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SFE Toulouse 2012 / Annales d’Endocrinologie 73 (2012) 386–411
ment à cause de la mauvaise observance du traitement chez ces malades qui ont un SPH élevé. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.993 P441
Apport de l’accompagnement par des infirmiers dans l’amélioration du contrôle du diabète de type 1 chez les adolescents, un essai clinique randomisé B. Kassaï a , M. Rabilloud b , D. Terral c , C. Didier-Wright d , C. Dumont e , G. Cottancin f , M. Plasse g , G.P. Jeannoel h , J. Khoury i , P. Bougneres j , C. Bony k , J. Drai l , M. Nicolino m a Centre d’investigation clinique de Lyon, Lyon, France b Service de biostatistiques des Hospices Civils de Lyon, Lyon, France c Service de pédiatrie, CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France d Service de pédiatrie, hôpital d’Annecy, Annecy, France e Service de pédiatrie, hôpital de Vienne, Vienne, France f Service de pédiatrie, centre hospitalier de Sallanches, Sallanches, France g Service de pédiatrie, centre hospitalier d’Albertville, Albertville, France h Service de pédiatrie, hôpital de Roanne, Roanne, France i Service de pédiatrie, centre hospitalier de Hyères, Hyères, France j Service d’endocrinologie pédiatrique, hôpital Saint-Vincent-de-Paul, AP–HP, Paris, France k Service de pédiatrie, centre hospitalier d’Annonay, Annonay, France l Unité de biochimie métabolique et moléculaire, fédération de biochimie, centre Hospitalier Lyon-Sud, Lyon, France m Service d’endocrinologie pédiatrique, hôpital Femme-Mère-Enfant, Lyon, France Le traitement intensif du diabète de type1, quelle que soit sa forme, ne permet pas toujours d’atteindre l’objectif d’équilibre métabolique avec un taux d’HbA1c < 7 %, notamment chez les adolescents. Le « coaching » paramédical est une aide possible à l’amélioration de l’équilibre glycémique chez ces patients. L’objectif est de montrer l’intérêt d’un accompagnement infirmier pour contrôler de fac¸on régulière et durable le diabète des adolescents et améliorer l’acceptation du diabète et l’équilibre glycémique. Le critère de jugement est l’évaluation de la baisse du taux d’HbA1c, 12 mois après traitement. Il s’agit d’une étude multicentrique, randomisée, contrôlée, en groupes parallèles comparant deux stratégies : suivi habituel (visites trimestrielles chez le médecin) versus suivi complémentaire (visites trimestrielles + visites mensuelles et appel par des infirmières tous les 15 jours). 300 patients de 12 à 17 ans, ayant un diabète de type 1 diagnostiqué depuis plus d’1an et un taux d’HbA1c > 8 % devaient être recrutés (150/bras). Entre 03/2007 et 12/2010, 77 patients ont participé à l’étude. Données à l’inclusion : 52,6 % de garc¸ons, âge moyen : 14,5 ans, poids moyen : 55,0 kg, taille moyenne : 1,62 m, IMC moyen : 20,72. Valeur HbA1c à j0, tous groupes confondus : 10,14 % (7,30–15,30) ; valeur à 12 mois : 9,76 % (6,30–14,60), soit une différence de –0,28 % entre j0 et M12. Les résultats finaux ne sont pas encore disponibles ; la comparaison des données par groupes de traitements sera présentée lors du Congrès. Outre une tendance à l’amélioration de l’HbA1c, cette étude a permis de mettre en valeur la difficulté de la faisabilité de ce type de suivi sur le terrain. Les raisons des échecs seront analysées pour proposer des recommandations adaptées au cas par cas, selon le type de patient. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.994 P442
Association pseudoxanthome élastique et diabète type 1 à propos d’un cas D. Kaffala , H. Ouertani , N. Hbaili , M. Antit , M. El Banna , N. Ghouli , A. Dorai , A. Jaidane , C. Zouaoui , B. Zidi Hôpital Militaire Principal d’Instruction de Tunis, Tunis, Tunisie Le pseudoxanthome élastique (PXE) est une maladie héréditaire se résumant en une dysplasie généralisée du tissu élastique caractérisée par une hétérogénéité clinique avec diverses localisations, dont les principales sont cutanées, oculaires
