Évaluation phénotype génotype dans la cystinurie : spectre des mutations en cas de côlon hyperéchogène anténatal

Évaluation phénotype génotype dans la cystinurie : spectre des mutations en cas de côlon hyperéchogène anténatal

258 Communications orales / Néphrologie & Thérapeutique 9 (2013) 253–281 indépendant de progression, après ajustement sur le DFG initial et les autr...

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Communications orales / Néphrologie & Thérapeutique 9 (2013) 253–281

indépendant de progression, après ajustement sur le DFG initial et les autres facteurs. L’impact de traitements limitant l’absorption ou la production des toxines urémiques sur la progression de la MRC, y compris chez les patients transplantés, doit être évalué. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.133 CN06

Données clinicobiologiques des patients homozygotes et hétérozygotes mutés pour le gène CYP24A1 M.L. Figuères a , E. Allain-Launay a , G. Roussey a , M. Hourmant b , B. Knebelmann c , A. Ryckewaert d , A. Molin e , S. Mercier f , J.C. Souberbielle g , M.L. Kottler e a Néphropédiatrie, CHU de Nantes, Nantes, France b Néphrologie et transplantation rénale, CHU de Nantes, Nantes, France c Néphrologie, hôpital Necker, Paris, France d Néphropédiatrie, CHU de Rennes, Rennes, France e Génétique, CHU Caen, Caen, France f Génétique médicale, CHU de Nantes, Nantes, France g Inserm U845, hôpital Necker, Paris, France Introduction.– Des mutations perte de fonction de CYP24A1, enzyme de dégradation de la vitamine D, ont été récemment impliquées dans certaines hypercalcémies de l’enfant. Nous rapportons les données clinicobiologiques de la première cohorte franc¸aise pour cette pathologie. Patients et méthodes.– Six patients homozygotes mutés (2 adultes et 4 enfants) et leurs 10 apparentés hétérozygotes ont été inclus dans l’étude. Une consanguinité a été retrouvée dans 1 seul cas. Résultats.– Les manifestations ont débuté dans la première année de vie dans 5 cas. Dans tous les cas, le tableau révélateur de la pathologie était une hypercalcémie symptomatique (3,9 ± 1,0 mM) avec néphrocalcinose médullaire. Il n’y avait pas de manifestation lithiasique. Au moment des hypercalcémies, on retrouvait toujours une hypercalciurie (Ca/Creat 2,6 ± 1,9 mol/mol), une PTH indétectable et une 25OH vitamine D normale (51,7 ± 18,5 ng/mL). La 125OH2 vitamine D est normale ou augmentée (111,0 ± 58,0 pg/mL). L’hypercalcémie survint pour des doses habituelles de vitamine D. Les 2 adultes présentaient des manifestations extrarénales (dépôts cornéens calciques et ostéoporose multifactorielle). En dehors des épisodes d’hypercalcémie, la calcémie était le plus souvent normale haute (2,5 ± 0,1 mM) avec une PTH normale, voire basse (période estivale). En revanche, une hypercalciurie persistait. Les 2 adultes avaient une insuffisance rénale (clairance MDRD à 38 et 63 mL/min/1,73 m2 ). Les bilans phosphocalciques des hétérozygotes étaient normaux hormis un cas d’hypercalciurie asymptomatique. Discussion et conclusion.– La néphrocalcinose avec hypercalcémie, PTH basse et concentration sérique de 1-25OH2 vitamine D haute ou normale haute sont les principaux points d’appel pour rechercher une mutation de CYP24A1. Le pronostic est lié à l’insuffisance rénale secondaire à la néphrocalcinose. La réponse à l’apport de vitamine D pour les hétérozygotes reste encore à déterminer. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.134 CN07

Évaluation phénotype génotype dans la cystinurie : spectre des mutations en cas de côlon hyperéchogène anténatal I. Tostivint a , A. Bourillon b , N. Royer b , P. Conort c , G. Deray d , E. Le Monnier a , J.F. Benoist b

a Néphrologie-dialyse-transplantation, GHU Pitié-Salpêtrière, Paris, France b Service de biochimie-hormonologie, hôpital Robert-Debré, Paris, France c Urologie, hôpital Pitie-Salpêtrière, AP–HP, Paris, France d Néphrologie, hôpital Pitié-Salpêtrière, AP–HP, Paris, France

Introduction.– La cystinurie, responsable de lithiases urinaires récidivantes, peut se manifester in utero sous la forme d’un côlon hyperéchogène. Deux gènes (SLC3A1, génotype A, et SLC7A9, génotype B) sont impliqués dans cette tubulopathie. Le but de cette étude était de décrire le génotype jamais étudié à ce jour de ces formes révélées par un côlon hyperéchogène et de le comparer au génotype d’une population adulte atteinte de cystinurie bien caractérisée phénotypiquement. Patients et méthodes.– Nous avons comparé le génotype de 25 fœtus criblés pour côlon hyperéchogène et confirmés comme atteints de cystinurie à la naissance à celui de 18 adultes (lithiase cystinique 100 %), caractérisé phénotypiquement par le taux d’activité lithiasique, (nombre de gestes urologiques/année entre la première manifestation de la cystinurie et le moment de l’analyse génétique). Résultats.– Les mutations du gène SLC3A1 (génotype AA) ont été retrouvées dans 79 % des formes anténatales et seulement dans 47 % des formes adultes. La mutation T216M a été trouvée dans 30 % des allèles du groupe avec un côlon hyperéchogène, la majorité des autres mutations retrouvées (50 %) étant considérées comme sévères (délétion/duplication, et mutation non-sens). Par contraste, cette mutation T216M n’était pas observée dans le groupe adulte dans lequel les mutations faux-sens étaient plus fréquentes (67,5 %). En ce qui concerne la population adulte, l’âge de début était 17,6 ± 5,8 ans avec un taux d’activité lithiasique de 1,02 ± 0,97 pour les formes AA contre 26,4 ± 11,0 ans, et 0,51 ± 0,44 pour les formes BB, les différences observées n’étant pas significatives en raison de la taille limitée des effectifs. Cette étude de corrélation génotype-phénotype des formes adultes se poursuit pour étudier si cette tendance se confirme. Discussion et conclusion.– Cette étude montre la relation entre la présentation clinique et le génotype suggérant que seules les formes les plus sévères de cystinurie se présentent avec un CHA. Des études complémentaires à plus grande échelle sont nécessaires pour confirmer cette observation. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2013.07.135

Transplantation 1 CT01

Des polymorphismes génétiques de CYP3A5 et d’ABCB1 du donneur affectent le processus de transition épithéliomésenchymateuse des patients transplantés rénaux traités par tacrolimus J. Bloch a , C. Van Der Hauwaert b , M. Hazzan a , D. Buob c , A. Hertig d , F. Broly b , C. Noël a , C. Cauffiez b , F. Glowacki a a Néphrologie-dialyse-transplantation, CHRU de Lille, Lille, France b EA4483, pôle recherche, département de biochimie et biologie moléculaire, faculté de médecine H.-Warembourg, Lille, France c Anatomopathologie et de cytologie, CHRU de Lille, Lille, France d Urgences néphrologiques et transplantation rénale, hôpital Tenon, Paris, France Introduction.– Après transplantation rénale, les patients traités par anticalcineurines développent à moyen terme des signes de néphrotoxicité, de fréquence et de sévérité variables. L’implication