Prescriptions des préparations néonatales standardisées de nutrition parentérale en Île-de-France : évaluation des pratiques professionnelles

Prescriptions des préparations néonatales standardisées de nutrition parentérale en Île-de-France : évaluation des pratiques professionnelles

Posters a` administrer) et a` cause de la difficulte´ d’un diagnostic de certitude au regard du couˆt d’utilisation de 75 a` 95 s Ht. Au sein de notre...

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Posters a` administrer) et a` cause de la difficulte´ d’un diagnostic de certitude au regard du couˆt d’utilisation de 75 a` 95 s Ht. Au sein de notre e´tablissement, les premiers re´sultats spectaculaires ont ne´anmoins permis un changement de pratiques puisqu’il va eˆtre utilise´ en premie`re ligne une fois le diagnostic d’AVF pose´ avec certitude. Devant le be´ne´fice clinique, le CETD envisage de l’e´valuer dans les douleurs craˆnio-faciales. Conclusion L’efficacite´ et la bonne tole´rance du blocage du SPG via l’administration d’anesthe´sique graˆce au DM AllevioW lui confe`re sa place a` part entie`re comme strate´gie alternative dans l’AVF. Cette e´tude contributive aux bonnes pratiques d’administration d’un DM nouvellement utilise´ ne´cessitera d’eˆtre comple´te´ par un suivi a` plus long terme. Mots cle´s Algie vasculaire de la face ; Ganglion sphe´no-palatin ; Dispositif me´dical intranasal De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs de´clarent ne pas avoir de liens d’inte´reˆts. http://dx.doi.org/http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2016.10.026 25PP

Les prescriptions hospitalie`res me´dicamenteuses exe´cute´es en ville du CHPC sont-elles a` l’origine d’un retard dans le parcours de soins du patient et d’e´ve´nements inde´sirables me´dicamenteux ? Re´sultats d’une enqueˆte re´alise´e dans le de´partement de la Manche en 2015 Amena Dangabo Moussa1,*, Florence Bannie2, Astrid Lecardonnel2, Virginie Prevost3, Marie-Laure Genoux4, Christine Descampeaux2 1 Pharmacie, pharmacie traditionnelle Masse´na, 21, boulevard Masse´na, 75013 Paris, France 2 Pharmacie, centre hospitalier public du Cotentin (CHPC), 46, rue du Val-de-Saire, 50102 Cherbourg-Octeville 3 UFR Pharmacie, boulevard Henri-Becquerel, 14032 Caen, France 4 Pharmacie, pharmacie du Pont Marais, centre commercial de PontMarais, rue de la Fonderie, 50110 Tourlaville *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Dangabo Moussa) Introduction A` la sortie du patient, les ordonnances sont parfois incomple`tes et impre´cises. Le me´decin traitant et la pharmacie d’officine du patient sont souvent informe´s tardivement des modifications effectue´es dans les diffe´rents traitements du patient lors de son hospitalisation. Un manque de communication entre les diffe´rents acteurs de sante´ peut tre`s rapidement conduire a` une discontinuite´ de la prise en charge me´dicamenteuse au de´triment du patient. Mate´riels & me´thode Nous avons conc¸u des fascicules de releve´ de dysfonctionnements dont le contenu a e´te´ valide´ par le Conseil re´gional de l’ordre des pharmaciens de Basse-Normandie. Ces questionnaires ont e´te´ diffuse´s dans 67 pharmacies du de´partement de La Manche (50) avec un courrier explicatif d’accompagnement. Ils permettaient de relever anonymement les dysfonctionnements en rapport avec les prescriptions hospitalie`res exe´cute´es en ville (PHEV) du CHPC. Une copie anonyme des ordonnances devait eˆtre jointe aux questionnaires. L’enqueˆte s’est de´roule´e du 9 fe´vrier au 30 juin 2015. Pendant les 3 premiers mois de l’enqueˆte, nous avons contacte´ chacune des pharmacies pour s’assurer de la bonne compre´hension des questionnaires et des modalite´s de remplissage pour une optimisation du recueil des donne´es. Les questionnaires remplis ont e´te´ recueillis a` la fin de l’enqueˆte par mail ou par remise en mains propres. Re´sultats & discussion Nous avons recueilli 27 fascicules et 32 dysfonctionnements. La tranche horaire la plus re´pandue pour la survenue de ces dysfonctionnements se situe entre 15h00 et 16h30. Pour re´soudre ces dysfonctionnements, le pharmacien d’officine a e´te´ dans l’obligation de