et artérielles. Sa prévalence est estimée à 1/100 000. L’association avec un diabète n’est pas connue. Nous rapportons le cas d’une association diabète type 1 et PXE. Il s’agit d’une patiente âgée de 22 ans, issue d’un mariage consanguin, aux antécédents familiaux de diabète type 1 chez le père, de type indéterminé chez la mère. Elle est diabétique type 1 depuis 7 ans en déséquilibre chronique, avec complications infectieuses multiples, et au bilan de retentissement une néphropathie diabétique stade III. Un PXE fut suspecté devant des lésions cutanées des plis de flexion à type de papules jaune-citrin avec des stries angioïdes au fond d’œil. Une biopsie cutanée a été réalisée montrant des anomalies ultrastructurales spécifiques. Par ailleurs, pas d’atteinte cardiovasculaire au moment du diagnostic. L’association diabète type1 et PXE mérite d’être connue et ceci d’une part pour pouvoir contrôler les facteurs de risque et ainsi freiner l’évolution des complications cardiovasculaires et d’autre part pour pouvoir fournir des conseils génétiques. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.995 P443
Insulinothérapie et prise de poids
E. Khadraoui ∗ , C. Amrouch , S. Doghri , A. Temessek , H. Jamoussi , S. Blouza Institut national de nutrition de Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Objectif.– Le but de cette étude est d’évaluer la prise de poids des diabétiques de type 2 après instauration de l’insulinothérapie. Patients et méthode.– Il s’agit d’une étude prospective intéressant 94 patients diabétiques de type 2 devenus insulino-nécessitants. Quarante-sept patients ont été mis sous insuline conventionnelle et 47 patients ont été mis sous analogues. Les patients ont été suivis pendant 1 an. Résultats.– L’âge de moyen de nos patients est de 59,1 ± 10,3 ans avec une ancienneté moyenne de diabète de 9,08 ± 5,8 ans, un indice de masse corporelle moyen de 29,7 ± 6,2 kg/m2 et une HBA1c moyenne de 11,5 ± 2,8 %. Trois mois après l’instauration de l’insuline, la prise de poids moyenne était de 2,98 ± 4,2 kg, après 6 mois elle était de 4,52 ± 4,93, et après 1 an elle était de 5,72 ± 4,83 kg. La prise de poids est significativement moins élevé pour les patients mis sous analogues (p = 0,001). Par ailleurs la prise de poids est corrélée à la dose d’insuline (p < 0,001), au nombre d’injections (p < 0,001), et à la variation d’HBA1c (p = 0,001). Discussion.– Nos résultats montrent une prise de poids supérieure à celle retrouvée dans les données de la littérature, ceci s’explique probablement par le fait que nos patients ont un plus mauvais contrôle métabolique avant l’instauration de l’insuline. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2012.07.996 P444
Impact de l’hypertension artérielle sur la rétinopathie diabétique S. Mimouni ∗ , K. Ouerdane , M. Frioui , A. Boudiba Service de diabétologie, CHU Mustapha Pacha, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant.
Objectifs.– – évaluer la responsabilité de l’hypertension artérielle dans la survenue de la rétinopathie diabétique ; – analyser la corrélation entre le degré de déséquilibre tensionnel et le stade de la rétinopathie, ainsi que son aggravation ultérieure. Matériels et méthodes.– Étude rétrospective réalisée sur 300 diabétiques hospitalisés et comparaison des 2 groupes de 150 malades « hypertendus » et « non hypertendus » ayant tous bénéficié d’un fond d’œil. Résultats.– La fréquence de l’HTA sur le nombre total de diabétiques admis dans notre service entre 2008 et 2010 représente 26,55 %. Parmi nos patients : 57 % sont des femmes pour 43 % d’hommes ; l’âge moyen = 45 ans ; 46 % de nos patients n’avaient pas de RD, dont 33,33 % parmi eux sont hypertendus et 66,66 % sans HTA.