A22 (4 patients étant un échec de suspension laryngée) avec une fistule trachéo-cervicale comme complication majeure. Elle est retrouvée chez 75 %. La reprise de l’alimentation per os a été possible chez 75 %. Conclusion.— Suspension laryngée et diversion trachéale sont une option considérable dans la prise en charge des troubles de déglutition. La radiothérapie préalable est un facteur important d’échec et de survenue de complications. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.054 053
Hypertonie du sphincter supérieur de l’œsophage. Diagnostic et traitement. Apport de la toxine botulinique. Étude à propos de 68 patients D. Korchia a,∗ , D. Robert a , O. Roche b , B. Amy De La Breteque b , J. Lesbros b , M. Grandval b a CHU Timone, Marseille, France b Les 2 Tours, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— Rapporter notre expérience du diagnostic et du traitement des hypertonies du sphincter supérieur de l’œsophage par l’injection intramusculaire de toxine botulinique dans le muscle cricopharyngien. Matériels et méthodes.— Soixante-huit patients porteurs d’une hypertonie du sphincter supérieur de l’œsophage ont bénéficié d’un bilan diagnostique qui a toujours comporté au moins un radiocinéma des voies aérodigestives. Les étiologies les plus fréquentes étaient les accidents neurovasculaires, les suites de chirurgie pharyngolaryngées et cervicales et les problèmes de réhabilitation vocale par voix œsophagienne après pharyngolaryngectomie totale. Le traitement a consisté en l’injection de toxine botulinique (100 UI de Dysport ou 25 UI de Xeomin) dans le muscle cricopharyngien sous œsophagoscopie chez 66 patients et, par voie externe transcutanée, chez deux patients à l’ouverture de bouche réduite. Le suivi moyen a été de 19 mois, le nombre totale de procédures de 137. Résultats.— Soixante-deux patients ont été améliorés lors de la première injection. Cette amélioration a débuté au huitième jour en moyenne, avec des écarts importants variant de trois à 30 jours. La reprise alimentaire a été partielle le plus souvent, et a été totale dans plus de 35 % des cas. La durée moyenne de l’efficacité thérapeutique a été de 145 jours. La réinjection a été réalisée chez la plupart des patients. Chez six patients, le traitement initial n’a pas amélioré la symptomatologie et une réinjection à trois mois a été réalisée avec des doses de toxine augmentée de 20 %. Deux patients ont pu être ainsi améliorés. Les effets secondaires retrouvés proviennent de la diffusion de la toxine vers la filière laryngée ou du relâchement excessif du sphincter supérieur de l’œsophage. Conclusion.— La toxine botulinique est un des traitements de choix de l’hypertonie du sphincter supérieur de l’œsophage. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.055 054
Hypersialorhée et toxine botulinique. Résultats à propos de 59 patients injectés D. Korchia a,∗ , D. Robert a , L. Vivarrat Perrin b , J. Vaillant a CHU Timone, Marseille, France b Hôpital privé Clairval, Marseille, France ∗ Auteur correspondant.
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But de la présentation.— Présenter les différents tableaux cliniques et étiologiques des hypersialorhées. Rappeler la physiologie de la sécrétion salivaire. Décrire les modalités thérapeutiques médicales et chirurgicales. Insister sur l’intérêt du traitement par injection échoguidée de toxine botulinique dans les glandes salivaires.
Matériels et méthodes.— On note que 59 patients porteurs d’une hypersialorhée pathologique ont bénéficié d’injections échoguidées de toxine botulinique dans les glandes salivaires, parotides et sous-maxillaires. Les étiologies les plus fréquentes étaient les hypersialorhées secondaires à un accident vasculaire cérébral ou présent chez un adulte ou un enfant IMC. Huit patients ont également bénéficié d’un traitement par toxine botulinique pour accélérer la guérison d’un pharyngostome rebelle après pharyngolaryngectomie totale. Résultats.— L’amélioration des symptômes est évaluée à partir d’éléments objectifs, soit liés à l’hypersialorhée (comptage des compresses et ou des bavoirs, fréquence des aspirations), soit liés à la durée de cicatrisation du pharyngostome. Elle est retrouvée chez 83 % des patients. Si une seule injection suffit chez les patients porteurs d’un pharyngostome, dans tous les autres cas, plusieurs injections ont été réalisées, avec une période moyenne de 5,2mois. Les effets secondaires retrouvés se résument aux troubles de la déglutition après diffusion de la toxine au niveau du plancher buccal ou à l’aggravation de pathologies buccodentaires après assèchement excessif. Conclusion.— L’injection échoguidée de toxine botulinique dans les glandes salivaires, parotides et sous-maxillaires, est un traitement de choix dans la prise en charge des hypersialorhée. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.056
Rhinologie Rhinologie — Cancérologie 13 octobre 2012 14 h 30 — 16 h 00 Salle : 342A 055
Dépistage des cancers de sinus chez 984 salaries exposes aux poussières de bois F. Jegoux ∗ , S. Leble , V. Leloix , C. Verger CHU Pontchaillou, Rennes, France ∗ Auteur correspondant.
But de la présentation.— L’objectif primaire de l’étude a été de dépister des cancers de l’ethmoïde dans une population exposée aux poussières de bois. Les objectifs secondaires ont été de définir l’incidence des symptômes rhinosinusiens et des images pathologiques dans cette population. Matériels et méthodes.— L’étude a été prospective multicentrique non randomisée sur une durée de deux ans. La population cible était constituée de salariés dont l’exposition aux poussières de bois a débuté, il y a 20 ans ou plus, sous réserve d’une exposition cumulée supérieure ou égal à quatre ans. Un recueil des données épidémiologiques, de l’anamnèse de pathologie professionnelle et d’ORL a été réalisé pour chaque patient. Un examen ORL comportant une nasofibroscopie a été réalisé chez tous les sujets. Une imagerie a été réalisée chez 286 sujets. Résultats.— Les données ont été saisies pour 934 salariés. Il s’agissait d’hommes dans 99 % des cas et âgés en moyenne de 49 ans. Le nombre moyen d’années d’exposition aux poussières de bois cumulées a été de 29,5 années ; 51 % des salariés travaillaient dans le secteur de la construction (charpentiers, menuisiers, BTP) et plus de la moitié des salariés travaillaient en ateliers. Les symptômes ORL ont été une obstruction nasale (25,1 %), une rhinorrhée claire (18,6 %) et des éternuements (18,5 %), des larmoiements (9,9 %), des épistaxis répétées (9,9 %) et des troubles de l’odorat (7,5 %). Ces symptômes étaient bilatéraux ou à bascule dans 92,9 % des cas. La nasofibroscopie a retrouvé une rhinorrhée aqueuse (7,4 %), une polypose nasosinusienne (18,4 %), une hypertrophie turbinale (3,3 %),