Les gisements continentaux de Plaissan et de la Nouvelle Faculté de Médecine (Hérault) leur position stratigraphique

Les gisements continentaux de Plaissan et de la Nouvelle Faculté de Médecine (Hérault) leur position stratigraphique

LES GISEMENTS CONTINENTAUX DE PLAISSAN ET DE LA NOUVELLE FACULT]~ DE MEDECINE (Ht~RAULT) LEUR POSITION STRATIGRAPHIQUE par J.-p. A G U I L A R " R~S...

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LES GISEMENTS CONTINENTAUX DE PLAISSAN ET DE LA NOUVELLE FACULT]~ DE MEDECINE (Ht~RAULT) LEUR POSITION STRATIGRAPHIQUE par

J.-p. A G U I L A R "

R~SUM~

~BSTRACT

L'4tude de la faune des rongeurs de Plaissan et la d4couverte d'un nouveau gisement, Nouvelle Facult4 M4decine, permettent d'affiner l'4chelle biochronologique des mammalogistes dans le Miocene inf4rieur du Bas-Languedoc. Nouvelle Facult4 M6decine, contemporain de La Paillade ou 16g~rement plus ancien est d'~ge Aquitanien; Plaissan 4quivalent a Paulhiac est ant6~ rieur au niveau le plus ancien connu en intercala~ tion dans l'Aquitanien marin du Languedoc (Les C6vennes) ; il serait contemporain de l'Aquitanien ant4-stratotype de Carry-le-Rouet.

The study of Plaissan rodent fauna and the discovery of a new fossiliferous locality, <~, allow us to contribute to a more accurate biochronological mammalian scale, for the Bas-Languedoc Lower Miocene. Nouvelle Facult4 M6decine, contemporaneous of La Paillade or slighthy older has a Aquitanian age; Plaissan, equivalent to Paulhiac, ist older than the oldest known interbedded marine level in the Languedocian marine Aquitanian (Les C4vennes) ; it should be contemporaneous with the ante-stratotypic Aquitanian of Carry-le-Rouet.

MOTS-CLES: MYOMORPHA, SCIUROMORPHA, AQUITANIEN, NOUVEAU, DENT, HERAULT {PLAISSAN, MON3"PELLIER). KEY WORDS : MYOMORPHA, MONTPELLIER ).

SCILIROMORPHA, AQLIITANIAN, NEW DESCRIPTION,

TOOTH,

HERALILT (PLAISSAN,

" Laboratoire de Pal4ontologie, Equipe de recherche associ4e au C.N.R.S,, kIniversit~ de Montpellier II, place E.-Bataillon, 3-1060 Montpellier Cedex.

G~obios, n ° 10~ fasc. 1

p. 81-101, 6 fig., 2 pl.

Lyon, f4vrier 1977

- -

82

- -

TABLE DES MATIERES Introduction

...........................

82

Les gisements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

82

Etude syst~matique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

83

Genre Genre Genre Genre

Peridyromys

Bransatoglis Glirudinus

90 91 92 93

.................

Microdyromys

............... ................. ..................

Famille C r i c e t i d a e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Genre E u e r i c e t o c l o n . . . . . . . . . . . . . . . . Genre Pseudocricetodon .............

83 83

Famille E o m y i d a e .................... Genre Rhodanomys ................ Genre Pseudotheridomys ............

8zt

84 88

Conclusions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

94

Famille

90

Bibliographie

95

Gliridae

......................

Famille Genre

84

Sciurida, e

.................

93 93

................

94

................

94

....................

Heteroxerus

Famille T h e r i d o m y i d a e Genre lssiodoromys

..........................

INTRODUCTION •

Les gisements

P LAISSAN Ce gisement a d4j,g fair l'objet de travaux pr~liminaires : H. Cappetta, M. Ringeande ~ L. T h a l e r (1966) en donnent la liste faunique, quant aux d~tails {localisation, description, considerations g~ologique et historique), ils nous sont fournis par M. Ringeade (1966) lots de l'etude de quelques dents de Cricetid~s. Les nouvelles r~eoltes s'4tant aver4es d'une grande richesse, tant par le nombre que par la diversity, il nous a paru utile d'approfondir l'~tude de ce gisement.

