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Medecine interne associe au diabete, et n'ayant pas de signe d'insuffisance coronarienne a l'interrogatoire et sur l'ECG de repos. Les patients ont ete classes en trois groupes selon les resultats de l'echo-doppler arteriel : absence de lesion (groupe A, n 27), presence de plaques etlou epaisseur intima-media ~ 1 mm sans stenose (groupe B, n 19), presence d'une ste• nose carotidienne etlou des arteres des membres inferieurs (groupe C, n 28). Resultats : Une IMS a ete dece1ee, puis confirmee par coro• narographie, chez 7/74 patients (9,4 %) qui appartenaient tous au groupe C (7/28 = 25 %). Elle etait significativement
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associee a une stenose carotidienne etlou des arteres des membres inferieurs (p 0,0004) ; elle n'etait correlee ni a une epaisseur intima-media ~ 1 mm (p 0,49), ni a1a pre• sence de plaques isolees (p 0,16). Conclusion: Ces resultats suggerent que Ie depistage non invasif d'une IMS chez des diabetiques a risque atheroma• teux doit etre effectue prioritairement chez les patients ayant une stenose atheromateuse peripherique.
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1 Service de medecine inteme-endocrinologie, 2 service de medecine
nuciBaire, 3 service de cardiologie, cite hospitaliere de La Miletrie, 350, avenue Jacques-Ccsur, 86021 Poitiers cedex, France
Les accidents vasculaires cerf!braux du sujet jeune : etiologies et evolution (8 propos d'une serie retrospective de 134 cas) S Leman!, J Ninet!, B Coppere!, R Ducluzeau1• T Stouls!, 0 Matas!' P Adeleine2
Ce travail a cherche a preciser, avec l'apport des nouvelles techniques d'hemostase et d'imagerie, les etiologies des acci• dents vasculaires cerebraux (AVC) du sujet jeune et adefinir leur evolution. Les dossiers de 134 AVC chez des patients de moins de 45 ans hospitalises en urgence polyvalente entre 1989 et 1995 ont ete analyses et une enquete a precise leur devenir en juillet 1997 (suivi moyen: 4 ans et 8 mois). Representant 2,7 % des AVC du service, ces 134 AVC (76 hommes et 58 femmes) sont 84 fois ischemiques (28 fois transitoires) et 50 fois hemorragiques. Les etiologies des 84 AVC ischemiques sont representees par 12 atheroscleroses cervicocerebrales, sept dissections carotidiennes ou vertebrales, deux arteriopathies lupiques, 18 cardiopathies emboligenes et 14 affections prothrombo• tiques (un antiphospholipide et huit contraceptions orales), trois thromboses veineuses, huit associations plurifactoriel• les, quatre causes rares et 16 indeterminees (19 %). Les 50 AVC hemorragiques comptent 23 ruptures de malforma• tions vasculaires, sept hypertensions arterielles (HTA) iso• lees, trois causes associees, quatre infarctus hemorragiques, cinq causes rares et neuf indeterminees (18 %).
Le bilan d'hemostase n'a permis de porter qu'un diagnostic de thrombocytemie essentielle. L' echocardiographie transresophagienne (46 cas) s'est revelee plus performante que la transthoracique (64 cas) pour depister sept anomalies septales, deux thrombi et une vegetation. Un geste neurochirurgical a eu lieu dans 29 AVC hemorra• giques, avec 20 cures de malformations. 37 AVC ischemiques ont re~u de l'heparine et deux une thrombolyse. Au terme du suivi, 18 malades sont decedes, un est perdu de vue. Cinquante des 101 malades dont Ie suivi a pu etre etudie gardent un deficit neurologique a I an. La mortalite a3 mois est de 12 % pour les AVC hernorragiques et de 4,8 % pour les AVC ischemiques. La rnortalite ulterieure est de 6 % pour chaque type d' AVC, les recidives affectent 12 % des AVC ischemiques et 16 % des AVC hemorragiques. L'on note une surmortalite dans Ie sexe masculin pour les infarctus cerebraux et dans Ie cas d'HTA pour les AVC hemorragiques. Ces donnees emanant d'une serie importante sont en accord avec les principales donnees de la litterature. , Service de medecine interne et medecine d'urgences, h6pital Edouard·Herriot, place d'Arsonval. 69347 Lyon cedex 03 ; 2 laboratoire d'informatiquemedicale, 162, avenue Lacassagne, 69003 Lyon, France
Frequence des accidents thromboemboliques veineux chez les malades hospitalises en medecine R DhOte1.2. C Bellouet!, M Cceuret!, B Christoforov2, G Vidai-Trecan 1
Le but de l'etude etait d'evaluer la frequence des accidents thromboembo1iques veineux chez les patients hospitalises dans les services de medecine, et de connai'tre les habitudes et les motifs de prescription des traitements preventifs par hepa• rine de bas poids moleculaire (HBPM). Une etude transversale « un jour donne », sous forme de questionnaires, a ete menee en prospectif entre mars et juin 1997 dans les services de rnedecine de I'h6pital Cochin a Paris. Les questionnaires s'adressaient aux patients recevant une prevention ou ayant fait un accident thromboembolique
Rev Mid Interne 1997:18(Suppl 5)
en cours d'hospitalisation. L'enquete etait repetee cinq fois plus de 15 jours d'intervalle, des jours differents de la semaine. Les unites d'hospitalisation de jour, de sernaine, les services de cardiologie et de reanimation etaient exclus. Les questionnaires comprenaient des donnees sur Ie diag• nostic, les facteurs de risque des maladies thromboemboli• ques, Ie degre de validite des malades et les prescriptions d' anticoagulants. Les 5 jours d'enquete cumules representaient un total de 1 239 malades hospitalises (rnedecine interne 33 %, rhurna-
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Communications
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tologie 28 %, hepatogastroenterologie 13 %, endocrinologie to %, pneumologie 9 %, dennatologie 4 % et psychiatrie 3 %. Environ 1,37 % des malades hospitalises ont fait un accident thromboembolique veineux : 16 thrombophlebites, trois em• bolies pulmonaires. Ces malades recevaient au moment de I' accident une prevention par HBPM dans 62 % des cas. Un tiers des malades avait dej~ fait un accident thromboembo• Iique veineux. Un total de 273 malades (22 % des hospitalises) recevait un traitement prophylactique, dans tous les cas par HBPM. Seuls 12 % avaient des antecedents de thrombose veineuse.
