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19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015
de 3 ans, le traitement chirurgical suivi d’un traitement médical est préconisé dans 33 % des cas et un traitement chirurgical seul dans 38 % des cas. L’hydatidose multiple reste moins fréquente par rapport aux localisations uniques, le traitement médical reste la meilleure alternative. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.137 500
Apport du scanner dans l’hydatidose thoracique N. Lakhdar , W. Elkhattabi , I. Lhafiane , A. Aichane , H. Afif Service de pneumologie, hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc L’hydatidose thoracique constitue la seconde localisation hydatique de l’adulte jeune. L’atteinte pulmonaire est la plus fréquente. Nous avons mené une étude rétrospective de 114 cas d’hydatidose thoracique colligés entre janvier 2000 et juillet 2014. Nous avons analysé les patients ayant une TDM thoracique qui a été réalisée avant leur admission ou devant un doute diagnostique pour souligner l’apport du scanner dans cette pathologie. Il s’agit de 65 hommes et 49 femmes, avec une moyenne d’âge de 30 ans. Le contage hydatique est retrouvé dans 74 cas. La découverte est radiologique fortuite dans 5 cas. Le télé-thorax a montré une opacité ronde bien limitée dans 59 cas, une image hydro-aérique avec aspect de membrane flottante dans 36 cas. La TDM thoracique a permis en plus de la confirmation de la nature hydrique dans 84 % et une meilleure étude de la paroi et du niveau hydro-aérique permettant de poser le diagnostic, d’objectiver d’autres kystes pulmonaires non visibles au télé-thorax, la présence d’autres localisations, et l’étude du parenchyme sous jacent. La localisation hépatique est retrouvée dans 21 cas au scanner et 26 cas à l’échographie abdominale. La bronchoscopie souple a visualisé un aspect typique de membranes hydatiques dans 28 cas correspondant à l’aspect de membranes flottantes à la TDM thoracique. Le traitement est chirurgical dans 96 cas (84 %). Dix-huit patients ont été mis sous traitement médical. L’évolution est bonne avec un recul de 1,5 an en moyenne. L’hydatidose est une parasitose encore fréquente dans notre contexte, l’atteinte pulmonaire est la plus fréquente. Le traitement chirurgical constitue le meilleur traitement. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.138 501
Particularités cliniques et radiologiques des affections respiratoires chez les diabétiques de type 2 noirs africains en milieu pneumologique Z. Koné 1 , A.T.J. Daix 1 , A.S. Bakayoko 1 , A. Ankotché 2 , K. Samaké 1 , G. Coulibaly 1 , K.S. Domoua 1 1 Service de pneumo-phtisiologue, CHU de Treichville, Abidjan, Côte d’Ivoire 2 Service de medecine interne, CHU de Treichville, Abidjan, Côte d’Ivoire Contexte Les pneumopathies fréquemment décrites chez le diabétique en milieu tropical. L’hyperglycémie chronique au cours du déséquilibre du diabète pourrait expliquer la fréquence des infections. Objectifs Préciser les différents types d’affections respiratoires rencontrées chez le diabétique et les particularités radiologiques dans un service de pneumologie.
Patients et méthode Étude rétrospective et analytique sur 10 ans (janvier 2000 à décembre 2010) de 4203 dossiers de patients hospitalisés pour pneumopathie dans le service de pneumo-phtisiologie du CHU de Treichville d’Abidjan. Les caractéristiques cliniques, radiologiques et les différents types d’infection pulmonaire ont été analysés. Résultats Prévalence hospitalière en milieu pneumologique du diabète de type 2 était de 0,99 %. Dans 92,9 % des cas (n = 39), le diabète était connu avec un traitement, les antidiabétiques oraux (57,1 %) ou l’insuline (42,9 %). Les images à type d’infiltrats non excavés (59,5 %) à localisation bilatérale (50 %) caractérisaient la radiographie thoracique standard. Quand les images radiographiques n’étaient pas bilatérales, la localisation pulmonaire droite était prédominante (38,5 %). Les infections bactériennes non tuberculeuses étaient plus fréquentes (65,8 %). Durée moyenne globale de l’hospitalisation était de 9,21 jours. L’issue clinique était favorable dans 69 % des cas. Conclusion La prévention des infections bactériennes non tuberculeuses par la vaccination et le suivi correct du diabète peuvent permettre d’améliorer le pronostic. Mots clés Diabète sucré ; Infections respiratoires non tuberculeuses ; Noir africain Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.139 502
Les abcès pulmonaires (à propos de 78 cas) N. Souki , W. El Khattabi , F.Z. Mahboub , A. Aichane , H. Afif Service de pneumologie, hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc L’abcès pulmonaire est défini comme une suppuration collectée dans une cavité néoformée, creusée dans le parenchyme pulmonaire par une infection aiguë non tuberculeuse. Notre étude est rétrospective portant sur 78 patients hospitalisés au service entre janvier 2004 et juin 2014. Il s’agit de 61 hommes (78 %) et 15 femmes (22 %). Le tabagisme est noté dans 45 %. Le diabète est retrouvé dans 15 %. L’association douleur thoracique et syndrome bronchique étaient le mode de révélation le plus fréquent. La fièvre était présente dans 51 %. La radiographie thoracique a montré une image hydro-aérique dans tous les cas. Une pleurésie est associée dans 24 %. La TDM thoracique faite chez 45 patients a objectivé en plus des images d’abcès, des processus tissulaires périphériques chez 7 patients dont la ponctionbiopsie transpariétale scanno-guidée a confirmé un carcinome bronchogénique. La bronchoscopie est réalisée chez 32 patients a objectivé une inflammation du 2e degré. L’étude cytobactériologique des expectorations et du liquide d’aspiration bronchique ont permis d’isoler un germe dans 34 %. Il s’agissait essentiellement du pneumocoque et des bacilles gram négatif. La prise en charge thérapeutique est basée sur le traitement des facteurs favorisants, une bi-antibiothérapie à large spectre adaptée associée à une kinésithérapie de drainage bronchique et des ponctions pleurales évacuatrices. L’évolution était bonne dans 94 % avec nettoyage radiologique. Nous déplorons le décès de 5 cas dans un tableau de septicémie. L’abcès pulmonaire reste une pathologie fréquente qui nécessite une prise en charge rapide et adéquate. Le traitement antibiotique précoce souvent probabiliste associé à la kinésithérapie de drainage permet d’améliorer son pronostic. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.140