Évènements indésirables au SAMU 29, quel constat ?

Évènements indésirables au SAMU 29, quel constat ?

A182 Re ´sume ´s conditions de travail des infirmie `res expe ´rimente ´es et se ´curise celles des infirmie `res novices, diminue le stress du soin...

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Re ´sume ´s

conditions de travail des infirmie `res expe ´rimente ´es et se ´curise celles des infirmie `res novices, diminue le stress du soin d’urgence et favorise les e ´changes avec les me ´decins.

ˆpital Antoine-Be ´cle `re, AP—HP, Clamart, Service des urgences, ho France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected]

doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.182

´s : Douleur ; Protocole ; Satisfaction Mots cle Introduction.— En 2008, un travail d’e ´valuation nous permettait de conclure au tre `s bon respect par l’IOA, apre `s diverses actions mene ´es, d’un protocole de prise en charge de la douleur pour les malades traumatologiques mais qu’il restait ` ae ´valuer le point de vue du patient. C’est ce que nous avons voulu faire. ´valuation re ´riel et me ´thode.— (1) E Mate ´trospective sur 7 jours de l’ade ´quation des pratiques de l’infirmie `re organisatrice de l’accueil (IOA) au protocole de prise en charge de la douleur, reste ´ inchange ´ depuis 2007 (immobilisation, glac¸age si ne ´cessaire, morphine orale si e ´chelle nume ´rique simplifie ´e (ENS)  7, parace ´tamol si ENS) < 7). (2) Administration d’un questionnaire standardise ´a ` tous les patients traite ´s, explorant diffe ´rentes phases de leur prise en charge, de `s le lendemain de leur passage, soit par te ´le ´phone (jusqu’a ` 3 appels) soit directement pour les hospitalise ´s. ´sultats.— Cent quatre-vingt-quatorze malades et 20 IOA e Re ´value ´s. Localisation de la douleur note ´e dans 95 % et traitement propose ´ dans 85 % des cas. Re ´sultats stables par rapport a ` 2007. Sur les 194 malades, 2 malades ont refuse ´ de re ´pondre, 14 malades e ´taient ininterrogeables, 84 malades n’ont pu e ˆtre joints. Quatre-vingt-quatorze malades (48 %) ont re ´pondu : 81 malades ont dit avoir e ´te ´ algiques a ` l’arrive ´e, un traitement avait e ´te ´ propose ´a ` 72 patients (89 %). Six pour cent ont dit n’avoir pas e ´te ´ soulage ´s, 25 % un peu, 26 % bien et 18 % totalement soulage a l’IOA. Cinquante-quatre ´s par le traitement ` pour cent disaient avoir e ´te ´ algiques et 46 % non algiques a ` la sortie des urgences. Quatre-vingt-dix-sept pour cent e ´taient satisfaits de la prise en charge ` a l’IOA, 66 % de la prise en charge globale, 89 % estimaient avoir eu des informations claires, 94 % reviendraient pour le me ˆme proble `me et 86 % recommanderaient le service a ` un ami. Discussion.— Le protocole de prise en charge de la douleur des malades traumatise ´s reste bien applique ´. Les malades sont quasi unanimement tre a la `s satisfaits de l’intervention de l’IOA. On note une tendance ` de ´gradation du sentiment de satisfaction des patients entre la sortie du box d’IOA et la sortie des urgences. Les 2 reproches qui revenaient le plus souvent e a la fois le de ´taient ` ´lai d’attente du me ´decin et une prise en charge trop rapide et pas assez personnalise ´e par celui-ci ! Conclusion.— Ce travail sur plusieurs anne ´es nous a permis d’obtenir une prise en charge de la douleur et une satisfaction des malades excellentes ` a l’IOA. Notre e a porter, de ´valuation nous incite ` ´sormais, notre regard sur les e ´tapes suivantes du circuit aux urgences.