NOUVELLE FACULTI~ MI~DECINE Ce nouveau gisement montpelli4rain se situe environ fi 500 m~tres g l'ouest du gisement karstique de La Colombi~re, dans l'enceinte de la nouvelle facult~ de m~decine. La couche fossilif6re, [orm4e de marnes noires h lie~de-vin, dont l'~paisseur varie de 10 /~ 30 cm a p p a r a i t dans des marnes vertes qui reposent sur les formations de l'Oligoc~ne. Elles sont couronn4es par un banc de calcaire lacustre port6 comme Aquitanien (talc) sur la nouvelle feuille g6ologique de Montpellier au 5'0 000".

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Fig. 1 - Localisation des gisements montpelli6rains dans leur cadre g4ologique. (Extrait de la nouvelle feuille g4ologique de Montpellier au 1/50 000 simplifi6e). 1 - La Paillade 2 - Les C~vennes 3 - Caunelles 4 - Nouvelle Facult6 M6decine 5 - La Colombi6re

a - Alluvions r6centes b - Plioc~ne c - Burdigalien inf4rieur : Formation de Juvignac d - Aquitanien - Marnes argileuses de Fontcaude et calcaire lacustre e - Oligoc~ne f - Formations ant6-Oligo-

cene

- -

83

Microdyromys monspeliensis nov. sp. Eucricetodon collatus (ScItALIB) . . . . Preudocricetodon thaleri (HuGUENEY) Melissiodon sp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Heteroxerus paulhiacensis B L A C K . . . .

O u t r e les restes de Gasteropodes, Squamates, Insectivores, ces deux 9isements ont fourni une faune de Rongeurs considerable:

E X

Z~

Peridyromys nmrinus (PoMEL) . . . . . . Peridyromys aff. ]a,egeri AGUILAR Ou aff. murinus ( P O M E L ) . . . . . . . . . . . . Bransatoglis fuyax HUGUENEY . . . . . . x Glirudinus 9lirulus (DEI-IM) . . . . . . . . X

- -

Heteroxerus lavocati

HIJGHENEY

....

X

x x

X

x

X

x

X

x

X

Rhodanomys schlosseri DEPl~RET 6 DouxaMi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

X

Pseudotheridomgs 9areulus SCHLOSSER Issiodoromgs pseudanaema GERVAIS .. X

x X

X

ETUDE SYSTEMATIQUE

Famille des CRICETIDAE ROCHEBRLINE, 1883

DIAGNOSE

ET ESPI~CES ATTRIBUI~ES AH GENRE :

Eucricetodon collatus

Genre Eucricetodon

(ScHAUB,

THALER, 1966 F-,SPI~CE~TYPE :

M.

Vianey-Liaud, 1972, p. 4 et 6. 1925)

SYNONYMIE ET RI~PARTITION:

Eucricetodon collatus

J.-p.

Aguilar, 1974,

p. 3'48.

(SCHAUB,

1925).

MATI~RIEL ET DIMENSIONS:

Plaissan, pl. I, fi 9. 1-6. Dents isol4es P S N n o 329 g 377 et n ° 382-383 n

L. min.

L. moy.

L. max.

1. rain.

1. moy.

1. max.

M1 M2 Ma

6 7 5

1,67 1,45 1,3'0

1,78 1,56 1,50

1,85 1,65 1,61

1,14 1,27 1,15

1,24 1,36

1,38 1A6

1,28

1,36

M1

9

1,92

2,02

2,15

1,29

1,36

1,43

M :2 M~

15 7

1,37 1,14

] ,52 1,22

1,65 1,33

1,26 1,11

1,38 1,18

1,50 1,3.0

DESCRIPTION :

Molaires inf~rieures - - Sur M1, l'ant4roconide simple est reli4e au rn~taconide par le cingulum ant4ropalatin et au protoconide par la corne ant4rieure de ce dernier. - - M2 pr4sente un cingulum anterieur complet avec ses deux branches linguale et labiale de dimension sensiblernent ~gale, qui delimitent respectivement avec le metaconide et le protoconide un ant6rosynclinide et un ant4rosinuside.

Ces deux premieres molaires sont caract4ris6es par un m6solophide qui peut atteindre un certain developpement mais qui ne d4passe jamais la moitie du m4sosynclinide. Le bras post4rieur du protoconide est bien d4veloppe ; h l'exception d'une seule M2, le bras posterieur de l'hypoconide est r4duit ou absent. Les crates transverses sont proverses. - - Ma,

reduite dans sa partie post~ro-linguale, montre un entoconide et un posterosynclinide peu developpe. Le m~solophide est absent, le bras post4-

84

rieur du protoconide long. La partie ant4rieure est semblable g M2.

