Kyste hydatique tubaire unilatéral : à propos d’un cas

Kyste hydatique tubaire unilatéral : à propos d’un cas

Disponible en ligne sur ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 435–442 SFE Nancy 2018 Posters publiés Gonades – Rep...

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Disponible en ligne sur

ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 435–442

SFE Nancy 2018 Posters publiés

Gonades – Reproduction夽

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Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) : exploration hormonale et métabolique

Anneau du chromosome Y en mosaïque : étude clinique et cytogénétique à propos d’un cas

Dr R. Makhlouf a,∗ , Dr M. Naifar a , Dr F. Hadjkacem b , A. Ben Ghozlen a , Pr K. Chaabouni a , Dr E. Smaoui a , Dr K. Jmal a , Pr M. Abid b , Pr F. Ayadi a a Laboratoire de biochimie, CHU Habib Bourguiba Sfax, l’UR 12ES17, faculté de médecine de Sfax, Sfax, Tunisie b Service d’endocrinologie, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Makhlouf)

Dr M.A. Bouhlel (Résident) Génétique médicale, Sfax, Tunisie Adresse e-mail : b ou [email protected]

Introduction Le SOPK est un trouble endocrinien fréquent chez la femme. Il associe une hyperandrogénie, des troubles du cycle, une insulinorésistance et une dyslipidémie. Notre objectif est de décrire les caractéristiques cliniques, hormonales et métaboliques des patientes présentant un SOPK en Tunisie. Patients et méthodes Étude rétrospective sur 7 ans (2011–2017) incluant 30 cas de SOPK suivies au service d’endocrinologie et diagnostiqués selon les critères de Rotterdam 2003. Résultats L’âge moyen était 26,7 ans entre 14 et 44 ans. Toutes les patientes présentaient un hirsutisme quotté en moyenne 14,25 ± 6,27 selon le score de Farrimane–Gallwey et associé à une spanioménorrhée (56 %), une aménorrhée (10 %) et une infertilité (16 %). Vingt-trois pour cent des patientes étaient diabétiques et 46 % avaient un IMC > 30 kg/m2 . Des signes d’insulinorésistance étaient présents chez 20 % des patientes. La testostéronémie moyenne était 0,38 ± 0,22 ng/mL. Le taux moyen de -4 androstènedione (4A) était 2,86 ng/mL, de SDHEA était 2,75 ␮g/mL, d’œstradiol était 42,43 pg/mL, de FSH était 5,63 mIU/mL et de LH était 8,75 mIU/mL avec un rapport LH/FSH égal à 1,55. Ces taux étaient augmentés chez 10 % des patientes pour 4A et chez 20 % pour SDHEA et 6,6 % avaient un taux de 17-hydroxyprogestérone > 2 ng/mL. Le syndrome métabolique était présent chez 15 % des patientes. Discussion L’exploration biologique de la fonction androgénique est une aide pour le diagnostic des SOPK et pour l’élimination des diagnostics différentiels. La recherche d’anomalies métaboliques doit être systématique. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.784

Introduction Les anomalies chromosomiques de l’Y présentent un spectre phénotypique large allant d’un phénotype féminin avec un syndrome de Turner typique à un phénotype masculin avec une ambiguïté sexuelle ou un problème de fertilité. Objectif Caractérisation cytogénétique et moléculaire d’un anneau de l’Y chez un nourrisson âgé de 3 mois à fin d’établir une corrélation génotype–phénotype. Sujet et méthodes Il s’agit d’un nourrisson présentant une ambiguïté sexuelle à la naissance (Tanner stade V). Une série d’explorations hormonales et géniques ont été réalisée à fin d’orienter le diagnostic étiologique. Résultats Le caryotype standard a révélé la présence d’un anneau de l’Y en mosaïque : avec la présence d’une lignée cellulaire à 45,X. La présence du gène SRY a été confirmée par amplification PCR. L’analyse par FISH a montré que tout le chromosome Y remanié est couvert par la peinture du chromosome Y. La PCR multiplex n’a pas montré une délétion du locus AZF. Discussion L’ambiguïté sexuelle chez les patients présentant un anneau du chromosomes Y a été essentiellement expliqué par la présence d’un deuxième clone cellulaire à 45,X. Chez notre patient le clone cellulaire à 45,X a été retrouvé avec un taux proche de celui qui a été décrit dans la littérature. Le taux d’AMH bas et la présence d’un testicule gauche et d’un dérivé Mullérien laisse suggérer la présence une dysgénésie gonadique mixte ou asymétrique. Conclusion L’ambiguïté sexuelle chez le nourrisson représente une pathologie très hétérogène sur le plan clinique et génétique nécessitant une prise en charge multidisciplinaire. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

L’auteur n’a pas précisé ses éventuels liens

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.785 P622

Kyste hydatique tubaire unilatéral : à propos d’un cas

夽 Résumés présentés lors du 35e Congrès de la Société franc ¸ aise d’endocrinologie Nancy 2018.

