Les alertes en santé environnement : bilan de l’activité des Cellules d’intervention en région sur la période 2010–2011, France

Les alertes en santé environnement : bilan de l’activité des Cellules d’intervention en région sur la période 2010–2011, France

S180 VIIe Congrès international d’épidémiologie « Épidémiologie et santé publique » / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 64S (2016) S173–S213 ...

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S180 VIIe Congrès international d’épidémiologie « Épidémiologie et santé publique » / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 64S (2016) S173–S213 dénombrait 493 hommes (90 %), dont 315 contaminés par rapports sexuels entre hommes (HSH). Quarante-trois clusters (107 cas, 20 %), de 2 à 11 cas chacun, ont été identifiés, concernant 70 HSH. Le seul facteur significativement associé à l’inclusion dans un cluster était le fait d’être HSH (OR = 5,5 ; IC95 = [2,1–14,1] ; p = 0,0004). Conclusion Cette étude a permis de décrire la dynamique de l’épidémie VIH grâce au test d’ITR sur échantillon de sérum associé aux données épidémiologiques de la DO. Les HSH représentaient la population la plus active de l’épidémie. L’identification des clusters permet de mettre en évidence des réseaux de transmission pouvant faire l’objet d’interventions spécifiques. Mots clés Déclaration obligatoire ; VIH ; Analyses phylogénétiques Déclaration de liens d’intérêts de conflits d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2016.06.022 A4-2

Les alertes en santé environnement : bilan de l’activité des Cellules d’intervention en région sur la période 2010–2011, France

C. Daniau , Y. Guillois , F. Clinard , C. Heyman , F. Kermarec ∗ Santé publique France, Saint-Maurice, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Kermarec) Introduction Les populations s’inquiétant de l’impact de leur environnement sur leur santé peuvent adresser leurs plaintes aux agences régionales de santé. Ces dernières peuvent solliciter un soutien méthodologique des Cellules d’intervention en région (Cire) de l’Institut de veille sanitaire (InVS). Cette communication présente le bilan des dossiers ainsi investigués par les Cire entre 2010 et 2014 concernant les sites et sols pollués, les signalements d’agrégats de pathologies non infectieuses et les syndromes collectifs inexpliqués. Matériel et méthodes Les sollicitations ayant, donné lieu à une saisine ou une réponse écrite (note ou rapport), ou ayant nécessité au moins une semaine de travail ont été décrites au sein d’un groupe de travail pérenne de l’InVS. Ce groupe vise à structurer et mettre en oeuvre les travaux nécessaires à l’amélioration des réponses aux sollicitations locales en santé environnementale. Résultats Du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2014, 202 sollicitations ont été traitées par les Cire, soit une quarantaine par an ; 116 (58 %) portent sur les sites et sols pollués, 45 (22 %) sur les agrégats de maladies liées à l’environnement et 41 (20 %) sur les syndromes collectifs inexpliqués. La durée du traitement varie d’une semaine à plusieurs années, 22 % ont nécessité plus de deux mois de travail cumulé. Discussion/Conclusion Cet inventaire décrit les sources de pollution, les polluants, les nuisances, les accidents, les zones et les populations concernées par des signalements sanitaires associés à l’environnement. Il recense également le type de pathologies donnant lieu à ces signalements. Cela permet d’identifier des sujets émergents ou, au contraire, l’irréductibilité de certains sujets déjà connus, et de rendre visible une activité représentant un investissement humain non négligeable pour les autorités sanitaires, leurs opérateurs et partenaires. Une démarche pluridisciplinaire d’évaluation de ces signalements est continuellement prônée, combinant épidémiologie, évaluation des risques et sciences humaines et sociales. Mots clés Sites et sols pollués ; Agrégats ; Syndromes des bâtiments malsains ; Épidémiologie d’intervention Déclaration de liens d’intérêts de conflits d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2016.06.023 A4-3

