Greffe de cheveux : nouveautés techniques et espoir futur dans le clonage des cheveux

Greffe de cheveux : nouveautés techniques et espoir futur dans le clonage des cheveux

Annales de dermatologie et de vénéréologie (2012) 139, H63—H92 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com JDIP 2012 Communications affichées Aut...

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Annales de dermatologie et de vénéréologie (2012) 139, H63—H92

Disponible en ligne sur

www.sciencedirect.com

JDIP 2012

Communications affichées Autre P01

Greffe de cheveux : nouveautés techniques et espoir futur dans le clonage des cheveux J.-A. Amar Service de dermatologie, CHU St-Louis, Paris, France Mots clés : Greffe de cheveux ; Clonage des cheveux Introduction.— La greffe de cheveux (GDC), qui permet de couvrir une calvitie, s’est enrichie de nouveaux outils et concepts —– vidéomicroscopie, FUE, fermeture « trichophytique » —– et s’oriente sur des axes de recherche tel le clonage des cheveux. Matériel et méthodes.— Le principe consiste à prélever des cheveux arrières sains préservés du processus alopécique et de les transplanter avec leur racine dans les zones déficientes. Ce prélèvement se fait habituellement par bandelette qui est micro coupée afin de n’extraire que les familles folliculaires d’un à quatre cheveux (répartition naturelle), puis introduction de ces implants dans les zones à combler ; la vidéomicroscopie permet de déterminer avec précision les caractéristiques des cheveux ainsi que leur comptage (cheveux terminaux, miniaturisés etc.). La cicatrice arrière était parfois disgracieuse ; ainsi est née la Follicular Unit Extraction (FUE) ou appelée technique sans cicatrice ; les cheveux arrières sont prélevés par un foret de 1 mm de diamètre. Le reste de l’intervention se déroule comme pour la bandelette : insertion des implants recueillis dans les zones à combler. La fermeture dite « trichophytique » est apparue dans cette mouvance : après la prise de la bandelette une astuce chirurgicale permet aux cheveux avoisinants de transpercer, lors de la repousse, cette ligne cicatricielle et la rendre quasi invisible. Dans l’axe de la GDC est née l’idée du « clonage des cheveux » ; improprement dénommé ainsi car en fait il s’agit plutôt de multiplication folliculaire : elle permettrait, à partir des cellules souches dermiques indifférenciées mises en culture et ainsi multipliées à cet effet, la fabrication de nouvelles structures folliculaires. D’autres auteurs enduisent des cheveux arrachés d’une substance appelée « Acell Matristem » et les réimplantent dans des zones glabres. Résultats.— La vidéomicroscopie permet une meilleure gestion du stock donneur et receveur. La FUE ne laisse pas de cicatrice arrière mais mobilise peu de cheveux et donne un résultat de couverture moindre. La technique trichophytique donne une cicatrice quasi invisible mais inconstamment. Les résultats dans la multiplication folliculaire sont intéressants mais l’étude est bloquée en phase 2, il en est de même avec la Acell Matristem. Discussion.— Une polémique est née autour de la FUE : effet de mode ou réelle efficacité ? Elle semble plutôt complémentaire et 0151-9638/$ — see front matter http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.04.100

trouvera sa place. Des espoirs dans les injections folliculaires qui serait l’idéal. Conclusion.— La greffe de cheveux se voit pourvue de nouvelles techniques améliorant l’aspect esthétique de couverture dans une calvitie masculine ou féminine avec peut être dans le futur la maîtrise des injections folliculaires. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.04.101 P02

Imagerie de la peau en profondeur à haute résolution avec la technologie FFOCT E. Dalimier a,∗ , D. Salomon b LLTech, Paris, France b CIDGE, Genève, Suisse ∗ Auteur correspondant.

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Mots clés : Imagerie cutanée ; Tomographie par cohérence optique Introduction.— La nouvelle technique d’imagerie de tomographie par coherence optique en plein champ (Full-Field Optical Coherence Tomography [FFOCT]) permet d’imager les tissus biologiques jusqu’à une profondeur de quelques centaines de microns avec une resolution 3D à l’échelle du micron, comparable à l’histolopathologie. Cette technique est rapide et non invasive, et ne requiert pas de préparation. Un appareil commercial, le LightCTTM Scanner a récemment été développé. Nous présentons une étude préliminaire d’évaluation de la capacité et du potentiel de cette technique à imager la peau saine et pathologique dans des conditions ex vivo et in vivo. Matériel et méthodes.— Des tissus frais et fixés de peau saine et pathologique ont été imagés avec le Light-CTTM Scanner. Les images ont été comparées aux coupes histologiques obtenues sur les mêmes tissus. Enfin, un le Light-CTTM Scanner modifié a été utilisé pour imager la peau en profondeur en condition in vivo. Résultats.— Les différentes couches de l’épiderme, les fibres de collagène et les vaisseaux sanguins du derme, les adipocytes de l’hypoderme ainsi que les annexes (glandes sudoripares et follicules pilo-sébacés) ont pu être visualisés grâce à leur architecture et détails cellulaires. Les structures pathologiques ont pu être différenciées des structures normales et correspondent à leur organisation histopathologique. Les images ont été obtenues sur des excisions verticales de la peau, d’une part, et tangentielles, d’autre part. À partir des excisions tangentielles, le tissu a pu être imagé jusqu’à la partie profonde du derme réticulaire de manière non invasive. Par ailleurs, à partir des coupes optiques en face l’obtention de reconstructions verticales et 3D en haute résolution a été démontrée. Enfin, des images in vivo ont aussi pu être obtenues.