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´hospitalie `re du de ´ce `s de l’enfant Prise en charge pre ` ´ a domicile : pratique du SMUR pediatrique Robert´` Debre a Paris E. Courtier a,*, F. Picard a, I. Maury a, E. Le Vayer b, V. Weigel b a ´diatrique, ho ˆpital Robert-Debre ´, Paris, France SMUR pe b ´diatriques, ho ˆpital Robert-Debre ´, Paris, France Urgences pe *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected]

´s : SMUR pe Mots cle ´diatrique ; De ´ce `s ; Enfant Introduction.— Notre spe ´cificite ´ de SMUR pe ´diatrique dans une re ´gion a ` forte et jeune population, nous ame `ne a ` intervenir sur la majorite a domicile. Ceci ´ des arre ˆts cardiorespiratoires d’enfant ` nous donne une certaine expertise et nous a permis de de ´velopper des outils spe a ces situations. ´cifiques ` Objectifs.— Ame ´liorer notre prise en charge et l’articulation avec les diffe ´rents intervenants et e ´laborer un outil a ` destination des familles. ´tude re ´riels et me ´thodes.— E Mate ´trospective des dossiers entre 2004 et 2008, ` a partir des feuilles d’intervention dans les cas de de ´part pour arre ˆt cardiorespiratoire. ´sultats.— Entre janvier 2004 et de Re ´cembre 2008, notre SMUR s’est de ´place ´ 64 fois pour ACR. Sur ces 64 interventions : 42 enfants e ´taient de ´ce ´de ´s au domicile, 3 enfants dans des maternite ´s prive ´es et 19 enfants ont be ´ne ´ficie ´ de manœuvres de re ´animation puis ont e ´te ´ transfe ´re ´s dans un service de re ´animation. Pour les de ´ce `s a ` domicile, 74 % ont moins de 2 ans et 26 % ont plus de 2 ans, 62 % des nourrissons e ´taient des garc¸ons contre 38 % de filles. Discussion.— D’apre `s les recommandations de l’HAS de fe ´vrier 2007 : toutes les morts inexplique ´es de moins de 2 ans sont transfe ´re ´es dans un centre de re ´fe ´rence (a ` Paris, les urgences pe ´diatriques de secteur) pour un bilan diagnostique et un suivi des familles, tous les de ´ce `s attendus comme les fins de vie ` a domicile peuvent e ˆtre laisse ´es sur place quel que soit l’a ˆge, tous les de ´ce `s suspects sont pris en charge par des officiers de police judiciaire qui transportent le corps ` a l’Institut me ´dicole ´gal. Conclusion.— Pour ame ´liorer et faciliter notre prise en charge avons mis en place des outils techniques : e ´laboration de sets « Mort subite » avec tout le mate ´riel ne ´cessaire regroupe ´ dans une pochette et achat d’intra-osseuses motorise ´es a ` pose simplifie ´e et organisationnels : de ´finition pre ´cise du ro ˆle de chacun avec l’annonce du de ´ce `s qui incombe au me ´decin, le reste de l’e ´quipe restant en soutien, attention et e ´coute accrue aupre `s de la famille et des fratries, connaissance par la re a domicile pour mieux ´gulation des cas d’enfants en fin de vie ` orienter nos de ´parts, articulation efficace entre le SMUR pe ´diatrique et les urgences de notre ho ˆpital pour un suivi optimal et e ´laboration d’un document e ´crit a ` destination des familles : de ´marches administratives ` a court et moyen termes, soins de conservation du corps ` a domicile, coordonne ´es d’associations aupre `s desquelles trouver des informations, des conseils et du soutien. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.183

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Que pensent les patients de leur prise en charge de la douleur dans un service d’urgences ? S. Capitaine, C. Jallot, N. Garnier, J. Darriet, F. Douedari, C. Le ´gaut, I. Chary, M. Andronikof *

doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.184

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´ `nements inde ´sirables au SAMU 29, quel constat ? Eve S. Harnois *, R. Jacopin SAMU, CHU Cavale-Blanche, Brest, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] ´s : SAMU ; Organisation ; Enque Mots cle ˆte Introduction.— Dans le cadre des chantiers pilotes de la Mission Nationale d’Expertise et d’Audit Hospitaliers (MEAH) des centres 15, un groupe de travail sur le dysfonctionnement a e ´te ´ cre ´e ´ au sein du SAMU 29. Nous avons voulu savoir si le personnel de ´clarait les proble `mes organisationnels de fac¸on syste ´matique et par quel moyen. Le but e ´tant de les sensibiliser et d’ame ´liorer le signalement des e ´ve `nements inde ´sirables. ´thode.— Un questionnaire a e Me ´te ´e ´labore ´ par ce groupe de travail et distribue ´ aux diffe ´rents personnels du SAMU. Un de ´lai de 30 jours a e ´te ´ accorde ´ pour y re ´pondre. Des questions ouvertes et ferme ´es portaient

