Les gisements continentaux de Plaissan et de la Nouvelle Faculté de Médecine (Hérault) leur position stratigraphique
LES GISEMENTS CONTINENTAUX DE PLAISSAN ET DE LA NOUVELLE FACULT]~ DE MEDECINE (Ht~RAULT) LEUR POSITION STRATIGRAPHIQUE par
J.-p. A G U I L A R "
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LES GISEMENTS CONTINENTAUX DE PLAISSAN ET DE LA NOUVELLE FACULT]~ DE MEDECINE (Ht~RAULT) LEUR POSITION STRATIGRAPHIQUE par
J.-p. A G U I L A R "
R~SUM~
~BSTRACT
L'4tude de la faune des rongeurs de Plaissan et la d4couverte d'un nouveau gisement, Nouvelle Facult4 M4decine, permettent d'affiner l'4chelle biochronologique des mammalogistes dans le Miocene inf4rieur du Bas-Languedoc. Nouvelle Facult4 M6decine, contemporain de La Paillade ou 16g~rement plus ancien est d'~ge Aquitanien; Plaissan 4quivalent a Paulhiac est ant6~ rieur au niveau le plus ancien connu en intercala~ tion dans l'Aquitanien marin du Languedoc (Les C6vennes) ; il serait contemporain de l'Aquitanien ant4-stratotype de Carry-le-Rouet.
The study of Plaissan rodent fauna and the discovery of a new fossiliferous locality, <~, allow us to contribute to a more accurate biochronological mammalian scale, for the Bas-Languedoc Lower Miocene. Nouvelle Facult4 M6decine, contemporaneous of La Paillade or slighthy older has a Aquitanian age; Plaissan, equivalent to Paulhiac, ist older than the oldest known interbedded marine level in the Languedocian marine Aquitanian (Les C4vennes) ; it should be contemporaneous with the ante-stratotypic Aquitanian of Carry-le-Rouet.
Famille C r i c e t i d a e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Genre E u e r i c e t o c l o n . . . . . . . . . . . . . . . . Genre Pseudocricetodon .............
83 83
Famille E o m y i d a e .................... Genre Rhodanomys ................ Genre Pseudotheridomys ............
Famille T h e r i d o m y i d a e Genre lssiodoromys
..........................
INTRODUCTION •
Les gisements
P LAISSAN Ce gisement a d4j,g fair l'objet de travaux pr~liminaires : H. Cappetta, M. Ringeande ~ L. T h a l e r (1966) en donnent la liste faunique, quant aux d~tails {localisation, description, considerations g~ologique et historique), ils nous sont fournis par M. Ringeade (1966) lots de l'etude de quelques dents de Cricetid~s. Les nouvelles r~eoltes s'4tant aver4es d'une grande richesse, tant par le nombre que par la diversity, il nous a paru utile d'approfondir l'~tude de ce gisement.
NOUVELLE FACULTI~ MI~DECINE Ce nouveau gisement montpelli4rain se situe environ fi 500 m~tres g l'ouest du gisement karstique de La Colombi~re, dans l'enceinte de la nouvelle facult~ de m~decine. La couche fossilif6re, [orm4e de marnes noires h lie~de-vin, dont l'~paisseur varie de 10 /~ 30 cm a p p a r a i t dans des marnes vertes qui reposent sur les formations de l'Oligoc~ne. Elles sont couronn4es par un banc de calcaire lacustre port6 comme Aquitanien (talc) sur la nouvelle feuille g6ologique de Montpellier au 5'0 000".
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Fig. 1 - Localisation des gisements montpelli6rains dans leur cadre g4ologique. (Extrait de la nouvelle feuille g4ologique de Montpellier au 1/50 000 simplifi6e). 1 - La Paillade 2 - Les C~vennes 3 - Caunelles 4 - Nouvelle Facult6 M6decine 5 - La Colombi6re
a - Alluvions r6centes b - Plioc~ne c - Burdigalien inf4rieur : Formation de Juvignac d - Aquitanien - Marnes argileuses de Fontcaude et calcaire lacustre e - Oligoc~ne f - Formations ant6-Oligo-
cene
- -
83
Microdyromys monspeliensis nov. sp. Eucricetodon collatus (ScItALIB) . . . . Preudocricetodon thaleri (HuGUENEY) Melissiodon sp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Heteroxerus paulhiacensis B L A C K . . . .