Mo.laires sup4rieures Sur M 1 le pr41obe simple est reli4 au parac6ne par l'ant4rolophe labial, mais l'ant4rolophe lingual peut dans la moiti~ des cas descendre jusqu'h la base du protoc6ne, fermant ainsi l'ant4rosinus; le bras ant4rieur du protoc6ne demeure visible. - - Sur M 2, l'ant4rolophe labial est bien d4velopp4, par contre l'ant4rolophe lingual est absent, ou repr4sent4 par une cr~te basse. Deux exemplaires pr4sentent une come post4rieure au parac6ne ; cette derni4re est dirig4e vers le bord labial. Ces deux premieres molaires pr4sentent un m4solophe de longueur variable, il peut ~tre court, moyen ou atteindre le bord externe. Dans ce dernier cas, on note un m4sostyle bien d4velopp4. - - M 3 montre une r4duction beaucoup plus marqu4e dans sa pattie post4rieure. Les tubercules sont fondus dans les crates ~ l'exception du parac6ne et du protoc6ne. Le m4solophe est bien d4velopp4 ; le sinus long et 4troit est pinc4 par un contact hypo-protoc6ne; seul un 4chantillon pr4sente un sinus interne r4duit, r4sultant de la liaison cr~te longitudinale-protoc6ne.

DISCUSSION : Le Cricetidae de Plaissan pr~sente par sa morphologie de grandes affinit~s avec celui de Paulhiac. La longueur des molaires i, ~ 1'exception des M1, est un peu inf~rieure dans le gisement languedocien. L'4tude statistique par la comparaison des variances et le test de Student (95 %) montre que la diff4rence observ4e sur les molaires inf~rieures et la premiere molaire sup~rieure n'est pas signifi~ cative; pour M ~ les variances sont trop dissemblames et le test de Student ne peut s'effectuer. Par contre, la diff4rence est hautement significative pour M ~. Deux hypotheses sont g envisager : soit l'4chantillonnage est trop faible ; soit ceci peut ~tre dfi h u n accroissement de la M ~ different suivant les rfigions comme le pense L. de Bonis.

- -

Si nous sommes en pr4sence de populations contemporaines, on peut penser que l'accroissement de taille de la M 3 survient plus t6t en Aquitaine qu'en Bas-Languedoc. Cette diff4renciation 84o~ graphique ne persisterait pas puisque dans des niveaux plus r4cents, Laugnac (Aquitaine) et Bouzigues (Bas-Languedoc), Eucricetodon aquitanicus. stade plus ~volu4, ne pr4sente aucune diff4rence.

Genre Pseudocricetodon THALER, I969 ESPI~CE-TYPE:

Pseudocricetodon montalbanensis

THALER, 1969. DIAGNOSE ET ESPECES ATTRIBLII~ES ALI GENRE:

Via-

ney-Liaud, 1972, p. 26-27.

Pseudocricetodon thaleri (HuGUENEY, 1969) 1941 - <>sp., Freudenberg, p. 140. 1969- Eucricetodon thalerL Hugueney, p. 48, texte~fi9. 1,8, 21,23, pl. I!I, fio. 3-8. 1974 - Pseudocricetodon thaleri, Aguilar, p. 35zt355, fig. 5-6. MATERIEL ET DIMENSIONS:

Plaissan, M1 -M 2 1,18 M' 1,43 M2 1,17

pl. 1, fi 9. 7-9 X 1,04 PSN 378 × 1,06 PSN 379 Y.. '0,83 PSN 380 X 0,98 PSN 38'1

Nouvelle Facult4 M4decine, pl. I, fi 9. I0-II. M1 1,44 × 0,88 N F M 1 M2 1,17 × 0,98 N F M 2 Ces petits Cr4cetodontin4s ne subissent aucune modification notoire (Aguilar, 197't) et n'offrent que peu d'int4r~t pour la stratigraphie mais leur pr4sence confirme la persistance g l'Aquitanien de cette lign4e oligoc~ne.