contacter le service d’hospitalisation dans 70 % des cas. En moyenne, le pharmacien d’officine a consacre´ 19,68 min [1 min ; 60 min] a` re´soudre un dysfonctionnement. Les dysfonctionnements les plus releve´s sont la nonconformite´ re´glementaire de la PHEV (34 %), la prescription de me´dicaments re´troce´dables et ne´cessitant un retour du patient a` la PUI (19 %) et des erreurs de dose/posologie/mole´cule/oubli par rapport au traitement habituel du patient (19 %). Conclusion Ces dysfonctionnements engendrent irre´me´diablement une perte de temps pour le pharmacien d’officine avec un allongement du parcours de soins du patient. Certains de ces dysfonctionnements auraient meˆme pu conduire a` des e´ve´nements inde´sirables dus a` des erreurs me´dicamenteuses. Ceux-ci auraient pu eˆtre pre´venus par la mise en place de la conciliation des traitements me´dicamenteux a` la sortie du patient et/ou graˆce a` l’utilisation de la plaquette de gestion des PHEV que nous avons conc¸ue et diffuse´e au sein des services de soins du CHPC. Il sera envisage´, a` moyen terme, une e´tude d’impact de la conciliation me´dicamenteuse de sortie sur la survenue de ces dysfonctionnements. Mots cle´s Prescription hospitalie`re exe´cute´e en ville (PHEV) ; Lien ville hoˆpital ; E´ve´nements inde´sirables ; Erreurs me´dicamenteuses ; Conciliation me´dicamenteuse De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs de´clarent ne pas avoir de liens d’inte´reˆts. http://dx.doi.org/http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2016.10.027 26PP

Prescriptions des pre´parations ne´onatales standardise´es de nutrition parente´rale en Iˆle-de-France : e´valuation des pratiques professionnelles Chloe´ Talarmin1,*, Camille Imbert1, Marie-Lucie Brunet1, Franc¸ois Chast2 1 Unite´ de nutrition pare´nterale, hoˆpital Cochin, 27, rue du Faubourg Saint-Jacques, 75014 Paris, France 2 Chef de service de pharmacie clinique, hoˆpital Cochin, 27, rue du Faubourg Saint-Jacques, 75014 Paris, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Talarmin) Introduction D’apre`s l’enqueˆte de l’inspection ge´ne´rale des affaires sociales (IGAS) 2014-168R, 45 % des poches prescrites en ne´onatalogie, sont soit des spe´cialite´s dote´es d’une AMM (22 %) soit des pre´parations hospitalie`res standardise´es (23 %). L’IGAS recommande, en premie`re intention, de faire appel aux spe´cialite´s pharmaceutiques et, en seconde intention, de recourir a` la pre´paration de me´langes selon une formulation standardise´e (pre´parations hospitalie`res) ou de pre´paration de me´langes « a` la carte ». L’objectif de notre e´tude a consiste´ a` e´valuer les pratiques professionnelles en terme de prescriptions des pre´parations de nutrition parente´rale (NP) standardise´es ne´onatales (avec ou sans AMM) en Iˆle-de-France (IDF). Mate´riels & me´thode Un questionnaire comportant 8 items a e´te´ e´tabli, portant sur les me´langes standards sans AMM comme sur les spe´cialite´s avec AMM : indications en fonction de l’aˆge, du poids et de la situation clinique du nouveau-ne´, composition de la formule, modalite´s d’administration et de pre´paration. Vingt-cinq PUI appartenant a` des e´tablissements abritant une maternite´ de type 2B et 3 ont e´te´ sollicite´es. Les formules standardise´es (avec ou sans AMM) ont e´te´ classe´es en fonction des modalite´s de prescription : indication de la nutrition parente´rale, aˆge (jour 0 de vie : j0, jour 1 de vie : j1, enfant stable et fin de nutrition parente´rale) et degre´ de pre´maturite´ e´tabli par l’OMS (< 28 semaines d’ame´norrhe´e SA, les 28–32 SA et > 32 SA). Pour une meˆme indication et selon le degre´ de pre´mature´, la composition des formules standards avec AMM et sans AMM ont e´te´ compare´es a` l’aide du calcul de la justesse. Re´sultats & discussion Soixante pour cent des hoˆpitaux posse´dant une unite´ de pre´paration de NP en IDF (3/5) ont re´pondu. Sur l’ensemble des hoˆpitaux d’IDE, le taux de re´ponse est de 20 %. Huit formules standards sans AMM ont