O u t r e les restes de Gasteropodes, Squamates, Insectivores, ces deux 9isements ont fourni une faune de Rongeurs considerable:
E X
Z~
Peridyromys nmrinus (PoMEL) . . . . . . Peridyromys aff. ]a,egeri AGUILAR Ou aff. murinus ( P O M E L ) . . . . . . . . . . . . Bransatoglis fuyax HUGUENEY . . . . . . x Glirudinus 9lirulus (DEI-IM) . . . . . . . . X
Pseudotheridomgs 9areulus SCHLOSSER Issiodoromgs pseudanaema GERVAIS .. X
x X
X
ETUDE SYSTEMATIQUE
Famille des CRICETIDAE ROCHEBRLINE, 1883
DIAGNOSE
ET ESPI~CES ATTRIBUI~ES AH GENRE :
Eucricetodon collatus
Genre Eucricetodon
(ScHAUB,
THALER, 1966 F-,SPI~CE~TYPE :
M.
Vianey-Liaud, 1972, p. 4 et 6. 1925)
SYNONYMIE ET RI~PARTITION:
Eucricetodon collatus
J.-p.
Aguilar, 1974,
p. 3'48.
(SCHAUB,
1925).
MATI~RIEL ET DIMENSIONS:
Plaissan, pl. I, fi 9. 1-6. Dents isol4es P S N n o 329 g 377 et n ° 382-383 n
L. min.
L. moy.
L. max.
1. rain.
1. moy.
1. max.
M1 M2 Ma
6 7 5
1,67 1,45 1,3'0
1,78 1,56 1,50
1,85 1,65 1,61
1,14 1,27 1,15
1,24 1,36
1,38 1A6
1,28
1,36
M1
9
1,92
2,02
2,15
1,29
1,36
1,43
M :2 M~
15 7
1,37 1,14
] ,52 1,22
1,65 1,33
1,26 1,11
1,38 1,18
1,50 1,3.0
DESCRIPTION :
Molaires inf~rieures - - Sur M1, l'ant4roconide simple est reli4e au rn~taconide par le cingulum ant4ropalatin et au protoconide par la corne ant4rieure de ce dernier. - - M2 pr4sente un cingulum anterieur complet avec ses deux branches linguale et labiale de dimension sensiblernent ~gale, qui delimitent respectivement avec le metaconide et le protoconide un ant6rosynclinide et un ant4rosinuside.
Ces deux premieres molaires sont caract4ris6es par un m6solophide qui peut atteindre un certain developpement mais qui ne d4passe jamais la moitie du m4sosynclinide. Le bras post4rieur du protoconide est bien d4veloppe ; h l'exception d'une seule M2, le bras posterieur de l'hypoconide est r4duit ou absent. Les crates transverses sont proverses. - - Ma,
reduite dans sa partie post~ro-linguale, montre un entoconide et un posterosynclinide peu developpe. Le m~solophide est absent, le bras post4-
84
rieur du protoconide long. La partie ant4rieure est semblable g M2.
Mo.laires sup4rieures Sur M 1 le pr41obe simple est reli4 au parac6ne par l'ant4rolophe labial, mais l'ant4rolophe lingual peut dans la moiti~ des cas descendre jusqu'h la base du protoc6ne, fermant ainsi l'ant4rosinus; le bras ant4rieur du protoc6ne demeure visible. - - Sur M 2, l'ant4rolophe labial est bien d4velopp4, par contre l'ant4rolophe lingual est absent, ou repr4sent4 par une cr~te basse. Deux exemplaires pr4sentent une come post4rieure au parac6ne ; cette derni4re est dirig4e vers le bord labial. Ces deux premieres molaires pr4sentent un m4solophe de longueur variable, il peut ~tre court, moyen ou atteindre le bord externe. Dans ce dernier cas, on note un m4sostyle bien d4velopp4. - - M 3 montre une r4duction beaucoup plus marqu4e dans sa pattie post4rieure. Les tubercules sont fondus dans les crates ~ l'exception du parac6ne et du protoc6ne. Le m4solophe est bien d4velopp4 ; le sinus long et 4troit est pinc4 par un contact hypo-protoc6ne; seul un 4chantillon pr4sente un sinus interne r4duit, r4sultant de la liaison cr~te longitudinale-protoc6ne.
DISCUSSION : Le Cricetidae de Plaissan pr~sente par sa morphologie de grandes affinit~s avec celui de Paulhiac. La longueur des molaires i, ~ 1'exception des M1, est un peu inf~rieure dans le gisement languedocien. L'4tude statistique par la comparaison des variances et le test de Student (95 %) montre que la diff4rence observ4e sur les molaires inf~rieures et la premiere molaire sup~rieure n'est pas signifi~ cative; pour M ~ les variances sont trop dissemblames et le test de Student ne peut s'effectuer. Par contre, la diff4rence est hautement significative pour M ~. Deux hypotheses sont g envisager : soit l'4chantillonnage est trop faible ; soit ceci peut ~tre dfi h u n accroissement de la M ~ different suivant les rfigions comme le pense L. de Bonis.