- -

- -

1. Le mat4riel de comparaison de Paulhiac provient de la collection de Montpellier ; les mesures ont 4t~ effectu4es par l'auteur sur la m~me platine. Si nous comparons les moyennes de longueur des dents de Paulhiac donn4es par L. de Bonis, 1973, les differences observ4es sont moins importantes.

Famille des EOMYIDAE DEPI~nET ~

DOUXAMI, 1902

Genre Rhodanomys DEP~ET b DOUXaMI, 1902 ESPECE~TYPE, DIAGNOSE, ESPI~CES ET SOLIS-ESPI~CES ATTRIBUI@ES AU GENRE :

Aguilar, 1974, p. 3 5 5 .

-- 85 --

c

e

d

f

h

t.

~

r

Fig. 2 - Rhodanomys schlosseri DEPERET & DOUXAMI . Plaissan. a-P4g:PSN g

102;b-P4g:PSN116;c-M~g:PSN6;d-_M~:PSN32;e-M2g:PSN71;f-M2g:PSN91

M3g:PSN128;h-M3g:PSN148;i-P~*g:PSN160;j

3 1 7 ; m - M 2 d : PSN 320 ; n -

M 3 d : PSN 205.

,,, g:PSN235;k-Mlg:PSN242;1-M2d:PSN

;

-

86

-

mm

e

t Fig. 3 -

Rhodanomys schlosseri D E P E R E T

& DOUXAMI. Nouvelle Facult6 de M6decine.

a-P4d:NFM3;b-Mld:NFM34;C-Mld:NFM39;d-Mld:NFM46;e-M2g:NFM70;f -M3d:NFM 86;g-M3g:NFM89;h-P4g:NFM96;i-Mld:NFM 102;j-Mlg'NFM109;k-M2g:NFM124;1-M2d NFM127;m-M2g:NFM128;n-M3d:NFM134;o-M3g:NFM135.

- - 87 - -

Rhodanomys schlosseri schlosseri

SYNONYMIE ET RI~PARTITION: Aguilar, 1974, p. 355.

DEPgRET ~ DouxaMi, 1902

PLAISSAN, MATI~RIEL ET DIMENSIONS: Dents isol~es P S N n ° 1 /a 328 P4 M1 Me Ma p4 M1 M -~ Ma

n 25 59 41 34 35 76 28

27

L. min. 0,83 1,02 0,91 0,78 0,85 0,99 0,88 0,65

L. moy. 0,96 1,11 1,02 0,87 0.96 1,12 0,97

0,77

L. max. 1,08 1,20 1,16 1,01 1,14 1,25 1,05 0,84

DESCRIPTION (Plai~san) :

Denture in[&ieure P4 est repr~:sent~e par deux crates transverses, m~talophide et hypolophide, reli~es par une cr~te ]ongitudinale oblique. Une courte cr~te post6rieure part du m~taconide. I1 n'y a jamais de m~solophide. Quelques rares exemplaires montrent une structure primitive avec un ant~ro et un post~rosynclinide peu profond qui doit disparaitre par usure. M1 et M2, qu'il est parfois difficile de distinguer, pr~sentent quelques diff6rences. Mx est plus allong~e et montre un hypoconulide bien marqu6; ce dernier est absent sur M2 dont la partie post~rieure est r~duite. Le m~solophide est peu d~velopp~, mais son absence est p/us fr~quente sur M2. Ma r~duite ressemble h M2 mais l'absence de m~solophide est 9~n(~rale.

Denture sup.drieure P* ne poss~de pas d'ant6rolophe; le post6rosynclinal peu profond dispara~t par usure et la

1. min. 0,80 1,03 0,99 0,79 0,94 1,03 1,06 0,81

1. moy. 0,89 1,13 1,09 0,93 1,06 1,18 1,17 0,92

1. max. 1,03 1,25 1,19 1,06 1,17 1,31 1,34 1,12

dent se pr~sente sous la forme de deux lophes transverses reli~s par la crf~te longitudinale. Le m~solophe est absent ou tr~s r~duit. M 1 et M ~ different par la taille. Sur les dents fraiches, l'ant6rolophe parfois r~duit est visible sur M 1 ; il est absent sur M :2 ou tout au plus represent6 par un petit bourrelet. Le quatri~me synclinal, peu profond, e st moins d~velopp~ sur M ~ que sur M 1. Le m~solophe atteint le bord labial et peut se souder au parac6ne. Quelques rares exemplaires montrent une rupture de la cr~te longitudinale. M 8 tr~s r6duite est caract6ris6e par la fermeture du sinus; le protoc6ne se s o u & ~ l'hypoc6ne. Le premier synclinal n'est visible que sur des dents fraiches et le m~solophe persiste sur plus de la moiti~ des dents. CONCLUSION (Plaissan) : Cette population de Plaissan pr~sente les m~mes caract~res morphologiques et m~triques que celle de Paulhiac, ce qui autorise ~ penser que ces deux 9isements sont contemporains.