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Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien 2016;51:340-365 e´te´ releve´es. La part des me´langes standardise´s avec AMM par rapport a` celle sans AMM, repre´sente respectivement 60 % des prescriptions a` j0 de vie, 66,6 % a` j1 de vie et 42,8 % pour les enfants stables. Dans cette dernie`re situation, le nombre de formules standards sans AMM re´pertorie´es est 50 % plus e´leve´ par rapport aux autres indications cliniques. L’analyse comparative des compositions des formules standards sans AMM et avec AMM met en e´vidence une grande he´te´roge´ne´ite´. En effet, pour une meˆme indication et un meˆme degre´ de pre´maturite´, les pourcentages de variation des nutriments peuvent varier de 354 % a` +200 %. Ces e´carts ont e´te´ releve´s sur la majorite´ des nutriments entrant dans la composition des pre´parations de NP. Seule une formule standard sans AMM pourrait pre´senter un e´cart acceptable avec un me´lange standard avec AMM, a` savoir, le Pe´diaven nouveau-ne´ 2 (AMM). Conclusion Une harmonisation des pratiques professionnelles en Iˆle-deFrance semble souhaitable. La place des pre´parations hospitalie`res standardise´es sans AMM semble justifie´e. Une discussion avec les cliniciens est en cours pour de´finir l’acceptabilite´ des e´carts entre les nutriments dans les formules avec ou sans AMM. Mots cle´s Nutrition parente´rale ; E´valuation des pratiques professionnelles ; Ne´onatalogie ; AMM ; Hors AMM De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs de´clarent ne pas avoir de liens d’inte´reˆts.

Quatre sessions de formation ont e´te´ propose´es et 26 e´tudiants ont participe´. Plus de 80 % des participants e´taient « satisfaits » ou « tre`s satisfaits » par le contenu, l’organisation de la formation et la disponibilite´ des formateurs. Par ailleurs, 88 % des participants souhaiteraient la rendre syste´matique. L’analyse statistique a mis en e´vidence une diffe´rence significative entre les re´ponses donne´es aux QCM avant et apre`s la formation (14,26 vs 18,45/ 20 – p-value = 3,71  10-10). Tous les e´tudiants ont e´te´ juge´s aptes a` formaliser un BMO exhaustif a` l’issue des 3 modules. Enfin, 100 % des participants ont estime´ avoir acquis de nouveaux savoirs et que cette formation entraıˆnera un changement dans leur pratique professionnelle. Conclusion Cette formation standardisant l’enseignement de la pratique de la conciliation a` l’hoˆpital s’ave`re efficace et faisable. La simulation est un outil innovant, ludique et pertinent, qu’il convient de pe´renniser aupre`s des e´tudiants en pharmacie et d’e´tendre a` d’autres professionnels. C’est un moyen unique de combiner 3 qualite´s indispensables a` la pratique de la conciliation me´dicamenteuse : savoir, savoir-faire et savoir-eˆtre. Mots cle´s Simulation ; Conciliation me´dicamenteuse ; E´tudiants en pharmacie ; Formation De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs de´clarent ne pas avoir de liens d’inte´reˆts. http://dx.doi.org/http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2016.10.029

http://dx.doi.org/http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2016.10.028 28PP 27PP