Un facteur de risque motivait la prescription d'une preven• tion dans la plupart des cas. Les accidents thromboemboliques veineux survenant chez les malades hospitalises en medecine, diagnostiques par les cliniciens, sont rares. Bien que pres d'un quart des malades re~oive une prevention par HBPM, ces accidents survien• nent dans la majorite des cas chez des malades sous traite• ment preventif. Cela pose Ie probleme du rapport coilt-effi• cacite de la prevention. 1 Service de sante publique, 2 seNice de medecine inteme,
27, rue du Fg Saint-Jacques, 75014 Paris, France
h6pital Cachin,
Thromboses velneuses bllaterales et cancers occultes A Rance, C Guedj, ML Cesarini, E Heron, F Jacq. J Emmerich, IN Fiessinger
Si I' association entre thromboses insolites et cancers a ete sou• vent decrite, peu d'auteurs ont etudie specifiquement les thromboses veineuses bilaterales des membres inferieurs. Nous presentons ici une etude retrospective de 80 thromboses veineuses bilaterales des membres inferieurs panni 928 pa34.8
35% 30%
• • •
o
Unilalerale secondaire Unilalerale idiopalhique Bilaterele secondaire Unilalerale idiopalhique
25% 20% 15% 10% 4.9
5% n= 489
n =41
n= 23
Fig. Frequence des cancers dl!couvens pendant I'hospitalisation en fonction du type de thrombose veineuse.
tients hospitalises consecutivement dans notre service de 1987 ~ 1997 pour thrombose veineuse profonde des membres in• ferieurs. Le taux de cancers connus lors de I'hospitalisation etait si• gnificativement plus eleve en cas de thrombose bilaterale qu' en cas de thrombose unilaterale (20 % vs 12 %, p < 0,05). Apres exclusion de ces patients, la frequence des cancers decouverts lors de I'hospitalisation etait nettement plus elevee dans Ie groupe bilateral que dans Ie groupe unilateral (15,6 % vs2,1 %,p < 0,0001). Nous avons c1asse retrospectivement les thromboses en se• condaire ou idiopathique en fonction de I'existence ou non de facteurs favorisant la thrombose (cf figure). La frequence des cancers decouverts etait de 1,2 % en cas de thrombose unilaterale secondaire, 3,9 % en cas de thrombose unilaterale idiopathique, 4,9 % en cas de thrombose bilaterale secon• daire et 34,8 % en cas de thrombose bilaterale idiopathique. Nous concluons que la survenue d'une thrombose veineuse profonde bilaterale des membres inferieurs idiopathique est associee dans un tiers des cas ~ I'existence d'un cancerocculte. Service de m6decine vasculaire et centre Claude-Bemard de recherche surles maladies vasculaires, CHU Broussais, 96, rue Didot, 75674 Paris cedex 14, France
Mesure de Is resistance it Is proteine C activee : un nouveau test raplde base sur un venin de serpent E Oger1 , C Leroyer', P Van Dreden 2 , L Bressolleltel, B Mercier, L de Saint-Martinl, N Thuillier, J Amiral 2 , C Ferec3 , JF Abgrall4 , 0 Moltier'
La resistance ~ la proteine C activee est liee ~ une mutation ponctuelle sur Ie gene du facteur V (FV:QSOt» et apparait comme Ie facteur de risque hereditaire de maladie veineuse thromboembolique Ie plus repandu. Un test de depistage fiable pourrait etre utile. Objectif: Nous avons evalue un nouveau test de mesure de la resistance ~ la proteine C activee base sur l'activite procoagu• lante d'un venin de serpent (test APC-R).
Methode: Nous avons etudie : - 36 patients consecutifs avec une thrombose veineuse profonde des membres inferieurs confinnee par echo-doppler et portant l' al• lele FV :QSOt>, ce dernier elant recherche par une analyse de l' ADN ; - 103 membres de leur famille ; - 35 patients consecutifs avec une thrombose veineuse profonde des membres inferieurs confinnee par echo-doppler et ne por• tant pas I'allele FV:~.
Rev Mid Interne 1997;18(Supp15)