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Uro-genito-sphincterien
Anatomie de l’enceinte gbnitaux et urinaires B Parratte,
L Tam, F Vuillier,
pelvienne
J Guyot,
des organes
H Duvemoy,
G Monnier
Laboratoire d’anatomie, explorations neuromusculaires, medecine du sport, CHU Saint-Jacques, 25030 Besancon cedex, France Mots cl& : anatomie g&dtaux / suspension
I appareil / soutinement
v&icosphinctCrien I dissection
I organes
Introduction : La reeducation uro-genito-sphincterienne fait partie de I’arsenal therapeutique des troubles vesicosphincteriens. Son action depend d’un concept anatomofonctionnel complexe associant les elements de soutbnement et de suspension de I’appareil vtsicosphinctkien, lui-m&me solidaire des organes genitaux. Les structures aoatomiques impliqukes sont globalement connues et font en tout cas l’objet de descriptions classiques que I’on peut qualifier d’iteratives dans les manuels d’anatomie [l-3]. Ntanmoins, la schtmatisation de ces structures sur lesquelles reposent les principes de la reeducation reste parfois simpliste et erronde et risque d’engendrer une interpretation hasardeuse des mtfcanismes d’efticacite de ce traitement. Objectif: Le but de ce travail est de presenter I’anatomie de I’appareil vesicosphincttrien, dans son enceinte de suspension pelvienne et a travers son soutenement perineal a la faveur de dissections macroscopiques et sous une loupe binoculaire effectudes sur des cadavres masculins et Mminins embaumts. Methode : Ces dissections sont me&es plan par plan ainsi que sur des coupes sagittales et axiales atin de reprkiser les structures aponevrotiques, musculaires, vasculaires et nerveuses, composants de soutenement et de suspension de ces organes. 1 Bannister LH, Dyson M. Reproductive system. Gray’s Anatomy 1995 ; 14 : 1847-80 2 Dyson M. Urinary system. Gray’s Anatomy 1995 ; 13 : 1813-46 3 Rother P, Loffler S, Dorschner W, Reibiger L, Bengs T. Anatomic basis of micturition and urinary continence. Surg Radio1 Anat 1996 ; 18 : 173-7
EnquCte mCdico-Cconomique sur l’incontinence urinaire de la femme en France A Leriche
et le groupe
Mots cl& : incontinence Cconomique
Mpital
Henry-Gabrielle,
urinaire
de la femme
69230 I enqu&e
Saintm&lb-
But: Recherche des differences de prise en charge de l’incontinence de la femme entre le mtdecin g&kraJiste et le gynecologue medical. Rhultats Type d’incontinence fIUJ
:
urinaire
Medecine generale Gyn&cologie
(MG)
Cause de 1’IU : menopause 9 46, infection ii repktition
IVE f%) 41 49
Incontinence mixte W) 41 36
Imperiosite’ f%) 17 12
Prise en charge Examen complementaire Traitement medical Traitement hormonal Traitement palliatif Reeducation Recours a des protections Qualitt de vie Inquietude Problemes Levees nocturnes Handicap Mal-&tre Repercussions socio-tkonomiques Besoin dun traitement Depenses supplementaires Analyse Bconomique Co& moyen par patient Examens complementaires M&iicament Actes de kintsithtrapie
Age wwyen
59 51
50 %, postopkatoire 18 %, post-partum 18 46, neurologie 27 %, awes 18 %.
GynPcologue (“ro)
70 90 28 42 43 79
59 80 53 37 74 76
61 87 59 71 58
72 78 53 57 51
83 59
81 42
291 F 150F 896 F
366 F 176F 890 F
Conclusion: Au total, le cotIt de la prise en charge sur l’ordontrance a et& de 353 F pour la patiente en mkdecine g&&ale et de 485 F pour la patiente en gynecologie, auquel il faut ajouter les dtpenses en traitements palliatifs qui varient de 49 a 540 F. 11 n’y a pas de grande difference entre mMecin g&reraliste et gynecologue. Celui-ci a prescrit plus de traitement hormonal et plus de r&ducation mais moins d’examens compltmentaires.
