Hydrops détecté par IRM dans le bilan de vertiges périphériques récidivants

Hydrops détecté par IRM dans le bilan de vertiges périphériques récidivants

A78 Communications orales du lundi 13 octobre / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A75–A103 But...

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Communications orales du lundi 13 octobre / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A75–A103

But de la présentation Évaluer la fonction vestibulaire aux hautes fréquences des patients suivis pour une maladie de Menière grâce à l’étude du gain du réflexe vestibulo-oculaire (RVO) aux hautes fréquences lors du vidéo Head impulse test. Matériel et méthodes Étude rétrospective sur 2 ans. Ont été inclus : les patients suivis pour une maladie de Menière certaine selon les critères de l’American Academy sans ATCD de labyrinthectomie chimique ou de neurotomie chirurgicale. A été évalué : le gain du reflexe vestibulo-oculaire des 6 canaux aux hautes fréquences obtenu au vidéo Head impulse test. Résultats 42 patients ont été inclus. 41 patients ont été examinés en dehors d’une crise aiguë : 9 patients présentaient des crises de Tumarkin et 32 patients présentaient des vertiges invalidants. Pour l’ensemble de ces patients le gain du RVO était conservé > 0,8 pour les 6 canaux. Un patient a été examiné lors d’une crise aiguë. Pour ce patient, le gain du RVO était diminué au niveau du canal horizontal mais conservé pour les canaux verticaux. Conclusion La normalité du gain du RVO aux hautes fréquences a peu été rapportée dans la littérature mais semble constante dans notre série chez les patients observés en dehors d’une crise. Cette observation pourrait être validée comme un critère diagnostic négatif. En effet, la présence d’un déficit vestibulaire aux hautes fréquences chez un patient suivi pour un sd cochléo vestibulaire fluctuant étiqueté maladie de Menière pourrait remettre en cause le diagnostic et orienter le clinicien vers une autre étiologie : tumorale, inflammatoire ou malformative. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.418 181

Admittancemétrie multifréquentielle et bodytilt

V. Franco-vidal ∗ , D. Bonnard , O. Bellec , V. Darrouzet CHU de Bordeaux, Bordeaux, France ∗ Auteur correspondant. But de la présentation L’implication d’anomalies pressionnelles des liquides de l’oreille interne est admise comme mécanisme physiopathologique dans certaines pathologies otologiques comme la maladie de Menière (MM) ou certaines malformations de l’oreille interne. Toutefois, démontrer la présence d’une augmentation de pression de la périlymphe ou de l’endolymphe pose souvent problème en pratique clinique. L’admittancemétrie multifréquencielle a prouvé son intérêt dans ce domaine, notamment en montrant un élargissement des complexes de conductance (G) à 2 kHz chez des patients atteints de MM testés hors crises. Néanmoins, pour s’assurer que cet élargissement des complexes de G correspondait bien à une hyperpression et non à une hypopression relative postcrise, nous avons évalué l’effet de changements de position, notamment de la position en Tredelenburg (body tilt), augmentant la pression intracrânienne et donc la pression intralabyrintique sur les complexes de G à 2 kHz chez des sujets sains. Matériel et méthodes Un test de conductance à 2 kHz (G) et une mesure de la fréquence de résonance (FR) ont été réalisés chez 20 sujets sains sans antécédent otologique. Ces mesures ont été recueillies dans 3 positions : verticale, horizontale, et Tredelenburg (20◦ ). Résultats Les changements pressionnels intralabyrinthiques créé par le bodytilt ont entraîné une augmentation de la largeur des complexes de conductance à 2 kHz significative. En position verticale la moyenne de G était de 141,7 ± 56,5 DaPa, en position horizontale : 158 ± 58,3 DaPa, en position de Tredelenburg de 184 ± 69,6 DaPA (p < 0,01). La FR était augmentée par le Tredelenburg. Conclusion Ces résultats permettent de confirmer que l’élargissement des complexes de conductance à 2 kHz obser-

vés chez des patients atteints de MM testés hors crise correspond bien à une hyperpression endolabyrinthique. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.419 182

Hydrops détecté par IRM dans le bilan de vertiges périphériques récidivants G. Dumas 1,∗ , A. Attye 2 , A. Karkas 1 , J. Petrossi 1 , S. Schmerber 3 Service ORL CHU A. Michallon, Grenoble, France 2 Service Neuroradiologie, CHU A. Michallon, Grenoble, France 3 Clinatec, CEA-LETI et Clinique Universitaire ORL CHU A. Michallon, Grenoble, France ∗ Auteur correspondant.

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But de la présentation L’IRM est actuellement capable de montrer un Hydrops labyrinthique dans la maladie de Menière (MdM) et les vertiges récurrents (VR). Le but de ce travail était de déterminer lors de VPPB idiopathiques récidivants (VPPBI) et de pathologies vestibulaires périphériques récidivantes idiopathiques supposées unilatérales la fréquence d’un Hydrops labyrinthique associé, et la détermination du côté de l’atteinte. Matériel et méthodes Soixante et onze patients ont été inclus : 25 cas de MdM unilatérales définies, 26 VR isolés avec acouphène latéralisé sans surdité (Menière possible, AAO HNS), 6 VPPBI, 9 VPPB associés (VPPBA) à une MdM ou VR, 5 contrôles MdM après labyrinthectomie chimique ou décompression du sac endolymphatique. Dix sujets normaux ont servi de référence. Les participants ont été explorés en IRM 3 Tesla Gadolinium tardif séquences Vista FLAIR. Résultats La présence d’un Hydrops a été constatée dans 91 % des MdM, 82 % des VR, 86 % des VPPBA et 50 % des VPPBI. La répartition de l’Hydrops (cochléaire ; vestibulaire ; mixte) dans les différentes populations a été respectivement la suivante : MdM (20 % ; 35 %; 45 %) ; VR (33 % ; 34 % ; 33 %) ; VPPBA (25 % ; 25 % ; 50 %) ; VPPBI (50 % ; 50 % ; 0 %). Un hydrops bilatéral a été constaté dans 36 % des MdM ; 38 % des VR ; 35 % des VPPBA et 0 % des VPPBI. La corrélation côté hydrops constaté en IRM et côté pathologique supposé cliniquement a été de 100 % pour VPPBI ; 80 % pour MdM (erreur de côté dans 20 % des cas) ; 72 % pour VR (contradiction avec le côté de l’acouphène dans 28 % des cas). Conclusion La MdM se présente comme une maladie chronique volontiers bilatérale à expression unilatérale prédominante en fonction d’un seuil de déclenchement. L’hydrops est un facteur commun à bon nombre de pathologies vestibulaires récurrentes bénignes idiopathiques. Nous évoquons l’hydrops comme étiologie possible du VPPB idiopathique récidivant et du VPPBA. La recherche d’un hydrops et son identification actuellement accessible à l’IRM fait naitre un espoir dans la détermination du caractère « certain » du diagnostic de Menière sous réserve de validation de la technique d’examen, de son accessibilité et de la possibilité future de l’effectuer également en IRM 1.5 Tesla. La visualisation fréquente d’un hydrops labyrinthique à l’IRM dans des pathologies vestibulaires récidivantes autres que le Menière suggère d’en redéfinir leur cadre nosologique. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.420 183

Résultats vestibulaires à long terme de la labyrinthectomie chimique lors de la maladie de Ménière invalidante P. Junet 1,∗ , G. Dumas 1 , J. Petrossi 1 , S. Schmerber 2 Clinique Universitaire ORL CHU A. Michallon, Grenoble, France

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