L’angiolipome de la queue de cheval : une entité rare

L’angiolipome de la queue de cheval : une entité rare

248 Société de neurochirurgie de langue franc¸aise – Communications affichées présentées à la Réunion annuelle de Paris / Neurochirurgie 64 (2018) 240...

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Société de neurochirurgie de langue franc¸aise – Communications affichées présentées à la Réunion annuelle de Paris / Neurochirurgie 64 (2018) 240–277

rapport avec la présence d’un adénome de l’hypophyse dans tous les cas. Nous avons étudié les manifestations cliniques, les signes radiologiques, le traitement et l’évolution postopératoire. Sept hommes et 2 femmes âgés de 25 à 67 ans (moyenne : 51 ans) représentant 12 % des adénomes hypophysaires opérés durant la même période. Tous nos patients ont présenté une apoplexie inaugurale et l’interrogatoire n’a pas isolé de facteur déclenchant. Les signes cliniques les plus fréquents sont les céphalées brutales et la baisse brutale de l’acuité visuelle. La paralysie oculomotrice a été objectivée dans 6 cas. Il n’avait pas de signes méningés. Tous nos patients ont été explorés par une TDM cérébrale et une IRM cérébrale montrant un processus sellaire et suprasellaire dans la plupart des cas. Le bilan endocrinien était pour la plupart des cas normal. Huit patients ont été opérés dans les suites de l’apoplexie, un seul a été adressé en endocrinologie et puis opéré en neurochirurgie. Résultats Tous nos patients ont été opérés par voie transnarinaire strans-sphénoïdale avec un délai allant de 2 jours à 2 mois. L’évolution est bonne sauf pour ceux admis avec une cécité d’emblée. Le suivi postopératoire était de 6 mois à 4 ans. Conclusion L’apoplexie pituitaire est une complication rare mais grave des adénomes hypophysaires. Le diagnostic est clinique avec confirmation radiologique. Le traitement est médico-chirurgical permettant une récupération neurologique surtout campimétrique. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.neuchi.2018.05.085 P-27

L’angiolipome de la queue de cheval : une entité rare

A. Abdelhedi ∗ , A. Ben Salah , A. Hachicha , F. Kolsi , B. Kammoun , M.Z. Boudawara Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Abdelhedi) Introduction L’angiolipome est une tumeur bénigne et rare contenant des cellules adipeuses matures et des proliférations vasculaires anormales. Au total, 128 cas ont été rapportés surtout de siège thoracique, mais le siège purement lombaire ou de la queue de cheval est rarement rapporté (30 cas). Matériel et méthodes La patiente est âgée de 44 ans et elle a rapporté une sciatalgie L5 gauche évoluant depuis 4 mois avec claudication radiculaire sans troubles sphinctériens. L’examen a montré un syndrome rachidien lombaire sans déficit moteur évident. L’IRM a conclut à une lésion de la queue de cheval évoquant un schwannome lombaire. La patient a été opérée et l’examen anatomopathologique a conclu à un angiolipome. Conclusion L’angiome spinal est tumeur rare, mais représente une entité clinico-pathologique spécifique. Le siège épidural postérieur est le plus fréquent avec des angiolipomes non infiltrants. Il s’agit d’un diagnostic différentiel à ne pas oublier avec un bon pronostic. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.neuchi.2018.05.086

P 28

Hémangiopéricytomes méningés de localisation intracranienne : à propos de deux cas

A. Abdelhedi ∗ , A. Ben Salah , A. Hachicha , F. Kolsi , B. Kammoun , M.Z. Boudawara Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Abdelhedi) Introduction L’hémangiopéricytome intracrânien est une tumeur mésenchymateuse rare, issue des péricytes de Zimmerman, cellules contractiles entourant les capillaires. Il représente moins de 1 % des tumeurs cérébrales. Son aspect radiologique est non spécifique peut être trompeur et faire porter à tort le diagnostic de méningiome. Il se caractérise par son potentiel malin, son taux élevé de récidive et de métastases à distance, justifiant une exérèse chirurgicale large et une radiothérapie complémentaire. Matériel et méthodes Cas 1 : il s’agit d’un homme âgé de 44 ans suivi pour une cardiopathie ischémique, victime d’un accident de la voie publique occasionnant un traumatisme crânien et depuis, il garde une lourdeur du membre inférieur gauche. L’examen neurologique trouve une discrète monoparésie crurale gauche avec une hémianopsie latérale homonyme gauche. L’imagerie cérébrale a conclu a un processus expansif pariéto-occipital droit, dont l’aspect évoque plutôt un méningiome. Le patient a été opéré avec exérèse quasi complète d’une lésion très hémorragique infiltrant la dure-mère. L’examen histologique a conclu a un hémangiopéricytome (grade II). D’où le patient a été adressé pour radiothérapie. Bonne évolution avec examen normal à part une HLH gauche. Cas 2 : il s’agit d’un homme, âgé de 60 ans sans antécédents pathologiques particuliers, qui consulte pour un syndrome d’hypertension intracrânienne d’installation et d’aggravation progressive évoluant depuis 6 mois. L’examen neurologique trouve un syndrome frontal. L’imagerie cérébrale montre un processus expansif bifrontal kystique multiloculé. L’exérèse était incomplète d’une lésion très hémorragique infiltrant la faux du cerveau. L’examen histologique a conclu à un hémangiopéricytome (grade II). D’où le patient a été adressé pour radiothérapie, avec une bonne évolution. Conclusion La clinique de l’hémangiopéricytome est non spécifique. L’imagerie peut être trompeuse et porter à tort le diagnostic de méningiome. Seul l’examen anatomopathologique peut trancher et donner le diagnostic exact grâce à l’histologie et à l’immunohistochimie. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.neuchi.2018.05.087 P-29

Métastase rachidienne d’un cancer de la prostate

A. Abdelhedi ∗ , A. Hachicha , M. Kherifech , F. Kolsi , B. Kammoun , M.Z. Boudawara Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Abdelhedi) Introduction Prostate cancer is second only to lung cancer as the leading cause of cancer related deaths in men. Although most men with prostate cancer have asymptomatic, indolent disease, central nervous system complications are rare and often occur with advanced metastatic disease. Material and methods We report the case of a 66-year-old man, 3 years after the initial diagnosis of advanced metastatic prostate cancer. Despite endocrine therapy initiated immediately after diagnosis, the patient developed back pain and heaviness of both lower limbs. He developed flaccid paraplegia in five days. The spinal CT scan performed on an emergency basis, showed a large lesion in the