0003-4266/

Dr S. Belhabib a,∗ , Dr I. Bennis b , Dr S. Bensaoud b , Dr M. Tbouda a , Dr A. Fekkar a , Pr F. Zouaidia a , Pr K. Znati a , Pr A. Jahid a , Pr Z. Bernoussi a a Service d’anatomie et cytologie pathologique, CHU Ibn Sina, faculté de médecine et de pharmacie, université Mohamed V, Rabat, Maroc b Service d’endocrinologie, CHU Ibn Sina, faculté de médecine et de pharmacie, université Mohamed V, Rabat, Maroc

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SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 435–442



Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Belhabib) Introduction L’échinococcose est une parasitose largement répandue dans les pays méditerranéens, la localisation pelvigénitale chez la femme est une des plus rares. Observation Femme de 32 ans qui consulte pour des douleurs pelviennes et une stérilité secondaire. L’échographie et la TDM concluaient à des masses kystiques cloisonnés latéro-utérine gauche probablement maligne et des kystes hydatiques au niveau du foie. Une salpingectomie gauche était réalisée avec une résection des kystes hépatiques. L’examen histologique concluait à des kystes hydatiques tubaires et hépatiques, l’évolution se fait par une récidive des kystes hépatique après un an malgré le traitement antiparasitaire instauré. Discussion Le kyste hydatique tubaire est une localisation exceptionnelle. La contamination est habituellement secondaire à la rupture intra-abdominale d’un kyste hépatique ou splénique. Les formes primaires, hématogènes, sont rares. Le diagnostic repose sur les données de l’interrogatoire, de l’échographie et la sérologie. Le traitement est chirurgical, dépend du volume, du siège et des rapports des kystes. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. Déclaration de liens d’intérêts Baba A, Chaib A, Khairi H, Keskes J, Hidar M. Profil épidémiologique de l’hydatidose pelvienne : à propos de 15 cas. J Gynecol Obstet Biol Reprod 1990;20:657–60. Daaloul AW, Ben Hamouda S, Bouguerra B, Sfar R. Kyste hydatique tubaire unilatéral : à propos d’un cas. Gynecol Obstet Fertil 2010;42:123–5. https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.786 P623

Corrélation entre les paramètres biochimiques de l’hyperandrogénie et le score de Ferriman et Gallwey chez les patientes atteintes de syndrome d’OPK : à propos de 57 cas

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L’impact psychosocial de la gynécomastie chez l’adulte jeune : en utilisant l’échelle d’estime de soi de Rosenberg : à propos de 18 cas

Dr T. Bouziane ∗ , Dr N. Belmahi , Pr H. Salhi , Pr H. El Ouahabi Service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition, CHU Hassan II, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Bouziane) Objectifs La gynécomastie est un motif fréquent de consultation chez l’adolescent et l’adulte jeune pour des raisons esthétiques et/ou psychique. Le but de cette étude était de déterminer l’impact psychosocial de la gynécomastie et de sa gravité sur les adolescents et les adultes jeunes. Matériels et méthodes Étude rétrospective et descriptive portant sur 18 cas de gynécomasties, âgés de 13 à 21 ans suivis dans notre service entre 2012 et 2017. Nous avons évaluer l’impact psychosocial de la gynécomastie chez ce groupe de patients en utilisant l’échelle de l’estime de soi de Rosenberg. On a exclu des patients ayant subi un traitement chirurgical ou incapables de remplir le score. Résultats L’âge moyen des patients était de 18 ans. La gynécomastie était diagnostiquée après une évolution moyenne de 4 ans. Elle était bilatérale dans 50 % des cas ; de grade II dans 75 % d’origine pubertaire dans 50 % des cas. L’analyse des résultats a retrouvé des scores inférieurs à 25 chez 4 patients ce qui correspond à une estime de soi très faible ; une estime de soi faible chez 7 patients ; moyenne avec un score compris entre 31 et 34 chez 5 patients tandis que 2 patients gardent une estime de soi forte. La sévérité de la gynécomastie graduée n’a eu aucun effet sur les scores. Discussion La gynécomastie a un impact négatif important sur le bien-être psychosocial des adolescents touchés, notamment sur l’estime de soi. Ce qui impose un traitement précoce pour les adolescents souffrant de cette maladie, indépendamment de sa gravité. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.788

