Posters Me´thodologie utilise´e Le principe est de de´terminer pour chaque adhe´rent/ code NAF, un niveau de cotation du code Risk : 1 = faible, 2 = moyen, 3 = Fort. Le groupe cotation pluridisciplinaire/codes Risk a re´pertorie´ 478 codes NAF adhe´rents. Phase 1, cotation des Risk pour chaque NAF selon les crite`res suivants : – risques identifie´s par le PRST Iˆle-de-France : cote´s 3 (sauf pour les RPS, tous les secteurs d’activite´) ; – secteurs d’activite´s identifie´s par le PRST : cote´s 3 ; – connaissance des secteurs d’activite´ et/ou l’expertise du groupe pluridisciplinaire de cotation ; – rapprochement du code NAF avec le code AT/MP (CNAMTS) ; – prise en compte de 10 % a` 20 % des postes de travail relevant d’une SMR/ adhe´rent. Phase 2, les me´decins du travail avec les e´quipes pluridisciplinaires/centres valident la cotation des codes Risk/adhe´rents et la retransmettent avec les e´volutions demande´es au groupe de cotation. Phase 3, le groupe de cotation valide les changements, re´alise une synthe`se pour une pre´sentation annuelle a` la CMT. Une mise a` jour est faite pour les nouveaux codes NAF et/ou adhe´rents pris en compte par le service. Actions/re´sultats E´tablissement d’une cartographie « cotation code ‘‘Risk/ adhe´rents’’ ». Discussion Elle porte sur l’utilisation de la cotation dans la planification des moyens adapte´s. La cotation 3 (fort) repre´sente 18 % des adhe´rents et ge´ne`re environ 30 % des actions de pre´vention. Conclusion La cotation des codes Risk est un outil d’aide a` l’organisation dans la priorisation des actions de pre´vention adapte´e aux expositions professionnelles des salarie´s. Mots cle´s Priorite´s ; Cotation ; Risque De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs de´clarent ne pas avoir de liens d’inte´reˆts.
Des principes pratiques L’approche par la sante´ au travail dans les ESTI doit eˆtre privile´gie´e et bien diffe´rencie´e de l’approche par les risques avec le reste de l’e´quipe pluridisciplinaire. La clinique me´dicale du travail prenant comme grille de lecture l’activite´ re´elle, telle que de´finie par l’ergonomie, que ce soit lors de l’entretien du me´decin ou de celui de l’infirmie`re avec les salarie´s se de´ploie au travers de deux me´tiers qui sont amene´s a` e´changer. La confiance indispensable a` la pratique coope´rative se construit en binoˆmes. Me´decin et infirmier doivent pouvoir expliciter leurs pratiques et se donner des re`gles professionnelles, dans le re´el leur activite´ clinique, et en re´flexion en groupes d’analyse des pratiques. Parmi celles-ci, l’une d’elle est de garantir que l’infirmie`re be´ne´ficie au travers de protocoles de l’appui du me´decin qui seul est salarie´ prote´ge´, sans lequel l’infirmie`re se trouverait expose´e a` re´pondre seule a` l’employeur ou meˆme a` la direction de son SIST. Les e´crits en sante´ au travail sont le support de l’action et de la trac¸abilite´ du de´voilement et de l’accompagnement de la sante´ au travail tant pour chaque salarie´ que pour les collectifs de travail. L’e´criture commune des deux me´tiers dans le dossier me´dical de sante´ au travail est un plus petit de´nominateur commun ou` sont identifiables l’auteur et sa position. La formalisation des avis exte´rieurs est sous la responsabilite´ du me´decin du travail. La participation des IST a` l’e´laboration des e´crits pour les salarie´s, les entreprises ou les autres acteurs du syste`me de soins et la dimension de de´le´gation sont a` construire et a` re´guler par des groupes de pairs et les staffs re´guliers entre me´decins et infirmiers. Conclusion Le code de la sante´ publique est une re´fe´rence majeure pour la coope´ration de l’approche me´dicalise´e en sante´ au travail avec des repe`res d’efficience a` rechercher par les me´tiers au dela` de textes re´glementaires. Mots cle´s Coope´ration ; Me´decin ; Infirmiers ; Clinique me´dicale De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs de´clarent ne pas avoir de liens d’inte´reˆts.
http://dx.doi.org/10.1016/j.admp.2016.03.264
http://dx.doi.org/10.1016/j.admp.2016.03.265
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La coope´ration me´decin et infirmier en sante´ au travail et le DPC
Le´gislation se´ne´galaise sur les services de sante´ au travail : les difficulte´s de la mise en œuvre pratique
Alain Grossete ¨te1, Chantal Colliot2, Bernadette Berneron3, Dominique Huez4, Joe ¨lle Milliez5, Katia Wanquez6, Alain Randon4, Annie Deveaux7, Ge´rard Lucas8,*, He´le`ne Ruck9, Ve´ronique Bacle5, Huguette Martinez9, Mireille Chevalier10 1 E-pairs, Lyon, France 2 E-pairs IDEST, Lyon, France 3 E-pairs, Tours, France 4 A-SMT, Paris, France 5 SNPST, Lille, France 6 E-pairs IDEST, Poitiers, France 7 E-pairs, Paris, France 8 E-pairs, Nantes, France 9 E-pairs, Poitiers, France 10 SNPST, Poitiers, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (G. Lucas) Objet Dans les e´quipes pluridisciplinaires de sante´ au travail, la coope´ration entre les infirmiers en sante´ au travail et les me´decins du travail est un enjeu particulier car il conditionne la mission de pre´vention par l’approche me´dicale de la sante´ des salarie´s dans le cadre du code de la sante´ publique. L’application de la loi de 2011 et des de´crets a` suivre laisse la place a` des pratiques empiriques. A` partir des travaux des groupes d’analyse de pratiques entre pairs et de plusieurs colloques, E-pairs propose un ensemble de repe`res pour la construction des coope´rations des deux me´tiers dans les SIST.
Mor Ndiaye*, Mohamed Maniboliot Soumah Faculte´ de me´decine de Dakar, Dakar, Se´ne´gal *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Ndiaye) Objectif Analyser les opinions des me´decins du travail concernant la le´gislation se´ne´galaise sur les services de sante´ au travail afin d’identifier les difficulte´s. Me´thodologie Une enqueˆte qualitative par entretiens individuels semidirectifs a e´te´ mene´e aupre`s de vingt me´decins du travail en poste au niveau de trois re´gions (Dakar, Thie`s, Kaolack). Re´sultats La mise en œuvre pratique de la le´gislation sur les services de sante´ au travail, se heurte a` de nombreuses difficulte´s selon les me´decins du travail. Les difficulte´s sont lie´es a` une application partielle des dispositions le´gales par certains employeurs, aux activite´s essentiellement consacre´es aux soins, a` la minimisation des risques et de la surveillance me´dicale par certains travailleurs surtout les cadres et a` l’absence de cartographie des risques professionnels et document unique pour certains me´decins du travail. Le manque de controˆle du fonctionnement des services de sante´ au travail, l’absence de l’inspection me´dicale du travail, l’absence de sanctions des cas de manquements aux obligations le´gales et le sentiment de de´couragement note´ chez certains me´decins du travail, constituent e´galement des freins pour une mise en pratique. Conclusion Ce travail met en e´vidence de re´elles difficulte´s dans la mise en œuvre pratique de la le´gislation sur les services de sante´ au travail. La sensibilisation, la formation et l’organisation de re´unions de concertation
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