Surveillance épidémiologique des traumatismes crâniens à partir des données d’hospitalisation A. Dupont a,∗ , A. Pasquereau b,d , G. Pédrono a , C. Jourdan c , E. Rusch c , B. Thélot a a Santé publique France, Direction des maladies non transmissibles et des traumatismes, Saint-Maurice, France

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Santé publique France, Département habitudes de vie, France Médecine physique et réadaptation, CHRU de Montpellier, France d Service d’information médicale, épidémiologie et économie de la santé, CHRU de Tours, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Dupont) c

Introduction Les traumatismes crâniens, plus précisément les traumatismes cérébraux (TC), même légers, peuvent être source de décès ou de handicap. Méthodes Les données du PMSI ont été analysées pour les courts séjours hospitaliers de 2013 en France métropolitaine. Deux grandes catégories de codes diagnostics CIM-10 ont été définies pour sélectionner les séjours d’intérêt. Les codes S06 de lésions traumatiques intracrâniennes, correspondent à un diagnostic certain de TC. D’autres codes ont été retenus car considérés, de fac¸on consensuelle, comme le plus souvent associés à un TC : fracture de la voûte ou de la base du crâne (S021-S020), fractures ouvertes des os malaire ou maxillaires (S0241), fractures multiples ou d’autres os du crâne et de la face (S027-S028), écrasement du crâne (S071), lésions traumatiques du nerf et des voies optiques (S040). L’algorithme de sélection a consisté à extraire les séjours comportant un diagnostic principal parmi les codes S06, puis, parmi l’ensemble des séjours restants, les séjours comportant un diagnostic associé en S06. Cette procédure a été répétée ensuite avec les codes consensuels sur les séjours non retenus par les précédentes étapes. L’ensemble des séjours pour TC ainsi extraits a été analysé. Résultats En 2013, 135 535 patients souffrant d’un TC ont été hospitalisés, ils ont effectué 146 051 séjours. Le diagnostic de commotion était le plus fréquent (62 %). Près d’un tiers (32 %) des patients avaient moins de 25 ans et 37 % plus de 70 ans, 57 % étaient des hommes. Le nombre de décès à l’hôpital était de 5539. Conclusion Ces premiers résultats permettent d’estimer la fréquence des traumatismes crâniens ayant nécessité une hospitalisation. La méthode de sélection doit être validée. L’enregistrement des causes de TC dans le PMSI serait un outil supplémentaire pour orienter les actions de prévention. Mots clés Traumatisme crâniens ; CIM 10 ; PMSI Déclaration de liens d’intérêts de conflits d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2016.06.024 A4-4

Étude d’exhaustivité des cas sévères de grippe en région, saisons grippales 2009–2010 à 2012–2013 P. Loury a,∗ , J.-L. Chappert b , I. Mounchetrou Njoya c , B. Hubert a , G. Jones d , M. Pivette e a Santé publique France, Cellule d’intervention en région Pays-de-la-Loire, Nantes, France b Santé publique France Cellule d’intervention en région Rhône-Alpes, Lyon, France c Santé publique France, Cellule d’intervention en région Île-de-France, Paris, France d Santé publique France, Cellule d’intervention en région Nord, Lille, France e Santé publique France, Cellule d’intervention en région Ouest, Rennes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Loury) Introduction Lors de la pandémie grippale A (H1N1) en 2009, l’Institut de veille sanitaire et ses cellules régionales (les Cire) ont mis en place des surveillances des cas sévères de grippe, basées sur la collaboration des services de réanimation hospitalière avec les Cire. La qualité de ces systèmes n’a pas fait l’objet d’évaluation jusque là, en particulier en termes d’exhaustivité des cas signalés. Une telle démarche permettrait d’évaluer le nombre de cas sévères de grippe et les disparités régionales. Méthode Une base de données hospitalière, le Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI), contient des informations sur les patients ayant un diagnostic codé « grippe ». Le croisement des cas de grippe sévère identifiés par les deux sources d’information sur les saisons grippales de 2009–2010 à 2012–2013 a été initié dans 13 régions (représentant 68 % de la population franc¸aise) à partir d’une requête du PMSI/Sniiram. Le principe est d’identifier