NOUVELLE FACULTI~ MI~DECINE, MATt~RIELS ET DIMENSIONS: Dents isol~es N F M n ° 3 fi 139 P4 M1 M2 Ms p4 M1 M2 M~

n 21 32 17 19 9 13 20 6

L. min. 0,79 0,86

0,77 0,67 0,80 0,92 0,78 0,54

L. moy. 0,87 0,99 0,88 0,81 0,92 1,00 0,87 0,62

L. max. 0,95 1,10 0,98 0,91 1,04 1,10 1,02 0,70

1. rain. 0,75 0,89 0,85 0,70 0,91 1,00 0,91 0,74

1. moy. 0,84 1,03 0,97 0,84 0,97 1,08 1,05 0,79

1. max. 0,94 1,12 1,06 0,94 1,05 1,25 1,16 0,85

- - 88 ..... DESCRIPTION (Nouvelle Facult4 M4decine) :

CONCLUSION (Nouvelle Facult4 M4decine) :

Denture inf6rieure

Rhodanomys schlosseri de Nouvelle Facult4 M4decine montre des caract~res plus 4volu4s que celui de Plaissan et Paulhiac: simplification du sch4ma occlusal et r4duction de la taille; il est tr~s proche de celui de La Paillade et moins 4volu4 que t~hodanomys manca de Caunelles.

Les dents pr4sentent peu de diff4rences morphologiques avec celles de Plaissan et de La Paillade. Certaines P4 pr~sentent encore l'4peron post6rieur du m4taconide. Lln seul ~chantillon montre un renflement g l'emplacement du m~solophide. Sur M~ le m4solophide est presque toujours absent.

Genre Pseudotheridomys SCHLOSSER, 1926

Denture supdrieure ~SPECE-TYPE :

Quelques differences apparaissent avec les specimens de Plaissan. p4 ne poss~de plus que trois anticlinaux, le post~rolophe ayant totalement disparu. Sur M 1 l'ant6rolophe est r~duit ou absent; il est quelquefois repr4sent~ par un l~ger bourrelet. Par contre, sur des M ~ non us~es, le post4rolophe parlois g peine marqu~ peut manquer. La cr~te longitudinale de M 1 et M ~ est r~duite souvent ~ une crf:te tr~s basse dans le deuxi~me synclinal. Cette rupture de la cr~te longitudinale est plus fr6quente g La Paillade et Les C6vennes.

Pseudotheridomys parculus SCHLOS-

SER, 1884, Haslach. DIAGNOSE

ET

ESPI~CES

ATTRIBUI~ES

ALI

GENRE :

Aguilar, 1974, p. 359.

Pseudotheridomys parvulus SCttLOSSER, 1884 SYNONYMIE ET R~PARTITtON : Aguilar, 1974, p. 359360. MATI~RIEL ET DIMENSIONS:

Nouvelle Facult4 M4decine. Dents isol~es N F M n ° 140 ~ 215 n

P4 7 M1-.~ 25 M3 10 p4 7 M1- 2 20 M8 7

L. rain.

L. may.

L. max.

1. min.

1. may.

I. max.

0,86 0,82 0,78 0,76 0,76 0,60

0,88 0,93 0,82 0,83 0,84 0,6'1

0,94 1,02 0,93 0,87

0,76 0,82 0,74 0,88

0,79 0,96 0,79 0,95

0,83 1,01 0,91 1,02

DESCRIPTION :

Denture infdrieure Trois 4chantillons, 1 P4 et 2 M1-2 pr4sentent une structure de type Eomys. T o u s l e s autres specimens pr6sentent une structure typiquement Pseudotheridomys. Sur M1-2, l'ant~rolophide peut ~tre libre, reli4 au m4taconide et au protoconide, ou g ce dernier seulement; sa jonction avec le m~talophide est rare. Cinq dents montrent une cr~te m4tasty~ laire. Le m4solophide long rejoint le m~taconide. La cr~te longitudinale est rompue sur 10 dents; le sinuside p~n~tre alors dans le troisi~me synclihide. Ma r4duite montre les m~mes variations que les deux premieres molaires, mais la cr~te longitudinale est tou)ours pr~sente,