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Re ´sume ´s sur le cadre re ´glementaire, les modes de signalement, l’inte ´re ˆt de de ´clarer et le ressenti. Soixante et un questionnaires ont e ´te ´ distribue ´s. ´sultats et analyses.— Vingt questionnaires ont e Re ´te ´ exploite ´s, parmi lesquels on de ´nombre 5 me ´decins, 1 cadre, 2 IADE, 1 AS, 7 PARM, 2 ambulanciers et 2 non renseigne ´s. Un tiers des personnes interroge ´es connaıˆt le cadre le ´gislatif. Quatre-vingt-cinq pour cent des enque ˆte ´s ont de ´ja ` renseigne ´ la fiche de de ´claration des e ´ve `nements inde ´sirables, le plus souvent par e ´crit. Une tre `s grande majorite ´ du personnel se sent concerne ´ et y voit une utilite ´. Seulement 24 % des de ´clarants obtiennent une re ´ponse a ` leur signalement. Conclusion.— La fiche des e ´ve `nements inde ´sirables permet d’ame ´liorer le fonctionnement du service. Afin d’e ´viter les situations a ` risque, il est ne a ´cessaire qu’un grand nombre du personnel continue ` de ´clarer tous les dysfonctionnements. C’est pourquoi un retour sur ces de ´clarations paraıˆt indispensable. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.185

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´ Evaluation prospective du score de ROSIER lors de la prise d’appel par les permanenciers auxiliaires de ´gulation me ´dicale (PARM) au centre 15 re R. Renault *, J. Desson, H. Texier, I. Broninx, D. Janniere, A. Rouillard, B. Vivien, P. Carli ˆpital Necker—Enfants-Malades, Paris, France SAMU 75, ho *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected]

´s : AVC ; ROSIER ; PARM Mots cle Introduction.— Lors d’un AVC ische ´mique (AVCI), le temps entre l’apparition des sympto ˆmes et la thrombolyse est un e ´le ´ment essentiel du succe `s du traitement. Dans ce contexte, la reconnaissance te ´le ´phonique par le PARM des signes e ´vocateurs d’AVC est primordiale. Le score de ROSIER permet d’e ´valuer la probabilite ´ d’un AVC avec une sensibilite ´ de 93 % et une valeur pre ´dictive positive de 90 %. Le but de cette e ´tude est d’e ´valuer la fiabilite ´ d’un score de ROSIER adapte ´a ` la prise d’appel au 15 par le PARM. ´thode.— Lors de chaque prise d’appel pour laquelle il suspecte un Me AVC, le PARM comple `te un questionnaire qui collige : l’heure de de ´but des sympto ˆmes et de l’appel au 15 ; l’apparition brutale d’un des 7 sympto ˆmes suivants : de ´ficit moteur au membre supe ´rieur (1 pt), ou infe ´rieur (1 patient), asyme ´trie faciale (1 patient), trouble de la parole (1 patient), de ´ficit visuel (1 patient), perte de connaissance ( 1 patient), crise comitiale ( 1 patient). Le score de ROSIER varie de —2 a ` +5 pts : plus le score est e ´leve ´ plus la probabilite ´ d’un AVC est e ´leve ´e. Un ante ´ce ´dent d’HTA, de diabe `te ou un traitement anticoagulant e ´taient e ´galement recherche ´s. Le diagnostic final est obtenu gra ˆce aux comptes-rendus d’hospitalisation. ´sultats et discussion.— Trente patients ont e Re ´te ´ inclus (ROSIER me ´dian = 1,9). Le de ´but des sympto ˆmes est < 4 h 30 dans 83 % des cas. Les signes les plus fre ´quents sont : — un trouble de la parole (77 %) ; — une asyme ´trie faciale (50 %) ; — un de ´ficit moteur au membre supe ´rieur (47 %) ou infe ´rieur (27 %) ; — une perte de connaissance (17 %) ; — un trouble visuel (13 %) ; — une crise comitiale (7 %). L’HTA est le facteur de risque le plus fre ´quent (40 %), devant le diabe `te (10 %). Le diagnostic final est un AVCI chez 14 patients : 10 constitue ´s (ROSIER me ´dian = 2,25) et 4 transitoires (ROSIER me ´dian = 2,33). Trois patients ont e ´te ´ thrombolyse ´s. Les autres diagnostics sont une he ´morragie ce ´re ´brale (n = 2), une paralysie faciale pe ´riphe ´rique (n = 2), une crise comitiale (n = 3) ou inconnus (n = 9). Le trouble visuel est l’information la plus difficile a ` obtenir de l’appelant, aucun des 4 cas ne correspondant ` a un authentique de ´fect du champ visuel.

