inte~ention medico-psychologique en milieu scolaire apr&s une tentative de suicide ou un suicide D. Fayolet psychologue
clinicienne, service de ,o4dopsychiatrie, CHU
Necker- &fonts-Ma/odes,
Paris,
France
>jmedico-psychologique,
Depuis juillet 1995, une C
travaillant en
liaison avec les Samu, a Btk mise en place par les Pouvoirs publics afin d/assurer la prise en charge de I/entourage.
Des collaborations pedopsychiatrie incidents
avec des unites ont permis
ou accidents
de
de gerer les
concernant
jeunes, enfants et adolescents.
les
C’est dans
- de faire parler de ce qui s’est passe pour Maintenant
soulager... Qu’ont-ils des
pens& ressenti,
actuellement
Cd amen& a intervenir
- d’attenuer
en milieu scolaire
culpabilid,
au moment
Ainsi,
ressentent-ils
les sentiments ~impuissance,
seconde,
une
au moment
negatifs
de
d’echec ;
2000,
dam
un
fille
de
B prendre
va enjamber
la balustrade
en tours,
et se jeter dans
chez
d’enlever
jeune fille), de mettre des filets de protection. donne
quand
en milieu
scolaire
quP son mal-Ctre,
l’entourage
en ressent
chaussee et aura n settlement
refuse
ture de la machoire. classe d’entrer
n’ont
rien
Par miracle,
elle
)) une frac-
Les &eves de sa vu,
; trois professeurs
ils venaient ont vu la
sa depression,
mais
donnaient
lieu a
de consulter,
une emotion
violente,
m$me chez ceux
qui n’avaient rien vu, B un sentiment culpabilite,
d’impuissance,
a la peur
jeune fille se jeter dam le vide. L’infir-
qu’un tel tvtkement
mike,
D’oh l’importance : - du debriefing pour les enseignants
le mCdecin scolaire, les pompiers
sont appeks. demain,
Nous
aupres
intervenons
des enseignants,
le lenpour
un debriefng.
JOURNAL
DE PtDiATRlE
pour les &&es de la classe ou les proches les enseignants
ET DE PUCRICULTURE
no 8 - 2001
eux-mCmes)
hi fait par ;
un grand
se
soit
Rencon-
les camarades,
leur permettre
est essentiel.
ce jeune
accompagne.
trer les enseignants,
tout senti-
11 est important
entourant
pris en charge,
d’interroger, et
ou ailleurs,
de culpabilite.
que le groupe
parents,
se reproduise.
de la jeune fille (ce debriejnga
Le but est alors :
de
ment
un jeune
la mort ou tente de se la donner
culaire, le fait que la jeune fille avait Cvo-
du Y&age.
les casiers (et
ce sont eux qui ont sauve ta
En conclusion,
avec un passage a l’acte brutal et specta-
le
les signes
avant-coureurs possibles ; - de recadrer : ainsi des parents ont Ccrit pourtant
la confrontation
ce que represente
tombe sur les casiers install& au rez-de-
I’escalier,
B tenir avec
l’adolescent,
pour proposer
en charge ~ndividuellement.
Dans le cas present,
(implication
: conduite
les suites possibles,
jeune d’entrer
les parents
par procuration)
suicide
?
- d’informer sur les symptomes ; - de reperer les sujets les plus vulnerables
fin novembre parisien,
- d’informer
leurs enfants, le fait den parler avec eux,
possibles
suicide. IycCe
que
faits,
ce cadre-la, entre autres, que nous avons apt& une prise d’otages (Clichy, 1996), des agressions sexuelles, des tentatives de
et plus tard.
les
de s’exprimer,
des verbaliser
ses doutes,
11 ne faut surtout
pas pen-
ser que G
on en parle, mieux p
vaut )) ;
silence
c’est le
le plus lourd
porter.
495
a