Intérêt de la grille SEGA aux urgences dans la décision d’hospitalisation des personnes âgées

Intérêt de la grille SEGA aux urgences dans la décision d’hospitalisation des personnes âgées

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A122 arrive ´e aux urgences, les examens de « de ´brouillage », ainsi qu’un contact pre ´alables avec les services de spe ´cialite ´ restent l’exception. Notre SU est de fait une porte d’entre ´e a ` l’ho ˆpital. Trois carences sont mises a ` jour : l’absence d’anticipation dans les EHPAD, les insuffisances de notre e ´quipe d’urgentistes dans la prise en charge diagnostique et les difficulte ´s de notre e ´tablissement a ` admettre ces patients institutionnalise ´es. doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.133 220 ´ Evaluation des pratiques professionnelles : qui sont les ´decins du re ´seau de soin du centre hospitalier de me Seclin ? C. Schol, F. M’Bark, M. David, P.E. Top, N. Galiegue, R. Zidani, P. Choquet, T. Hereng Service des urgences, centre hospitalier de Seclin, Seclin, France ´valuation ; Urgentiste ; Profil ´s. — E Mots cle Introduction. — L’ho ˆpital est de ´positaire d’un outil. Le me ´decin ge ´ne ´raliste est au centre du dispositif de re ´gulation de la demande de soin. Comment perc¸oivent-ils l’ho ˆpital ? ´thode et population. — Nous avons re Me ´alise ´ une e ´tude prospective aupre `s des me ´decins de ville sur la zone de chalandise du centre hospitalier de Seclin. Dans un premier temps, 374 questionnaires ont e ´te ´ adresse ´s sur la pe ´riode de mai a ` juin 2007, puis une relance te ´le ´phonique a eu lieu au mois d’octobre 2007. Cette population concerne 64 communes. Cent quarante-deux questionnaires ont e ´te ´ retourne ´s et exploite ´s, soit un taux de retour global de 37,96 %. (indice de confiance :  0,081). ` la vue de cette enque ´sultats. — A Re ˆte, le partenaire de ville est un homme (79 %) (sex-ratio est de 2,7) de 51 ans, qui exerce en milieu urbain (57 %) depuis une vingtaine d’anne ´es. Il a un re ´seau de spe ´cialistes en ville bien structure ´ (87 %) auquel il fait appel en premie a son `re intention. Il tient ` ho ˆpital, surtout pour la qualite ´ de son plateau technique (62 %) plus que pour des raisons personnelles. Les me ´decins de ville (100 %) disent adresser leurs patients aux urgences avec un courrier et (95 %) des me ´decins disent recevoir le courrier de sortie des urgences. Ces me ´decins sont satisfaits de la prise en charge de leurs patients (96 %) et de la cohe ´rence du discours tenu aux urgences. Discussion. — Cette description caricaturale et simpliste de la vision du me ´decin de ville, de l’ho ˆpital est assez e ´loigne ´e de la re ´alite ´. Ce travail a permis d’identifier des proble ´matiques qui alors e a l’organisation du SAU. Le me ´chappaient ` ´decin de ville contacte l’urgentiste en pre ´sence de son patient, il souhaite des re ´ponses courtes, rapides. Il veut e ˆtre lie ´ aux conclusions et de ´cisions de `s la sortie du patient du centre hospitalier ; re ´cupe ´rer les examens et re ´sultats des investigation du parcours de soin (ECG, biologie, radiologie. . .). Un effort doit e ˆtre apporte ´ sur la qualite ´ de la re ´daction et des informations du courrier de sortie. Conclusion. — Cette de ´marche s’inscrit dans une volonte ´ de s’approprier l’EPP par les urgentistes du SAU du centre hospitalier de Seclin. La filie `re de soins ambulatoires a e ´te ´ re ´organise ´e. Un senior re ´fe ´rent peut e ˆtre joint par le confre `re de ville. La mise en place d’un formulaire informa-

Re ´sume ´s tise ´ est remis au patient, ainsi qu’une copie des examens paracliniques re ´alise ´s aux SAU. Des e ´tudes transversales sont en cours pour des rencontres villes/ho ˆpital type se ´minaire, dans le cadre d’e ´tude de dossiers, cas clinique. doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.134 221 ´re ˆt de la grille SEGA aux urgences dans la de ´cision Inte ´es d’hospitalisation des personnes ˆ age A. Billebaut, C. Rougier, C. Maurin, J. Schmidt ˆle urgences et laboratoire de the ´rapeutique, CHU et Po ´ de me ´decine, Clermont-Ferrand, France faculte ´s. — Ge Mots cle ´riatrie ; Grille ; SEGA Le vieillissement de la population entraıˆne une recrudescence d’admissions de personnes a ˆge ´es (PA) dans les structures d’urgences. En l’absence d’outils d’e ´valuation de la de a risque, sont parfois renvoye ´pendance, ces PA, ` ´es a ` domicile ` a tort et rapidement re ´admises. La grille Short Emergency Geriatric Assessment (SEGA) a e ´te ´ e ´labore ´e en 2003. Le score obtenu ` a partir du volet A de cette grille classe les patients en trois groupes (peu ge ´riatrique, moyennement ge ´riatrique et ge ´riatrique) permettant d’adapter les conditions de sortie. L’objectif de notre travail est d’e ´valuer l’inte ´re ˆt de cette grille en terme d’utilite ´ dans la de ´cision chez des PA de plus de 70 ans admises aux urgences. ´riel et me ´thodes. — Nous avons re Mate ´alise ´ une e ´tude prospective avec un suivi de trois mois. Les crite `res d’inclusion e ´taient l’a ˆge (> 70 ans) et l’admission dans notre structure d’urgences. Les crite `res de non inclusion e ´taient l’impossibilite ´ de renseigner la grille SEGA (coma, refus. . .) ou la non re a un ou trois mois (refus, ´ponse au rappel te ´le ´phonique ` perdu de vue). Les PA devaient, le jour de l’admission, re ´pondre aux questions de la grille SEGA. Le score n’e ´tait pas communique ´ a ` l’urgentiste pour ne pas influencer sa de ´cision d’orientation. Les patients e ´taient ensuite contacte ´s par te ´le ´phone un et trois mois apre `s l’admission, directement ou par un interme ´diaire (proche, me ´decin traitant), afin de connaıˆtre leur devenir (toujours hospitalise ´s, institutionnalise ´s, a ` domicile. . .). Le crite `re de jugement portait sur le bien fonde ´ de l’orientation initiale (sortie, hospitalisation) eu e ´gard au niveau de fragilite ´e ´value ´ par la grille SEGA. ´sultats. — Les 346 patients inclus ont e Re ´te ´ re ´partis en trois groupes SEGA et le jour de l’entre ´e, 75 % des patients ont e ´te ´ hospitalise ´s. L’analyse statistique fait apparaıˆtre que l’appartenance ` a l’un des trois groupes SEGA et la valeur absolue du score SEGA ne sont pas pre ´dictives des e ´checs de prise en charge (renvoi ou hospitalisation ` a tort). Conclusion. — L’ame ´lioration de la prise en charge des PA passe autant par la bonne de ´cision d’orientation aux urgences que par un de ´pistage plus re ´pandu des patients a ˆge ´s fragiles en amont de l’adressage aux urgences et relevant du champ d’action de la me ´decine ge ´ne ´rale. La grille SEGA dont le temps de remplissage avoisine 20 minutes n’apparaıˆt pas comme un outil d’utilisation aise ´e et suffisamment sensible pour s’inscrire dans notre quotidien d’urgentiste. doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.135