Évolution de la fonction érectile des patients atteints d’un cancer prostatique de risque intermédiaire pris en charge par curiethérapie par iode 125 et une courte hormonothérapie

Évolution de la fonction érectile des patients atteints d’un cancer prostatique de risque intermédiaire pris en charge par curiethérapie par iode 125 et une courte hormonothérapie

708 Abstracts / Cancer/Radiothérapie 21 (2017) 681–724 P64 P65 Vers une radiothérapie adaptative guidée par la dose pour les cancers de prostate p...

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Abstracts / Cancer/Radiothérapie 21 (2017) 681–724

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Vers une radiothérapie adaptative guidée par la dose pour les cancers de prostate pour corriger les surdosages dans les organes à risque

Évolution de la fonction érectile des patients atteints d’un cancer prostatique de risque intermédiaire pris en charge par curiethérapie par iode 125 et une courte hormonothérapie

M. Nassef 1,2,∗ , A. Simon 1,2 , L. Duvergé 3 , B. Rigaud 1,2 , C. Lafond 1,2,3 , P. Haigron 1,2 , R. de Crevoisier 1,2,3 1 LTSI, université de Rennes 1, Rennes, France 2 U1099, Inserm, Rennes, France 3 Département de radiothérapie, centre Eugène-Marquis, Rennes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Nassef) Objectif de l’étude Des surdosages peuvent survenir dans les organes à risque au cours d’une radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI) prostatique. L’objectif du travail était d’évaluer sur le plan dosimétrique le bénéfice d’une stratégie de radiothérapie adaptative guidée par la dose par rapport à une radiothérapie guidée par l’image. Matériel et méthode Doses planifiées et cumulées ont d’abord été comparées pour 24 patients ayant rec¸u une RCMI guidée par l’image prostatique avec tomographie conique quotidienne [1], permettant de sélectionner les quatre patients qui avaient le surdosage le plus important dans les organes à risques. La radiothérapie adaptative guidée par la dose consistait en une ou plusieurs replanification(s) déclenchée(s) grâce au suivi de la dose cumulée délivrée en cours de la radiothérapie. La première étape consistait à estimer la dose cumulée séance après séance. La replanification a été déclenchée si un surdosage supérieur à 5 % par rapport à la planification était observé sur la V72 Gy (VxGy : volume recevant x Gy) de la paroi rectale et/ou la V70 Gy de la paroi vésicale. En cas de déclenchement, la seconde étape consistait à identifier la fraction conduisant à la dérive dosimétrique la plus importante pour utiliser la tomographie conique correspondant pour la replanification. Le traitement se poursuivait en délivrant la dose replanifiée, avec répétition du processus si le surdosage n’était pas compensé. Résultats Pour les quatre patients, une seule replanification durant de la première semaine de traitement a été nécessaire pour corriger les surdosages des organes à risque. Pour la paroi rectale, la radiothérapie adaptative guidée par la dose réduisait en moyenne la V72 Gy de 3,2 % (5,6 % au maximum) et la dose moyenne de 6,8 Gy (13,7 Gy au maximum). Pour la paroi vésicale, la radiothérapie adaptative guidée par la dose réduisait en moyenne la V70 Gy de 5,9 % (9,5 % au maximum) et la dose moyenne de 9,0 Gy (16,5 Gy au maximum). La radiothérapie adaptative guidée par la dose augmentait la D99 % prostatique de 0,4 Gy en moyenne (0,8 Gy au maximum). Conclusion La radiothérapie adaptative des cancers de prostate avec modulation d’intensité guidée par l’image consiste à déclencher une replanification basée sur un suivi de la dose cumulée dans les organes à risque, permettant de corriger les surdosages survenant seulement chez 10 à 15 % des patients. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Référence [1] Nassef M, Simon A, Cazoulat G, Duménil A, Blay C, Lafond C, et al. Quantification of dose uncertainties in cumulated dose estimation compared to planned dose in prostate IMRT. Radiother Oncol 2016;119(1):129–36. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2017.08.065

S. Garcia Molina ∗ , A. Garcia , O. Boissonade , G. Borlan , G. Roy , S. Guérif Oncoradiothérapie, CHU de Poitiers, Poitiers, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Garcia Molina) Objectif de l’étude L’objectif était d’étudier rétrospectivement l’évolution de la fonction érectile de patients atteints de cancer prostatique de risque intermédiaire pris en charge par curiethérapie par iode 125 et six mois d’hormonothérapie, et de déterminer des facteurs de risque de survenue d’une dysfonction érectile. Matériel et méthode Entre janvier 2006 et décembre 2012, 135 patients ont été pris en charge dans notre centre. La fonction érectile a été évaluée avant la curiethérapie, à un mois et de fac¸on annuelle à partir d’un autoquestionnaire validé : l’International Index of Erectile Function 5-item (IIEF-5). Les critères d’exclusion étaient l’absence d’érection avant le traitement (n = 12), l’absence de réponses aux questionnaires (n = 14) ou la récidive (n = 4). Résultats Parmi les 105 patients inclus, 35 % avaient une fonction érectile normale, 60 % avaient une dysfonction érectile faible à modérée et 5 % avaient une dysfonction érectile modérée à sévère. L’évolution de la fonction érectile a été marquée par une diminution brutale des érections à un mois. Dès la fin de la première année, certains patients ont récupéré une fonction érectile satisfaisante, soit spontanément, soit grâce à un traitement médicamenteux. Le score IIEF moyen était plus faible à un an et à deux ans après la curiethérapie par rapport au score avant le traitement (respectivement, 13,5 et 15,1 contre 18,8). À un an, 62 % avaient un score IIEF supérieur ou égal à 12, 23 % avaient recours à un traitement médicamenteux. Le nombre de patients n’ayant pas d’érection ou ayant des érections insuffisantes pour entretenir des rapports sexuels (score IIEF inférieur à 12) était plus important qu’avant l’implantation : 38 % contre 5 %. À deux ans, 67 % avaient un score supérieur ou égal à 12 32 % prenaient un traitement médicamenteux. En analyse unifactorielle, les facteurs prédictifs de dysfonction érectile à un an étaient l’âge, l’existence d’une hypertension artérielle ainsi que la fonction érectile préimplantatoire. Conclusion L’association d’une hormonothérapie courte et d’une curiethérapie de bas débit de dose pour la prise en charge des cancers prostatiques de stade intermédiaire est une option thérapeutique efficace, mais s’accompagne d’une altération de la fonction sexuelle. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2017.08.066 P66

Radiothérapie modérément hypofractionnée (2,5 Gy par fraction) avec escalade de dose des cancers de la prostate pris en charge à l’institut Curie : évaluation de la tolérance aiguë I. Darmon 1,∗ , L. Bazire 1 , M. Minsat 1 , M. Robillard 2 , D. Pontvert 1 Radiothérapie-oncologique, institut Curie, Paris, France 2 Physique médicale, institut Curie, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Darmon)

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Objectif de l’étude L’objectif était l’évaluation de la tolérance urinaire et digestive en cours de radiothérapie et à 4 mois.