Évaluation des Pratiques Professionnelles sur les groupes sanguins et recherche d’anticorps irréguliers à l’hôpital Neurologique des Hospices Civils de Lyon

Évaluation des Pratiques Professionnelles sur les groupes sanguins et recherche d’anticorps irréguliers à l’hôpital Neurologique des Hospices Civils de Lyon

244 Posters commentes / Transfusion Clinique et Biologique 21 (2014) 243–250 précoce de fibrinogène et d’acide tranexamique (AT) après la sulproston...

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Posters commentes / Transfusion Clinique et Biologique 21 (2014) 243–250

précoce de fibrinogène et d’acide tranexamique (AT) après la sulprostone. Cette étude rétrospective comparant la période 1 : 2000–2004 et la période 2 : 2009–2011 avait pour but la mise en évidence d’une épargne transfusionnelle. Méthodes Les patientes ont été sélectionnées à partir du dossier obstétrical informatisé, des données SIME et de l’hémovigilance. L’HPP était définie par une perte sanguine > 500vmL en cas d’accouchement par voie basse, et 1000 mL en cas de césarienne, dans les 24 h suivant l’accouchement. L’HPP grave était définie par le recours à une transfusion > 4 culots globulaires (CG) ou à une technique d’hémostase chirurgicale ou radiologique. Les données entre les 2 périodes ont été comparées par test de Fischer ou par ANOVA (moyenne ± ET) avec p < 0,05 pour seuil de significativité. Résultats Nous avons observé une épargne transfusionnelle dans le groupe de parturientes nécessitant une transfusion (p < 0,0001). Les pertes sanguines étaient également moindres (p < 0,0001). L’incidence de l’HPP avait augmenté entre les 2 périodes (p < 0,0001), celle des formes graves était restée stable (p = 0,15), ainsi, en proportion, l’incidence des HPP graves avait diminué (32 % vs 26 %, p = 0,02). L’incidence des coagulopathies biologiques en cas d’HPP (31,2 % vs 26,3 % p = 0,04) et d’HPP grave avait diminué également (62,7 % vs 48 %, p = 0,03). La proportion de transfusions massives ≥ 4 CG était passée de 21,9 % à 14,9 % (p = 0,015). Discussion Une épargne transfusionnelle et une réduction des pertes sanguines calculées sont observées chez les transfusées. L’incidence des coagulopathies et de la transfusion massive diminue également. L’utilisation plus large d’AT et/ou de fibrinogène associée au respect des recommandations (2) pourrait expliquer ces résultats. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.116 PC1-04

Cas d’une grossesse à risque hémorragique de groupe sanguin rare GE : –2 et immunisée : risque d’impasse transfusionnelle et stratégie de la prise en charge à l’Hôpital Femme–Mère-Enfant (HCL) P. Bricca 1 , E. Guinchard 1 , F. Meyer 1 , L. Garin 2,∗ , M. Doret 3 , D. Chassard 3 , P. Gaucherand 3 1 EFS, Lyon, France 2 Hospices Civils de Lyon, hôpital cardiologique, Bron, France 3 Hospices Civils de Lyon, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Garin) Une patiente de phénotype rare public négatif GE : –2 et présentant des anticorps anti-GE2 (titre 16) a été hospitalisée à 28 SA pour métrorragies sur placenta praevia lors d’une grossesse gémellaire. L’hémoglobine était initialement à 85 g/L et le risque hémorragique jugé majeur en fin de grossesse et à l’accouchement. La BNSPR (Banque Nationale de Sang de Phénotype Rare) à Paris n’avait qu’un seul donneur GE : –2 phéno-compatible, avec un stock limité d’unités disponibles et un délai d’obtention des poches de 6 à 10H incompatible avec l’urgence. Deux sœurs étaient compatibles avec la patiente et ont été prélevées pour un don dirigé intra-familial. Un traitement par EPO + Venofer a été instauré à 30 SA et 34 SA pour répondre à deux objectifs : augmentation du taux d’hémoglobine et prélèvement de poches d’autotransfusion. En effet, la stratégie transfusionnelle respectant l’immunisation détectée comprend 3 axes : auto-transfusion, don dirigé intra-familial et sollicitation de la BNSPR. Après deux cures d’EPO + Venofer, 2 prélèvements d’auto transfusion (#350 mL) à 33 et 35 SA ont pu être réalisés en dehors de l’EFS, dans le service hospitalier, en raison des risques obstétricaux (dérogation aux circuits normaux). La patiente a été césarisée à 36 SA sans aucun besoin transfusionnel, sans nécessité de cell-saver (taux d’Hb de sortie = 111 g/L). Les 2 CGR d’autotransfusion ont été congelés à la BNSPR et les 2 CGR irradiés issus de la fratrie n’ont pas pu être congelés. Ce cas est l’illustration d’une prise en charge transfusionnelle d’une femme enceinte de groupe rare et immunisée ayant fait intervenir de multiples acteurs

et plusieurs techniques pour constituer un stock de CGR compatibles afin de ne pas se trouver en situation d’impasse transfusionnelle. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.117 PC1-05

Évaluation des Pratiques Professionnelles sur les groupes sanguins et recherche d’anticorps irréguliers à l’hôpital Neurologique des Hospices Civils de Lyon

L. Garin ∗ , H. Dolange Hospices Civils de Lyon, hôpital cardiologique, Bron, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Garin) À l’hôpital Neurologique, un excès de prélèvement pour examens immunohématologiques (EIH) a été constaté dans tous les services (7364 demandes de déterminations de groupe sanguin (GS) et 3682 recherches d’anticorps irréguliers (RAI) pour 457 patients transfusés en 2011). Une EPP a été initiée en 2012 avec pour objectif de diminuer les prescriptions et les prélèvements de GS et RAI. La méthodologie a consisté en un questionnaire adressé à tous les services (n = 18) et un audit sur dossiers (n = 33) début 2013, avec distinction dans l’analyse des résultats entre les services de chirurgie et de médecine. Les résultats principaux constatés ont été : – prescriptions médicales des EIH hétérogènes dans la forme (papier, informatique, orale) et mise en évidence d’un problème de fond : notion que pour tout patient de chirurgie, les EIH sont indispensables ; – nombreux prélèvements des EIH sur initiative IDE, conséquence d’un manque de cohérence des prescriptions médicales et d’un sentiment de responsabilité visà-vis des patients sans EIH. Constat de l’absence d’un lieu de rangement unique de la carte de GS conduisant à des prélèvements itératifs. Proposition d’actions correctives : – médicales : définir des indications de prescription des EIH en fonction des types de chirurgie ; – paramédicales ; – insister sur la prescription médicale des EIH, et inciter à limiter les initiatives paramédicales de prélèvement ; – définir un lieu de rangement unique et consensuel de la carte de GS. Ces mesures ont conduit à amorcer en 2013 une diminution (–8 %) des prescriptions des EIH. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.118

Session de posters commentés 2 Modérateur : Régine Lapègue PC2-06

Sécurisation de l’identification du patient lors de la transfusion extra-hospitalière par le SAMU C. Corbeau 1,∗ , E. Allain 1 , P. Bourrigan 1 , M. Peano 2 , C. Mandeville 1 , A. Damais-Cepitelli 1 1 Groupe Hospitalier du Havre, Le Havre, France 2 EFS Normandie, Le Havre, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Corbeau) Introduction L’objectif de ce travail était de simplifier et de sécuriser la transfusion extra-hospitalière, geste occasionnel effectué par le SAMU, grâce à l’élaboration d’une procédure comprenant l’attribution par la cellule d’identito-