Présentations affichées / Médecine Nucléaire 39 (2015) 218–259 P003
Influence de la fenêtre d’énergie DU Tc-99m d’une acquisition TEMP sur la qualité de l’image M.Z. Allouche , S.E. Hannoufa , G. Chalal , E.M. Haffaf Hôpital Central de l’Armée (HCA), Alger, Algérie Objectifs Le but de ce travail est d’évaluer l’influence sur l’uniformité des images TEMP de deux paramètres liés à la fenêtre d’énergie du Tc-99m. Les paramètres testés sont la largeur de la fenêtre d’acquisition, ainsi que le décalage de cette dernière par rapport au pic photo-électrique. Matériels et méthodes Une source ponctuelle de Tc-99m (0,8 mCi environ) est placée à 2,7 m des deux détecteurs de la TEMP/TDM type Brightview (Philips). L’activité de cette source doit produire un taux de comptage dans la gamme de 25 Kc/s à 50 Kc/s sur chaque détecteur. L’uniformité intégrale (UI), l’uniformité différentielle des lignes (UDL) et les colonnes (UDC) ont été obtenues pour des largeurs de fenêtre d’énergie de 5, 10, 15, 20, 25 et 30 %. De même, une fenêtre d’énergie de 20 %, centrée à 130, 135, 140, 145 et 150 keV, a été utilisée pour l’estimation de l’influence du décalage de la fenêtre. Résultats Les valeurs calculées en pourcentage des UI, UDL et UDC, pour le champ de vue utile (UFOV) et le champ de vue central (CFOV), montrent une baisse de l’uniformité dans la gamme de la largeur de la fenêtre d’énergie entre 5 et 15 % et entre 20 et 30 %, ce qui indique une dégradation de la qualité des images. Par ailleurs, on constate une nette amélioration de l’uniformité dans la gamme de 15 et 20 %. De plus, les résultats du décalage de la fenêtre d’énergie du Tc-99m présentent une uniformité intégrale inférieure à 2,5 % (norme NEMA) dans la gamme de décalage de −3 keV et +3 keV par rapport à la valeur de 140 keV. Conclusions La valeur optimale de l’uniformité est obtenue pour les largeurs de fenêtre d’acquisition pour le Tc-99m se situant entre 15 et 20 %. Par ailleurs, un décalage de la fenêtre d’acquisition par rapport au pic du Tc-99m supérieur à ± 3 keV peut dégrader sensiblement l’uniformité des images de la gamma caméra. Un contrôle de qualité hebdomadaire de l’uniformité doit être scrupuleusement effectué. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2015.03.050 P004
Automatisation du traitement des images acquises pour la détermination des sites de séquestration des plaquettes A. Fiedler 1 , S. Reuze 2 , D. Bourhis 3 , F. Blanc-Beguin 3 , P.Y. Salaun 3 1 Pharmacie, CHRU de Brest, Brest 2 Université du Maine, Le Mans 3 Médecine nucléaire, CHRU de Brest, Brest Objectifs Le changement de l’une de nos ␥ caméras a été l’occasion de créer un nouveau programme de traitement des images acquises lors d’une détermination des sites de séquestration des plaquettes. Le but était de simplifier le traitement des images en l’automatisant au maximum et d’homogénéiser les critères d’interprétation au sein du service. Matériels et méthodes La première étape a consisté en une recherche bibliographique permettant de recenser les différents moyens d’expression et d’interprétation des résultats. Une sélection de critères qui nous paraissaient importants pour le diagnostic a été faite et présentée en staff (médecins nucléaires, radiopharmacien, radiophysiciens, internes) pour validation. Le nouveau programme a été écrit en script imageJ. Les ROIs sont dessinées par l’opérateur sur le foie (F) la rate (R) et le cœur (C) et le bruit de fond. Les images de dynamique précoces et tardives sont automatiquement recalées entre elles par transformation affine. Une correction de la décroissance radioactive ainsi qu’une correction de l’activité circulante sont appliquées. Des courbes en fonction du temps sont tracées (F/F0 ; R/R0 ; R/F). En dernier lieu, les manipulateurs en électroradiologie médicale ont été formés à l’utilisation de ce nouveau programme. Résultats L’élaboration de ce programme a permis de supprimer le repérage des organes à j−3, d’automatiser le recalage des images acquises pendant