Dentt~re st~p~r~eure p4 est assez molariforme, M 1-2 montre cinq anti, clinaux rectilignes et bien d~velopp~s. Le m~so-

1,00

0,91

1,02

1,12

0,67

0,77

0,81

0,86

lophe long peut effectuer la jonction avec le m~tac6ne. Sur dix ~chantillons la cr~te longitudinale est interrompue, le sinus p~n~tre dans le deuxi~me synclinal. M s tr~s r4duite montre une tr~s grande variation morphologique. CONCLUSION :

Dans l'ensemble, la taille des molaires est sensiblement inf4rieure g celle de La Paillade et 14g~rement sup~rieure h celle de Weissenburg 6. Les variations morphologiques sont semblables g celles d~crites par V. Fahlbusch (1968), p. 227, fig. 2, p. 228, fig. 3 alors que dans le gisement de La Paillade, les sp4cimens (peu abondants) pr4sentent une structure qui se rapproche de celle de l'esp~cetype. I1 semblerait que le gisement de Nouvelle Facutt6 M4decine soit un peu plus r~cent que Weissenburg 6 et 14g~rement plus ancien que La Paillade.

--

89

-

1 lllm

Fig. 4 - Pseudotheridomys parvulus SCHLOSSER. Nouvelle Facult6 de M6decine. a-

P 4 g : NFM 141 ; b - P 4 g "

161 ; f - M l _ 2 d NFM 174.

NFM 146 ; c - M I _ 2 g

NFM 148 ; g - M 1 . 2 g

NFM 147 ; d - M 1 . 2 d N F M

158 ; e - M 1 . 2 d

NFM

NFM 149 ; h - M 1 . 2 g : NFM 151 ; i - M 3 g " NFM 170 ;j - M 3 g •

1 trim

Fig.

5

-

a-p4g. f-

Pseudotheridomys parvulus SCHLOSSER. Nouvelle Facult6 de M6decine. NFMI84;b

Ml'2g-NFM186;c-Ml'2g:NFM189;d_M1"2g.NFM191

M3 g : NFM 209 ;g - M3 d " NFM 2 i l ; h

M3 d : NFM 212 ; i -

e_M1-2g.NFM200 ;

M3 g : NFM 213.

90

Peridyromys murinus

Famiile des GLIRIDAE THOMAS, 1897

(POMEL,

SYNONYMIE El" REPARTITION :

Genre Peridyromys STEHLIN

ESP~.CE - TYPE :

1853). DIAGNOSE

ET

b

Peridyromys ESPI~CES

PLAISSAN :

murinus (POMEL,

ATTRIBUI~ES

Aguilar, 1974, p. 3 6 2 -

363.

1951

SCHAUB,

1853)

Aid

Nous avons reflroup6 trois morphotypes qui feront robjet d'une discussion.

GENRE :

Aguilar, 1974, p. 362.

MATI~RIEL El" DIMENSIONS:

Morphotype ¢ A >>, pl. 2, ri9. 8-12 Dents isol6es PSN n ° 384 ~ 433 n

M1 M.. M3 P~ M1 M~ Ms

9 7 7 5 2 10 6

L. rain.

L. moy.

L. max.

1. rain.

1. moy.

1. max.

0,95 0,98 0,84 0,61 0,87 0,90 0,69

1.00 1,05 0,93 0,64 0,91 0;99 0,76

1,05 1,10 0,98 0,67 0,95 1,10 0,79

0,85 1,05 0,83 0,81 0,97 1,05 0,97

0,97 1,09 0,94 0,85 1,01 1,16 1.00

1,05 1,13 1,02 0,90 1.04 1,23 1,03

Morphotype <>, pl. 2, fig. 13-17 Dents isol6es PSN n ° 434 a 453 MI M2 M:~ 1~ M1 M2 Ms

n

L. rain.

L. moy.

L. max.

1. min.

1. moy.

1. max.

