TRIP, Leyde, Pays-Bas ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Wiersum-Osselton) Introduction Les indications et seuils de numération des plaquettes sont décrits dans les guides nationaux pour la transfusion sanguine. Le guide néerlandais propose un indicateur pour la bonne utilisation des plaquettes. Nous avons évalué cet indicateur en collaboration avec les établissements transfuseurs (ET) néerlandais. Méthode Le guide transfusionnel néerlandais (2011) propose entre autres un indicateur pour la qualité de la transfusion des plaquettes. Il s’agit du pourcentage ( %) de transfusions de plaquettes aux patients en hématologie et oncologie pour lesquelles une numération plaquettaire a été faite – sans tenir compte de la valeur obtenue – dans les 12 heures (h) avant et dans les 24 h après la transfusion. Le bureau national d’hémovigilance a invité les ET à fournir ces données pour les années 2012 et 2015. Résultats Quatre-vingt des 95 ET out fourni des données complètes ou partielles pour les indicateurs, parmi lesquels 41 ont pu produire des données sur l’utilisation des plaquettes. En médian, la numération des plaquettes

était faite < 12 h avant la transfusion pour 81 % des poches de plaquettes (16 %–100 %), et < 24 h après la transfusion pour 81 % (2 %–100 %). Trente et un des 41 ont pu extraire toute l’information nécessaire du logiciel du service de transfusion sanguine. Vingt-huit ET ont fourni les données sur la transfusion des plaquettes pour les deux années 2012 et 2015. Le pourcentage avec numération avant transfusion montre une baisse moyenne de 2 % et celui avec numération après transfusion une augmentation de 9 %. Conclusion Vu les recommandations des seuils pour déclencher la prescription des plaquettes et la nécessité d’en évaluer l’efficacité pour les patients hémato/oncologiques, les résultats actuels montrent qu’il y a de l’espace pour améliorer les pratiques. Le soutien informatique dans les ET est souhaitable pour faciliter l’évaluation régulière de l’utilisation des plaquettes. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2016.08.093 P-51

Analyse des pratiques transfusionnelles en termes de sécurité transfusionnelle : comment concilier réglementaire et réalité du terrain ? Bruno Lafeuillade 1,∗ , Fazia Nemar 2 , Ghislaine Bauduin 2 EFS Rhône-Alpes-Auvergne, la Tronche, France 2 AGDUC, site de Grenoble, Grenoble, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Lafeuillade)

1

La maîtrise de l’acte transfusionnelle est fondamentale dans la sécurité transfusionnelle. L’évaluation des bonnes pratiques de transfusion permet le suivi et l’évaluation de la sécurité de l’acte. Deux évaluations ont été faites dans l’établissement : – un audit de 25 dossiers transfusionnels contenant en plus du contenu réglementaire, une check-list de l’acte transfusionnel avec les items qui sont cochés au fur et à mesure du déroulement l’acte transfusionnel. Cet audit a montré un décalage entre les vérifications cochées dans la check-list par rapport aux items pouvant être vérifiés dans le dossier ; – quinze entretiens individuels visant à leur faire décrire le déroulement de l’acte transfusionnel. Le résultat majeur est la complexité perc¸ue par les soignants de l’ensemble de ces vérifications sans en saisir le fil conducteur. Au vu de ces données, il est prévu d’avoir une approche hiérarchisée de l’évaluation et de : – réaliser un audit de l’acte transfusionnel en « réel » selon une grille établie ; – hiérarchiser les items par pondération ; – réaliser une analyse qualitative classant les différents items de la fac¸on suivante : facteurs critiques mettant en jeu la sécurité des soins au patient (contrôle et surveillance de l’acte), facteur affectant la qualité du dossier transfusionnelle, en particulier l’enregistrement de tous ce qui a été réalisé et enfin les facteurs de criticité modéré. En conclusion, l’approche choisie est de centrer l’analyse des bonnes pratiques en hiérarchisant et en donnant un sens aux différentes vérifications pour le personnel soignant et pour répondre à un contexte de conditions d’exercice de plus en plus difficiles. Cette hiérarchisation pourrait servir également d’aide pédagogique pour la formation des IDE ou leur habilitation. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2016.08.094 P-52

Une check-list avant toute transfusion pour assurer le bon produit au bon patient (en franc¸ais et en créole réunionnais)

Brigitte Rossignol ∗ , Aymeric Luzi CHU Sud-Réunion, Saint-Pierre, Réunion ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Rossignol)