Conclusion.— D’apre `s cette e ´tude pre ´liminaire, le score de ROSIER est adapte ´a ` la prise d’appel par le PARM pour la reconnaissance des signes d’AVCI. Il permet une ame ´lioration de la prise en charge du patient en orientant le patient dans une « filie `re AVC » avec un acce `s rapide a ` la thrombolyse si ne ´cessaire. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.186

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´ du L’ambulancier SMUR : quel apport dans la qualite dossier patient ? E. Marcou *, A. Pereira, F. Battefort, V. Bounes, R. Serpinet, D. Masset, J.-L. Ducasse ´ ˆpital Purpan, CHU de Toulouse, France SAMU 31, ho *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected]

´s : Ambulancier SMUR ; Dossier patient ; Qualite Mots cle ´ Introduction.— L’ambulancier SMUR a ` un ro ˆle essentiel au SMUR de Toulouse concernant le dossier patient. Il est charge ´ de comple ´ter sur tablette informatique en temps re ´el l’identite ´ du patient, son adresse, les coordonne a pre ´es d’une personne ` ´venir et enfin le nom et le nume ´ro de te ´le ´phone du me ´decin traitant. ´riel et me ´thode.— Nous avons ve Mate ´rifie ´ par informatique l’exhaustivite ´ du remplissage des champs nom et pre ´nom patient, adresse patient, coordonne a pre ´es de la personne ` ´venir et coordonne ´es du me ´decin traitant. Nous nous sommes inte ´resse ´s aux dossiers SMUR primaires du 01 janvier 2008 au 30 novembre 2008. ´sultats.— Sur 6124 interventions primaires, le nom et pre Re ´nom du patient e a 99 %, l’adresse a ´taient correctement renseigne ´s ` ` 90 %, les coordonne a pre ´es de la personne ` ´venir a ` 47 % et les coordonne ´es du me a 43 %. ´decin traitant ` Discussion.— Comme attendu, l’identite ´ du patient et son adresse e ´taient renseigne ´es correctement. Par contre, les pourcentages concernant les coordonne a pre ´es de la personne ` ´venir et du me ´decin traitant sont insuffisant. Malgre ´ la difficulte ´ sur certaines interventions pour recueillir ces donne ´es, une nette ame ´lioration doit e ˆtre possible. Conclusion.— L’ambulancier SMUR, outre son ro ˆle habituel, doit e ˆtre sensibilise a renseigner de fac¸on ´, ainsi que le reste de l’e ´quipe, ` exhaustive cette partie du dossier patient. Apre `s une nouvelle formation ` a l’outil informatique, une autre e ´valuation qualite ´ sera mise en place l’anne ´e prochaine dans notre service. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.187

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´lioration du de ´pistage et optimisation de la prise Ame en charge des violences conjugales aux urgences de Cochin C. Vareille, Y.-E. Claessens, J.-C. Allo, C. Ginsburg, A. Tissier, J.-L. Pourriat, F. Lecomte * ˆtel Dieu, Paris, France Structure des urgences, CHU Cochin — Ho *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] ´s : Violences conjugales ; De Mots cle ´pistage ; Optimisation ´tat des lieux : (1) les violences conjugales concerIntroduction.— E nent entre 200 000 et 250 000 personnes en France. (2) On estime qu’une femme sur trois va consulter, ` a la suite de ces dernie `res, dans une structure d’urgence en France. (3) Leur prise en charge ne correspond souvent pas aux recommandations. De plus, parfois, l’origine de ces agressions reste inaperc¸ue lorsque l’agression n’est pas avoue ´e. But.— Ame ´liorer le de ´pistage et optimiser la prise en charge des violences conjugales aux urgences de Cochin.