Évaluation des pratiques professionnelles en urologie à partir du Dossier médical informatisé de spécialité : surveillance d’indicateurs de qualité des biopsies prostatiques par maîtrise statistique des processus

Évaluation des pratiques professionnelles en urologie à partir du Dossier médical informatisé de spécialité : surveillance d’indicateurs de qualité des biopsies prostatiques par maîtrise statistique des processus

Abstracts / Revue d’E´pide´miologie et de Sante´ Publique 56S (2008) S7–S34 planification et l’organisation des soins. Ce travail se poursuit dans le...

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Abstracts / Revue d’E´pide´miologie et de Sante´ Publique 56S (2008) S7–S34

planification et l’organisation des soins. Ce travail se poursuit dans le domaine des soins de suite et de re´adaptation. doi: 10.1016/j.respe.2008.02.049

H3 Un nouvel indicateur de consommation d’examens de laboratoire en hospitalisation C. Le Bihan-Benjamin, P. Taupin, P. Landais. Service de biostatistique et informatique me´dicale, hoˆpital Necker–Enfants-Malades, Paris, France Objectif. – Mieux appre´hender le recours aux examens de laboratoire en hospitalisation. ` partir des donne´es de l’E´tude nationale des Me´thode. – A couˆts, nous proposons un index de recours aux examens de laboratoire : rapport entre le nombre d’examens (B + BHN) observe´ et le nombre the´orique apre`s ajustement sur le Groupe homoge`ne de malades (GHM). L’analyse porte sur 22 368 se´jours pe´diatriques a` Necker–Enfants-Malades. Re´sultats. – L’index moyen est de 1,3 (me´diane = 0,2) pour les se´jours de ze´ro a` une nuit et de 1,7 (me´diane = 0,6) pour les se´jours de plus d’une nuit. Pour ces se´jours supe´rieurs a` une nuit, si le recours aux examens de laboratoire est infe´rieur a` la re´fe´rence ENC dans 62 % des cas, il est en revanche supe´rieur a` cinq fois la re´fe´rence pour 10 % des se´jours qui cumulent pre`s de 50 % de tous les examens re´alise´s. La situation est comparable pour les GHM me´dicaux ou chirurgicaux, mais tre`s variable selon les cate´gories majeures de diagnostic, les GHM, et parfois meˆme les diagnostics d’un GHM. Alors que le recours aux examens de biologie est comparable a` la re´fe´rence pour certaines prises en charge, cet index alerte sur les pratiques lorsqu’il est supe´rieur a` 1. Toutefois, la comparabilite´ a` l’activite´ de re´fe´rence me´rite examen. Ainsi, pour le GHM de chirurgie majeure du greˆle/colon avec CMA, le recours est sept fois supe´rieur a` la re´fe´rence. Mais ce GHM n’est pas spe´cifiquement pe´diatrique, l’aˆge moyen dans la base de re´fe´rence est de 66 ans contre 5,6 ans dans notre hoˆpital, et concerne principalement des tumeurs malignes chez l’adulte, mais pas chez l’enfant. Conclusion. – Ame´liorant la connaissance de l’utilisation des examens de laboratoire, cet indicateur est utile au pilotage ` activite´ comparable, il permet a` chaque me´dico-e´conomique. A e´tablissement de situer sa pratique par rapport a` la re´fe´rence ` activite´ non comparable mais a` case-mix constant, nationale. A c’est son e´volution temporelle qui est inte´ressante. doi: 10.1016/j.respe.2008.02.050