La mod6lisation mathbmatique outil non invasif d’investigation v6sicosphinctCriennes FA Valentini
Gndine
Hospices civils de Lyon, Genis-Laval, France
MG (%)
I,*, PP Nelson
de la miction: un des dysfonctions
*, GR Besson *, M Perrigot
r
‘Laboratoire d’urodynamique et de neurophysiologie vbicale, hBpita1 de la Salpe^triZre, 75661 Paris ceden 13, sservice de reeducation, hapita Jean-Rostand, 94205 Ivry-sur-Seine. France Mots
cl& : mod~lisation
I dysfonction
v&cosphinct&ienne
Objectif: Rechercher I’explication physiopathologique dune dysurie sans manifestation clinique par l’analyse modeli& de debitmetries libres ittratives. Patient er methodes : Un patient gge de 40 ans, sans antkcedent, consulte pour des douleurs pelviennes et une pollakiurie. L’examen ptrinCal est dans les limites de la normale; les debitmetries libres ittratives (2 a j0 et 3 a j0 + 2 mois) objectivent une dysurie alors qu’il n’existe aucune manifestation clinique. L’UIV est normale, le patient vide sa vessie sans residu. Aucun bilan urodynamique n’est r&lid, le patient ne souhaitant pas avoir d’exploration invasive. L’analyse modeliste des cinq debitmetries libres est effect&e avec la m&ode VBN [l]. Resultats : Les cinq debitmetries conduisent ir une interpretation unique : absence d’obstruction constrictive (maladie du col vtsical pure) ou compressive (hyperplasie bknigne de prostate) mais ano-
Uro-gtnito-sphinct&ien malie repetitive de I’excitation du detrusor et existence d’une pression abdominale eflicace en ftn de miction. Discussion - Conclusion : Chez ce patient, porteur d’une symptomatologie non Cvocatrice dun tableau clinique simple ou coherent, et ne souhaitant pas d’investigations invasives, I’analyse moddlisee des debitmetries permet de proposer une explication physiopathologique. I1 n’existe pas de maladie du col vesical comme I’aspect dysurique des debitmetries associt aux algies pelviennes pouvait l’evoquer. Le primum movens est une dysfonction repetitive de l’excitation du detrusor (pied de la courbe normal puis brusque cassure de I’excitation apres quelques secondes) dont il faudra rechercher une origine metabolique et/au neurologique. Ainsi, la modelisation mathtmatique confirme son inter& comme outil nouveau permettant une approche non invasive des dysfonctionnements vbsicosphinctihiens.
lkhographie
(Bladder
G Amarenco, H6pital
D Lagauche,
Robert-Ballanger,
Mats d&s : trouble potent@ hoqu6s wograP~e
F Meurin,
G Amarenco, HGpital
urodans
cedex, France
urinaire / sclkose en plaques / urodynamique I nerf pudendal I latence &exe sac16 I k&o-
P Denys,
D Lagauche
Robert-Ballanger,
93602 Aulnay-sous-Bois
Mots cl& : vessie neurologique ambulatoire
J Kerdraon
93602 Aulnay-sous-Bois
vdsicale postmictionnelle ambulatoire : int&Ct dans l’kvaluation des
Manager)
neurovessies
I Valentini F, Nelson P, Perrigot M. Modelisation mathematique de la miction. Etablissement et utilisation du modtle. Ann RkzdaptMddPhys 1992; 35: l-10
Corr4lations entre donnees cliniques, dynamiques et les tests kctrophysiologiques la scl&rose en plaques
345
I
Objectif: kudier les relations entre les symptbmes urinaires et les don&es urodynamiques avec les resultats des tests Clectrophysiologiques au tours de la s&rose en plaques (SEP). Patients et mtrhodes: 190 scleroses en plaques (122 femmes, 68 hommes, Lge moyen 47,l - &art 10,4) se plaignant de troubles urinaires ont Cte investigu&s avec : cystomanomttrie a eau, sphincterometrie, etude de la synergie vesicosphincterienne, analyse de I’blectromyographie de detection des muscles p&ineaux, etude des latences reflexes sacrees (LRS), enregistrement des potentiels tvoquts cerebraux du nerf pudendal (PESNP). R&altars : Dysurie (62 %), incontinence par imperiosite (53 %), pollakiurie (43 %) et retention (30 %) Btaient les symptomes les plus frequents. L’hyperactivitd du dttrusor (51 %) etait predominame. Dyssynergie (74 %). alteration des LRS (31 %) et perturbations des PESNP (76 %) dtaient les anomalies &ctriques les plus fmquentes. Une