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5 jours pour un meilleur placement des ROIs. Les critères d’interprétation retenus sont les rapports R/F, F/F0 , R/R0 avec 0,8 < R/R0 < 1,2 et 0,8 < F/F0 < 1,2 comme critères de normalité. Conclusions La création du nouveau programme de traitement des images et la révision des critères d’interprétation ont permis de réduire la durée de l’examen, de faciliter le traitement des images et d’harmoniser les critères d’interprétation. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2015.03.051 P005
Optimisation du temps d’acquisition en scintigraphie planaire à l’111In grâce au traitement d’image Oncoflash® D. Bourhis , P. Thuillier , P. Robin , P.Y. Le Roux , P.Y. Salaün , R. Abgral Médecine nucléaire, CHRU de Brest, Brest Objectifs Le traitement Oncoflash® commercialisé par Siemens est basé sur la méthode Pixon® . Cette dernière permet un lissage spatialement corrélé aux variations de signal, sans perte de résolution spatiale. L’objectif est de vérifier sur fantôme que ce traitement permette de réduire de moitié le temps d’acquisition à qualité image égale dans le cas de scintigraphies à l’111 In. Matériels et méthodes Un fantôme NEMA NU2-2007 a été utilisé. Les sphères étaient remplies d’une concentration de 5 MBq.L−1 d’111 In. Les rapports de concentration sphère/fond étaient de 40:1, 20:1 et 10:1. Les acquisitions ont été réalisées sur une gamma caméra Siemens Ecam en mode planaire durant 30 min, 15 min et 7 min 30. L’analyse quantitative de la qualité image a été réalisée en termes de rapport signal sur bruit (SNR), contraste sur bruit (CNR) et de résolution spatiale (RS). Une analyse statistique de détectabilité a été également réalisée. Un programme informatique plac¸ait aléatoirement une image contenant une sphère chaude à peine visible et 3 images de bruit, pour 3 sphères chaudes différentes, sur les acquisitions de 15 min non traitées, 7 min 30 + Oncoflash® et 7 min 30 non traitées. Vingt-sept lecteurs devaient choisir l’image de la sphère parmi celles de bruit. Le pourcentage de bonnes réponses a été calculé. Résultats Il n’a pas été observé de différence significative entre les images acquises en 30 min non traitées et 15 min + Oncoflash ni entre celles de 15 min non traitées et 7 min 30 + Oncoflash, du point de vue du SNR et du CNR pour les 3 rapports d’activité. La RS est stable sur l’ensemble des acquisitions traitées ou non. L’analyse de détectabilité donne, respectivement, les taux de réussite suivants : 15 min non traitées : 92 %, 58 % et 38 %, 7 min 30 + Oncoflash® : 96 %, 58 % et 42 %, 7 min 30 non traitées : 84 % 34 % et 19 %. Conclusions Cette étude sur fantôme montre une excellente corrélation entre les images rapides traitées par Oncoflash® et les images standards non traitées. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2015.03.052 P006
Estimation de la masse maigre à partir d’un champ d’acquisition limite en TEP/TDM pour améliorer la quantification du 18F-fluorodesoxyglucose P. Decazes 1 , D. Métivier 2 , J.N. Talbot 2 , K. Kerrou 2 1 Université Paris Descartes et AP–HP, Médecine Nucléaire, Hôpital Cochin, Paris 2 Médecine Nucléaire, Hôpital Tenon, AP–HP, Paris Objectifs Le SUL (standardized uptake lean mass), calculé à partir de la masse maigre, est indispensable lors des évaluations thérapeutiques suivant les critères PERCIST 1.0 en tomographie par émission de positons couplée à la tomodensitométrique (TEP/TDM) au 18F-Fluorodeoxyglucose (18F-FDG). Patients et méthodes Nous avons évalué chez 184 patients une technique semi-automatique de mesure de la masse maigre à partir des données de la TDM embarquée, de la TEP/TDM avec un champ d’acquisition standard, du vertex jusqu’à mi-cuisse. Cette technique, que nous avons programmée pour le