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H4 ´ valuation des pratiques professionnelles en urologie a` E partir du Dossier me´dical informatise´ de spe´cialite´ : surveillance d’indicateurs de qualite´ des biopsies prostatiques par maıˆtrise statistique des processus M.-A. Le Pogam a, P. Perrin b, P. Paparel b, S. Touzet c, C. Colin c a Unite´ hospitalie`re d’information me´dicale, e´valuation, recherche clinique, hoˆpital de la Croix-Rousse, hospices civils de Lyon, France b Service de chirurgie urologique, CH Lyon Sud, hospices civils de Lyon, France c Unite´ d’e´tude des pratiques professionnelles et des re´seaux de sante´, hospices civils de Lyon, France Objectif. – Suivre et comparer des indicateurs de qualite´ des pratiques en urologie a` partir du Dossier me´dical informatise´ de spe´cialite´ (DMIS). Me´thode. – Entre fe´vrier 1998 et octobre 2007, 2200 biopsies de prostate e´choguide´es ont e´te´ re´alise´es dans un meˆme service hospitalouniversitaire par 23 urologues. Seuls quatre urologues ont re´alise´ plus de 200 biopsies durant cette pe´riode. Les donne´es recueillies par chacun des praticiens dans le DMIS comprennent notamment les facteurs reconnus comme pre´dictifs de la positivite´ de la biopsie. Les analyses univarie´e et multivarie´e des donne´es (mode`le line´aire ge´ne´ralise´, re´gression logistique) ont permis d’e´tudier la variabilite´ de la proportion de biopsies positives en fonction des urologues et d’indicateurs de leurs pratiques. Des cartes de controˆle de type Shewhart et CUSUM ont e´te´ applique´es a` ces indicateurs afin de mettre en e´vidence d’e´ventuelles variations temporelles de pratique des urologues. Re´sultats. – Quatre urologues ont effectue´ de 214–498 biopsies entre fe´vrier 1998 et octobre 2007. La proportion de biopsies positives varie significativement (p < 0,0001) en fonction du taux de PSA total (p = 0,0062), du volume prostatique (p < 0,0001), du nombre de fragments pre´leve´s (p = 0,0005) et de l’aˆge des patients au pre´le`vement (p < 0,0001). Elle varie aussi significativement (p = 0,0003) entre urologues de 43,4 % a` 62,1 % (moyenne : 51,2 %–IC95 % = [42,5 % –52,9 %]). L’analyse des cartes de controˆle de chaque urologue applique´es a` la proportion de biopsies positives et aux variables explicatives de sa variabilite´ montre des changements de pratique des praticiens entre 1998 et 2007. Conclusion. – Le DMIS permet le suivi d’indicateurs de pratiques (taux de PSA total et volume prostatique indiquant la biopsie, aˆge des patients pris en charge, nombre de fragments pre´leve´s), et la comparaison d’indicateurs de

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performance entre urologues (proportion de biopsies positives). doi: 10.1016/j.respe.2008.02.051

H5 Exploitation statistiques des bases de donne´es PMSI : quelques pie`ges a` e´viter concernant les actes code´s en CCAM P. Me´tral, S. Gomez, J.-P. Bodin, A. Patris, L. Voisin Service classifications et information me´dicales, Agence technique de l’information sur l’hospitalisation, Lyon, France Objectif. – Identifier les principaux pie`ges dans les traitements statistiques des actes dans les bases PMSI. ` partir de notre analyse des erreurs Me´thode. – A rencontre´es lors de diffe´rentes e´tudes relatives aux actes, nous isolons les principales erreurs. Re´sultats. – Plusieurs de nos correspondants se sont inquie´te´s des re´sultats manifestement errone´s qu’ils obtenaient lors de de´comptes d’acte, apre`s analyse. Nous illustrons par des exemples les principales causes d’erreurs rencontre´es, lie´es : aux doubles comptes lie´s a` la re´pe´tition du meˆme code principal CCAM pour l’activite´ 1 et 4 (exemple prothe`ses articulaires) ; aux doublons entre e´tablissements en cas de prestations intere´tablissements (exemple se´ances) ; aux doublons intrae´tablissement pour les actes de´crits a` la fois par les chirurgiens et les re´animateurs (exemple chirurgie cardiaque) ; aux difficulte´s relatives au nombre de re´alisation, aux dates de re´alisation, aux re`gles d’exclusions (exemple re´animation, se´ances) ; de´compte de l’activite´ d’anesthe´sie (gestes comple´mentaires) ; l’exploitation du codage CCAM pour les regroupements de types d’intervention (exemple endoscopie) ; aux actes non rembourse´s (exemple prothe`ses mammaires). Conclusion. – Il est essentiel de connaıˆtre ces sources d’erreurs, les limites de qualite´ des donne´es et de proce´der a` une analyse de´taille´e des re`gles de recueil pour les actes concerne´s lorsque l’on proce`de a` des de´nombrements ou a` des statistiques relatifs aux actes. Dans certains cas il faut se contenter d’analyse par se´jour pre´sentant l’acte, adapter sa me´thodologie ou savoir renoncer plutoˆt que de publier des donne´es fausses. doi: 10.1016/j.respe.2008.02.052