- -
Si nous sommes en pr4sence de populations contemporaines, on peut penser que l'accroissement de taille de la M 3 survient plus t6t en Aquitaine qu'en Bas-Languedoc. Cette diff4renciation 84o~ graphique ne persisterait pas puisque dans des niveaux plus r4cents, Laugnac (Aquitaine) et Bouzigues (Bas-Languedoc), Eucricetodon aquitanicus. stade plus ~volu4, ne pr4sente aucune diff4rence.
Genre Pseudocricetodon THALER, I969 ESPI~CE-TYPE:
Pseudocricetodon montalbanensis
THALER, 1969. DIAGNOSE ET ESPECES ATTRIBLII~ES ALI GENRE:
Via-
ney-Liaud, 1972, p. 26-27.
Pseudocricetodon thaleri (HuGUENEY, 1969) 1941 - <>sp., Freudenberg, p. 140. 1969- Eucricetodon thalerL Hugueney, p. 48, texte~fi9. 1,8, 21,23, pl. I!I, fio. 3-8. 1974 - Pseudocricetodon thaleri, Aguilar, p. 35zt355, fig. 5-6. MATERIEL ET DIMENSIONS:
Plaissan, M1 -M 2 1,18 M' 1,43 M2 1,17
pl. 1, fi 9. 7-9 X 1,04 PSN 378 × 1,06 PSN 379 Y.. '0,83 PSN 380 X 0,98 PSN 38'1
Nouvelle Facult4 M4decine, pl. I, fi 9. I0-II. M1 1,44 × 0,88 N F M 1 M2 1,17 × 0,98 N F M 2 Ces petits Cr4cetodontin4s ne subissent aucune modification notoire (Aguilar, 197't) et n'offrent que peu d'int4r~t pour la stratigraphie mais leur pr4sence confirme la persistance g l'Aquitanien de cette lign4e oligoc~ne.
- -
- -
1. Le mat4riel de comparaison de Paulhiac provient de la collection de Montpellier ; les mesures ont 4t~ effectu4es par l'auteur sur la m~me platine. Si nous comparons les moyennes de longueur des dents de Paulhiac donn4es par L. de Bonis, 1973, les differences observ4es sont moins importantes.
Famille des EOMYIDAE DEPI~nET ~
DOUXAMI, 1902
Genre Rhodanomys DEP~ET b DOUXaMI, 1902 ESPECE~TYPE, DIAGNOSE, ESPI~CES ET SOLIS-ESPI~CES ATTRIBUI@ES AU GENRE :
PLAISSAN, MATI~RIEL ET DIMENSIONS: Dents isol~es P S N n ° 1 /a 328 P4 M1 Me Ma p4 M1 M -~ Ma
n 25 59 41 34 35 76 28
27
L. min. 0,83 1,02 0,91 0,78 0,85 0,99 0,88 0,65
L. moy. 0,96 1,11 1,02 0,87 0.96 1,12 0,97
0,77
L. max. 1,08 1,20 1,16 1,01 1,14 1,25 1,05 0,84
DESCRIPTION (Plai~san) :
Denture in[&ieure P4 est repr~:sent~e par deux crates transverses, m~talophide et hypolophide, reli~es par une cr~te ]ongitudinale oblique. Une courte cr~te post6rieure part du m~taconide. I1 n'y a jamais de m~solophide. Quelques rares exemplaires montrent une structure primitive avec un ant~ro et un post~rosynclinide peu profond qui doit disparaitre par usure. M1 et M2, qu'il est parfois difficile de distinguer, pr~sentent quelques diff6rences. Mx est plus allong~e et montre un hypoconulide bien marqu6; ce dernier est absent sur M2 dont la partie post~rieure est r~duite. Le m~solophide est peu d~velopp~, mais son absence est p/us fr~quente sur M2. Ma r~duite ressemble h M2 mais l'absence de m~solophide est 9~n(~rale.