correlation significative est retrouvee @ < 0,001) entre alteration des PESNP et retention d’urine, dyssynergie et hyperactivite vesicale. Aucune correlation n’a ettc mise en evidence entre. l’anomalie des LRS et la symptomatologie clinique et/au urodynamique. Discussion : L’association d’une perturbation des PESNP et d’une hyperactivitt vesicale suggbre une perte de I’inhibition suprasacree. Si l’atteinte du c&re terminal n’est pas rare dans la SEP [l], la faible correlation entre les LRS et les donnees cliniques et urodynamiques suggbre I’importance des structures suprasacrees dans la get&e des troubles mictionnels de la SEP. 1 Amarenco G, Kerdraon J. Les troubles vesicosphincttriens de la sclerose en plaques. Etude clinique, urodynamique et neurophysiologique de 225 cas. Rev Neural 1995 ; 12 : 72230
I r&ntion
cedex, France
d’urine
/ ikhographie
Objectif: En raison des effets deleteres sur la fonction vesicosphincttrienne de la retention chronique, le traitement du rtsidu postmictionnel est de regle au tours des vessies neurologiques [I]. Sa mesure isolte, au tours d’une seule stance, apres une miction ne permet pas toujours d’affrmer ou d’infirmer la retention chronique. Le but de cette etude a Btt devaluer I’interet de la mesure echographique du residu en ambulatoire a l’aide d’un echographe portable (Bladder Manager, Laboratoires Bard). Matiriel et mCrhode: 15 patients (neuf femmes et six hommes) atteints dune neurovessie (neuf scleroses en plaques, deux maladies de Parkinson et quatre lesions mbdullaires) ont eu une Bvaluation de leur rtsidu postmictionnel par sondage un jour don& uis en ambulatoire sur 3 jours a l’aide d’un echographe portable. 8. tan consideree comme residu significatif toute quantite d’,urine sup& rieure $I 25 % de la miction ou superieure a 100 mL. Etait pris en compte le rapport de la moyenne des mictions sur la moyenne des residus. Deux groupcs ont Be individualises : neuf patients pour lesquels il s’agissait de confirmer ou d’infirmer une retention chronique diagnostiqutSe au tours du bilan urodynamique ; six patients chez qui etaient etudiees les modifications du residu apres alphabloquants ou anticholinergiques. Rt?sul?ars : Huit patients sur neuf avec retention lors du bilan initial ont vu infirmer celle-ci par echographic ambulatoire. Pour le groupe 2, trois patients ont vu leurs residus disparaltre sous alphabloquants (permettant de surseoir a l’instauration d’autosondages) et pour trois autres cas trait& par anticholinergiques (sans retention prealable) une patiente a vu apparaitre des r&idus significatifs. Discussion : La variabilite du residu postmictionnel au tours des vessies neurologiques centrales, I’hypocontractilite et/au l’hypertonie sphincterienne reflexes des patients stresses ou ayant trop attendus en Salle de consultation, conduisent a des faux positifs dans l’apprtciation du residu postmictionnel. A l’inverse, un volume mictionnel insuftisant (faible capacite vesicale dune vessie hyperactive, patient n’ayant pu ou ayant oublit de se retenir, regime hydrique insuffisant) ne permet pas d’apprtcier a sa juste valeur l’importance dun residu. Enfin, la prescription d’anticholinergique ou d’alphabloquants va pouvoir modifier I’importance dun residu. La possibilite de monitorer en ambulatoire le residu postmictionnel par tchographie portable (Bladder Manager) permet ainsi d’une part de verifier son existence, de le quantifier, et d’autre part de suivre son evolution en fonction des substances utilisees. Son utilisation, en pratique quotidienne, peut ainsi etre recommandee en tant qu’outil d’tvaluation diagnostique et thtrapeutique des vessies neurologiques. 1 Amarenco Rev Prat
G. Troubles vtsicosphincteriens 1995 ; 45 : 343-5
&tude pkliminaire sur l’intCr$t en rkkducation v&icale JP d’Halluin
1, G Kemoun2,
I A1awwa3,
‘Service de mt?decine physique 59056 Roubaix cedex, Zservice
d’origine
nerveuse.
du BZudder Scan
L Salles-Beauchamp’
et de rkzdaptation, CH Roubaix, de re’kducation fonctionnelle et de