H6 Comparer les caracte´ristiques des actes dans le temps et dans l’espace P. Oberlin Drees, Paris, France Objectif. – Ce travail a compare´ l’activite´ des e´tablissements pour les actes me´dicochirurgicaux re´alise´s. Me´thode. – Il existe une short list des motifs d’hospitalisation. Cette liste, regroupant tous les diagnostics en CIM10, a e´te´ re´alise´e par les experts du groupe « Hospital Data Project » (HDP) de la Direction ge´ne´rale « Sante´ et protection des

consommateurs » de la Commission europe´enne ; elle a e´te´ adopte´e comme re´fe´rence par Eurostat et l’OMS. Pour les actes, l’absence de nomenclature commune, le grand nombre d’actes the´oriquement possibles et l’apparition re´gulie`re d’actes nouveaux rendent leur e´tude exhaustive illusoire. Le groupe HDP a e´labore´ une seconde liste, qui est une se´lection d’actes. Elle inclut des actes diagnostiques (endoscopies), the´rapeutiques (stents coronaires, colectomies), re´alise´s en urgence (appendicectomies) ou programme´s (mammectomies), des actes dont la technique est en e´volution (vide´ochirurgie), des actes fre´quents (cataracte) ou rares mais one´reux (implants cochle´aires). Tous les chapitres de la pathologie sont repre´sente´s, pour rendre compte de la diversite´ de l’activite´. Cette liste a e´te´ utilise´e pour exploiter la base nationale PMSI-2005. Re´sultats. – On se´lectionne ainsi pre`s de 3,3 millions de se´jours, dont deux en hospitalisation conventionnelle, avec, par type d’acte re´alise´, leurs caracte´ristiques : aˆge des patients, sex` titre ratio, part d’ambulatoire, dure´e moyenne de se´jour. A d’exemple, la chirurgie de la cataracte en France me´tropolitaine a donne´ lieu a` 520 000 se´jours dont 46 % en hospitalisation comple`te avec une DMS de 1,7 jour ; 62 % concernaient des femmes. Conclusion. – Pour les se´jours comportant un acte, cette liste paraıˆt une bonne repre´sentation de l’activite´ hospitalie`re. Elle permet de comparer l’activite´ par type d’e´tablissement, par re´gion, par anne´e et, ulte´rieurement, entre pays de l’Union. La manie`re dont est conc¸ue la CCAM la rend parfaitement adapte´e pour effectuer ce type de se´lection, afin d’exploiter les bases nationales PMSI. doi: 10.1016/j.respe.2008.02.053

Session I – LES

AUTRES MISSIONS DES

DIM

I1 DIM et aide a` la de´cision pour le de´veloppement de la chirurgie ambulatoire : l’expe´rience du Centre hospitalier universitaire de Nancy K. Alzahouri, J.-M. Chargois, B. Marchand, M. Baudouin, E. Albuisson De´partement d’information me´dicale, hoˆpital St-Julien, CHU de Nancy, France Contexte. – La chirurgie ambulatoire (CA) peut eˆtre une alternative a` l’hospitalisation comple`te (HC) lorsque les pratiques chirurgicales et anesthe´siques permettent des interventions avec un retour du patient a` son domicile le jour meˆme. Une incitation politique et financie`re existe, en particulier avec la circulaire budge´taire du 27/02/2007 qui concerne 15 Groupes homoge`nes des se´jours (GHS). Objectif. – E´tudier les aspects me´thodologiques de l’aide a` la de´cision dans le cadre du de´veloppement de la CA dans un CHU. Me´thodes. – L’e´tude porte sur l’activite´ chirurgicale de court-se´jour issue de la base PMSI du CHU de Nancy pour la