Bouziane ∗ ,

Dr T. Dr F. Chahdi Ouazzani , Pr H. Salhi , Pr H. El Ouahabi Service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition, CHU Hassan II, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Bouziane) Objectifs Le syndrome des ovaires polymicrokystiques (SOPK) est un syndrome de dysfonction ovarienne. Ses traits cardinaux sont l’hyperandrogénie et l’aspect polykystique à l’échographie. Cette étude visait à évaluer la corrélation entre les paramètres biochimiques de l’hyperandrogénie et le score de Ferriman–Gallwey (FG) chez les patientes avec un SOPK. Matériels et méthodes Étude rétrospective portant sur 57 cas de SOPK suivis dans notre service entre octobre 2009 et novembre 2017. Les patientes ont été divisées en 3 groupes : groupe 1 : patientes avec un score de FG de 8 à 16 (n = 32) ; groupe 2 : FG : 17–25 (n = 18) et groupe 3 : FG : sup à 25 (n = 7). Résultats L’âge moyen des patientes était de 24,7 ans. Les motifs de consultation sont par ordre de fréquence : l’hirsutisme (74 %), les troubles de cycles à type de spanioménorrhée péri-pubertaire (33 %), l’infertilité (15 %), l’aménorrhée secondaire (14,2 %) et plus exceptionnellement l’aménorrhée primaire (1,58 %). L’analyse des données regroupées a montré des relations statiquement significatives entre le score de FG et la delta 4 androstènedione (A4) (p = 0,01) ainsi que pour le sulfate de déhydroépiandrostérone (DHEAS) (p = 0,032). Aucune différence statistiquement significative n’a été observée en ce qui concerne les concentrations sériques de testostérone totale et le score de FG (p = 0,6). Discussion Cette méta-analyse a confirmé les associations de certains paramètres biochimiques de l’hyperandrogénie y compris les A4 et DHEAS avec le score de FG, indiquant que la mesure de ces paramètres peut être utile pour la gestion des patientes hirsutes atteintes de SOPK. Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.787

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Gynécomastie et méthotrexate : quel lien ?

Dr W. Ghaffour ∗ , Pr H. Iraqi , Pr G. Mohamed El Hassan CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (W. Ghaffour) Introduction Le méthotrexate (MTX) est le médicament de choix en première intention dans la polyarthrite rhumatoïde (PR). Les effets secondaires du méthotrexate sont multiples et bien connus. Nous rapportons une observation de gynécomastie unilatérale liée à ce médicament. Observation Patient âgé de 42 ans, suivi pour polyarthrite rhumatoïde depuis 3 ans traité initialement par salazopyrine puis MTX (avec supplémentation en folate) devant la non amélioration des signes cliniques. Deux ans plus tard, il présente une gynécomastie unilatérale non douloureuse et le patient nie tout dysfonctionnement érectile. La palpation et l’échographie des testicules sont sans anomalies, ainsi que le bilan hépatique, la TSH, la FSH, la LH, la testostérone, la prolactine, l’alphafœtoprotéine, l’ACE, et I’HCG. La gynécomastie est confirmée par l’échographie et la mammographie. Plusieurs semaines après la réduction de posologie du seul MTX, nous avons observé une régression nette puis disparition de la gynécomastie. Discussion et conclusion L’apparition d’une gynécomastie sous MTX est peu connue. C’est un effet indésirable rare du MTX. Seulement 10 cas sont rapportés dans la littérature internationale. Ce symptôme peut survenir dans les 2 semaines à 2 ans suivant l’introduction du médicament. Le MTX étant largement utilisé pour certaines pathologies auto-immunes, cet effet secondaire rare et bénin mais préoccupant, mérite d’être connu et notifié. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.789