Denture sup.drieure P* ne poss~de pas d'ant6rolophe; le post6rosynclinal peu profond dispara~t par usure et la
1. min. 0,80 1,03 0,99 0,79 0,94 1,03 1,06 0,81
1. moy. 0,89 1,13 1,09 0,93 1,06 1,18 1,17 0,92
1. max. 1,03 1,25 1,19 1,06 1,17 1,31 1,34 1,12
dent se pr~sente sous la forme de deux lophes transverses reli~s par la crf~te longitudinale. Le m~solophe est absent ou tr~s r~duit. M 1 et M ~ different par la taille. Sur les dents fraiches, l'ant6rolophe parfois r~duit est visible sur M 1 ; il est absent sur M :2 ou tout au plus represent6 par un petit bourrelet. Le quatri~me synclinal, peu profond, e st moins d~velopp~ sur M ~ que sur M 1. Le m~solophe atteint le bord labial et peut se souder au parac6ne. Quelques rares exemplaires montrent une rupture de la cr~te longitudinale. M 8 tr~s r6duite est caract6ris6e par la fermeture du sinus; le protoc6ne se s o u & ~ l'hypoc6ne. Le premier synclinal n'est visible que sur des dents fraiches et le m~solophe persiste sur plus de la moiti~ des dents. CONCLUSION (Plaissan) : Cette population de Plaissan pr~sente les m~mes caract~res morphologiques et m~triques que celle de Paulhiac, ce qui autorise ~ penser que ces deux 9isements sont contemporains.
NOUVELLE FACULTI~ MI~DECINE, MATt~RIELS ET DIMENSIONS: Dents isol~es N F M n ° 3 fi 139 P4 M1 M2 Ms p4 M1 M2 M~
Rhodanomys schlosseri de Nouvelle Facult4 M4decine montre des caract~res plus 4volu4s que celui de Plaissan et Paulhiac: simplification du sch4ma occlusal et r4duction de la taille; il est tr~s proche de celui de La Paillade et moins 4volu4 que t~hodanomys manca de Caunelles.
Les dents pr4sentent peu de diff4rences morphologiques avec celles de Plaissan et de La Paillade. Certaines P4 pr~sentent encore l'4peron post6rieur du m4taconide. Lln seul ~chantillon montre un renflement g l'emplacement du m~solophide. Sur M~ le m4solophide est presque toujours absent.
Genre Pseudotheridomys SCHLOSSER, 1926
Denture supdrieure ~SPECE-TYPE :
Quelques differences apparaissent avec les specimens de Plaissan. p4 ne poss~de plus que trois anticlinaux, le post~rolophe ayant totalement disparu. Sur M 1 l'ant6rolophe est r~duit ou absent; il est quelquefois repr4sent~ par un l~ger bourrelet. Par contre, sur des M ~ non us~es, le post4rolophe parlois g peine marqu~ peut manquer. La cr~te longitudinale de M 1 et M ~ est r~duite souvent ~ une crf:te tr~s basse dans le deuxi~me synclinal. Cette rupture de la cr~te longitudinale est plus fr6quente g La Paillade et Les C6vennes.
Pseudotheridomys parculus SCHLOS-
SER, 1884, Haslach. DIAGNOSE
ET
ESPI~CES
ATTRIBUI~ES
ALI
GENRE :
Aguilar, 1974, p. 359.
Pseudotheridomys parvulus SCttLOSSER, 1884 SYNONYMIE ET R~PARTITtON : Aguilar, 1974, p. 359360. MATI~RIEL ET DIMENSIONS:
Nouvelle Facult4 M4decine. Dents isol~es N F M n ° 140 ~ 215 n
P4 7 M1-.~ 25 M3 10 p4 7 M1- 2 20 M8 7
L. rain.
L. may.
L. max.
1. min.
1. may.