La simulation : un outil innovant et efficace de formation des e´tudiants en pharmacie a` la conciliation me´dicamenteuse Le´a Boissinot, Loriane Gutermann*, Carla Borja-Prats, Florent Viguier, Ame´lie Maire, Julia Eger, Laura Harcoue ¨t, Lilia Zerhouni, Chakib Benmelouka, Juliette Raffin, Christophe Bardin, Franc¸ois Chast, Ornella Conort Pharmacie clinique, Cochin, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75014 Paris, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Gutermann) Introduction Activite´ incontournable de pharmacie clinique, l’apprentissage de la conciliation me´dicamenteuse par les e´tudiants en pharmacie, a` la faculte´ ou a` l’hoˆpital, demeure he´te´roge`ne et the´orique. Or, la re´alisation du bilan me´dicamenteux optimise´ (BMO) ne´cessite des connaissances, compe´tences et attitudes adapte´es. L’objectif de notre projet e´tait de cre´er, mettre en œuvre et e´valuer une formation sur la conciliation me´dicamenteuse a` destination des e´tudiants en pharmacie. Mate´riels & me´thode La formation a e´te´ e´labore´e selon une me´thode pe´dagogique associant the´orie et pratique. La partie pratique fait appel a` la technique de simulation dite du « patient standardise´ » [1]. Pendant un an, ce programme de formation a e´te´ de´ploye´ par 2 pharmaciens-formateurs aupre`s de tous les e´tudiants en pharmacie en stage clinique. L’efficacite´ de la formation est e´value´e par l’atteinte des 3 premiers niveaux du mode`le de Kirkpatrick [2]. Le test de Student pour donne´es apparie´es (a = 5 % bilate´ral) a e´te´ utilise´ pour les comparaisons statistiques. Re´sultats & discussion La formation e´labore´e s’articule autour de 3 modules. Le 1er module est une formation the´orique interactive d’1h30 en groupe utilisant un support Powerpoint. Le 2nd correspond a` la se´ance de simulation (1h30 par groupe de 2) sur la base de 2 sce´narios e´volutifs inspire´s de cas cliniques re´els. La se´ance se de´coupe en 3 e´tapes : briefing (10 min), simulation de chaque sce´nario (50 min), de´briefing (30 min). Le 3e module est la mise en pratique tutore´e en service clinique. Concernant l’e´valuation de l’efficacite´, le niveau 1 est mesure´ par un questionnaire de satisfaction, le niveau 2 par un questionnaire de connaissances a` choix multiple (QCM) avant/apre`s et le niveau 3 a` l’aide d’une grille de compe´tences a` acque´rir.

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E´valuation des pratiques professionnelles dans la prise en charge des infections me´ninge´es nosocomiales en neurochirurgie et re´animation Marion Brault1,*, Anne-Sole`ne Monfort1, Alain Sermet2, Florence Bekaert3, Emmanuelle Advenier-Iakovlev1 1 Service pharmacie, centre hospitalier Sainte-Anne, 1, rue Cabanis, 75014 Paris, France 2 Service neuro-re´animation, centre hospitalier Sainte-Anne, 1, rue Cabanis, 75014 Paris, France 3´ Equipe ope´rationnelle d’hygie`ne, centre hospitalier Sainte-Anne, 1, rue Cabanis, 75014 Paris, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Brault) Introduction Les infections me´ninge´es nosocomiales (IMN) sont des infections de diagnostic et de prise en charge difficile notamment en neurochirurgie. Il n’existe pas de recommandations pour le traitement de ces infections dans un contexte nosocomial et chaque e´tablissement les e´tablit selon, entre autres, son e´cologie locale. L’e´valuation re´gulie`re de l’ade´quation entre l’utilisation des antibiotiques et l’e´volution de cette e´cologie est donc importante. L’objectif de notre e´tude e´tait d’e´valuer la prise en charge the´rapeutique des IMN et la conformite´ aux recommandations de l’e´tablissement. Patients & me´thode Un audit re´trospectif a e´te´ re´alise´ incluant tous les patients ayant pre´sente´ une IMN, hospitalise´s en neurochirurgie ou en re´animation entre janvier 2015 et mars 2016. Une e´quipe pluridisciplinaire, regroupant re´fe´rents anti-infectieux (anesthe´siste-re´animateur, biologiste) et pharmaciens, a e´tudie´ pour chaque patient : le dossier me´dical, les prescriptions d’anti-infectieux, les re´sultats bacte´riologiques, l’ade´quation des traitements a` l’antibiogramme et aux recommandations de l’e´tablissement. Re´sultats & discussion Dix-huit patients ont rec¸u une antibiothe´rapie dans les indications : me´ningite (72 %), infection de de´rivation ventriculaire externe (17 %) et abce`s ce´re´bral/empye`me (11 %). Seize patients ont rec¸u un traitement probabiliste. Il e´tait conforme aux recommandations de l’e´tablissement (C : 69 %), non conforme mais justifie´ (J : 6 %) ou non conforme (NC : 25 %). Majoritairement associe´s en bithe´rapies (63 %), les me´dicaments les plus prescrits e´taient : ce´fotaxime (11), line´zolide (8), fosfomycine (6) et ciprofloxacine (5). Neuf infections ont e´te´ documente´es principalement a`