I. max.
0,86 0,82 0,78 0,76 0,76 0,60
0,88 0,93 0,82 0,83 0,84 0,6'1
0,94 1,02 0,93 0,87
0,76 0,82 0,74 0,88
0,79 0,96 0,79 0,95
0,83 1,01 0,91 1,02
DESCRIPTION :
Denture infdrieure Trois 4chantillons, 1 P4 et 2 M1-2 pr4sentent une structure de type Eomys. T o u s l e s autres specimens pr6sentent une structure typiquement Pseudotheridomys. Sur M1-2, l'ant~rolophide peut ~tre libre, reli4 au m4taconide et au protoconide, ou g ce dernier seulement; sa jonction avec le m~talophide est rare. Cinq dents montrent une cr~te m4tasty~ laire. Le m4solophide long rejoint le m~taconide. La cr~te longitudinale est rompue sur 10 dents; le sinuside p~n~tre alors dans le troisi~me synclihide. Ma r4duite montre les m~mes variations que les deux premieres molaires, mais la cr~te longitudinale est tou)ours pr~sente,
Dentt~re st~p~r~eure p4 est assez molariforme, M 1-2 montre cinq anti, clinaux rectilignes et bien d~velopp~s. Le m~so-
1,00
0,91
1,02
1,12
0,67
0,77
0,81
0,86
lophe long peut effectuer la jonction avec le m~tac6ne. Sur dix ~chantillons la cr~te longitudinale est interrompue, le sinus p~n~tre dans le deuxi~me synclinal. M s tr~s r4duite montre une tr~s grande variation morphologique. CONCLUSION :
Dans l'ensemble, la taille des molaires est sensiblement inf4rieure g celle de La Paillade et 14g~rement sup~rieure h celle de Weissenburg 6. Les variations morphologiques sont semblables g celles d~crites par V. Fahlbusch (1968), p. 227, fig. 2, p. 228, fig. 3 alors que dans le gisement de La Paillade, les sp4cimens (peu abondants) pr4sentent une structure qui se rapproche de celle de l'esp~cetype. I1 semblerait que le gisement de Nouvelle Facutt6 M4decine soit un peu plus r~cent que Weissenburg 6 et 14g~rement plus ancien que La Paillade.
--
89
-
1 lllm
Fig. 4 - Pseudotheridomys parvulus SCHLOSSER. Nouvelle Facult6 de M6decine. a-
P 4 g : NFM 141 ; b - P 4 g "
161 ; f - M l _ 2 d NFM 174.
NFM 146 ; c - M I _ 2 g
NFM 148 ; g - M 1 . 2 g
NFM 147 ; d - M 1 . 2 d N F M
158 ; e - M 1 . 2 d
NFM
NFM 149 ; h - M 1 . 2 g : NFM 151 ; i - M 3 g " NFM 170 ;j - M 3 g •
1 trim
Fig.
5
-
a-p4g. f-
Pseudotheridomys parvulus SCHLOSSER. Nouvelle Facult6 de M6decine. NFMI84;b
Ml'2g-NFM186;c-Ml'2g:NFM189;d_M1"2g.NFM191
M3 g : NFM 209 ;g - M3 d " NFM 2 i l ; h
M3 d : NFM 212 ; i -
e_M1-2g.NFM200 ;
M3 g : NFM 213.
90
Peridyromys murinus
Famiile des GLIRIDAE THOMAS, 1897
(POMEL,
SYNONYMIE El" REPARTITION :
Genre Peridyromys STEHLIN
ESP~.CE - TYPE :
1853). DIAGNOSE
ET
b
Peridyromys ESPI~CES
PLAISSAN :
murinus (POMEL,
ATTRIBUI~ES
Aguilar, 1974, p. 3 6 2 -
363.
1951
SCHAUB,
1853)
Aid
Nous avons reflroup6 trois morphotypes qui feront robjet d'une discussion.
GENRE :
Aguilar, 1974, p. 362.
MATI~RIEL El" DIMENSIONS:
Morphotype ¢ A >>, pl. 2, ri9. 8-12 Dents isol6es PSN n ° 384 ~ 433 n
M1 M.. M3 P~ M1 M~ Ms
9 7 7 5 2 10 6
L. rain.
L. moy.
L. max.
1. rain.
1. moy.
1. max.
0,95 0,98 0,84 0,61 0,87 0,90 0,69
1.00 1,05 0,93 0,64 0,91 0;99 0,76
1,05 1,10 0,98 0,67 0,95 1,10 0,79
0,85 1,05 0,83 0,81 0,97 1,05 0,97
0,97 1,09 0,94 0,85 1,01 1,16 1.00
1,05 1,13 1,02 0,90 1.04 1,23 1,03
Morphotype <>, pl. 2, fig. 13-17 Dents isol6es PSN n ° 434 a 453 MI M2 M:~ 1~ M1 M2 Ms
n
L. rain.
L. moy.
L. max.
1. min.
1. moy.
1. max.
6 7 2
0,95 0,96 0,85
1,00 1,04 0,85 0,72
1,03 1,10 0,85 --
0,92 0,95 0,83 --
0,95 t ,00 0,85 0,88
0,97 1,06 0,87 --
1
- -
1 1 2
-0,78
1,06
- -
0,95 0,78
- -
-0,78
-0,92
1,09
--
1,10 0,97
-1,08
Morphotype (< C >>, pl. 2, fig. 18-21 Dents isol6es PSN n o q54 ~ 472 M1 M2 M3 M1 Ms