6 7 2

0,95 0,96 0,85

1,00 1,04 0,85 0,72

1,03 1,10 0,85 --

0,92 0,95 0,83 --

0,95 t ,00 0,85 0,88

0,97 1,06 0,87 --

1

- -

1 1 2

-0,78

1,06

- -

0,95 0,78

- -

-0,78

-0,92

1,09

--

1,10 0,97

-1,08

Morphotype (< C >>, pl. 2, fig. 18-21 Dents isol6es PSN n o q54 ~ 472 M1 M2 M3 M1 Ms

n 3 1 5 4 4

L. min. 0,93 -0,74 0,93 0,91

L. moy.

L. max.

1. rain.

1. moy.

1. max.

0,99 1,10 0,78 0,96 0,95

1,1M

0,99

1,01

1,05

Le morphotype <> qui repr6sente plus de la moiti6 de la population correspond ~ l'esp~ce-type de Pomel (Stehlin b Schaub, 1951, p. 138, fig. 199, p. 300, fig. 515). Le morphotype <> est caract6ris6 par une concavit6 plus marqu6e et un sch6ma occlusal plus

- -

0,83 0,98 0,97

- -

0,77 1,05 1,11

1,10

0,85 1,12 1,15

- -

0;90 1,17 1,21

complexe. Aux molaires inf6rieures on note la pr6sence d'une cr6te accessoire dans le post6rosynclinide presque aussi haute que les crates principales et un centrolophide qui peut d6passer la moiti6 de la couronne. Aux molaires sup6rieures les deux centrolophes bien d6velopp6s sont accom-

- - - 91

--

pagn4s d'une ou deux cr~tes accessoires. Cette description rappelle la morphologie de Periclyromys jaegeri AGUmAR, 1974. Le morphotype <> se distingue des deux autres morphotypes par un aspect plus massif et une simplicit~ du sch6ma occlusal, tr~s marquee sur les molaires sup~rieures; il rappelle en tous points la morpholo9ie de Pseudodryomys simplicidens DE BRUIJN, 1966. Certains travaux ont ~:t~ effectu4s sur des populations de Peridyromys murinus clans les gisements de l'Oligoc~ne sup6rieur et du Miocene inf~rieur. Les variations morphologiques observ~es ont soulev~ de nombreuses hypotMses. Nous pensons (Aguilar, 1974) que Peridyromys murinus serait /t l'origine de la radiation adaptative d'un grand nombre de Glirid~s du Mioc6ne inf~rieur. I1 apparait logique que nous trouvions dans les gisements anciens, des populations polymorphes. I1 est peut-~tre pr&matur~ clans l'~tat actuel de nos connaissances d'attribuer /~ ces morphotypes des noms d'esp~ces, bien qu'il soit possible en certains cas de les distinguer morphologiquement.

morphologie semblable /t celle du morphotype <> de Plaissan et n'atteignent pas le degr~ de complication observ~ dans les populations de Les C~vennes et La Paillade. Ces deux derniers gisements sont sensiblement de m~me gge que Nouvelle Facult~ M~decine,

Genre Microdyromys DE BRUUN, 1966 ESPI~CE-TYPE: Microdyromys koenigswaldi, DE BRUIJN, 1966, Valdemoros III B. DIAGNOSE

ET

ESPI~CES

ATTRIBLIEES

Microdyromys monspeliensisnov.

HOLOTYPE: M 1 N F M n ° 239, pl. 2, fig. 5. esp~ce relativement abondante dans les 9isements montpelli~rains.

DIAGNOSE :

Molaires sup~rieures de type Microdyromys il schema occlusal plus simple: absence d'ornementation de la face linguale et patrols du centrolophe post4rieur ; crates accessoires exceptionnelles. Les molaires inf~rieures offrent moins de ressemblances: M2 est plus large que longue; ce caract~re est variable sur M1 et Ma; concavit~ moins marqu~e ; crates accessoires : constante dans le post~rosynclinide, variable dans l'ant~rosynclinide. Se distingue de l'esp~ce-type par sa taille inf~rieure.

ou aff. murinus (PoMEL, 1853) MATt~RIEL ET DIMENSIONS:

Nouvelle Facult~ M~decine. Dents iso16es N F M n ° 271 g 276. M2 0,98 × 0,95 N F M 271 M., - - X 0,96 N F M 272 M,, 1,03 × 1,05 N F M 273 M1- 2 0,93 X 1,06 N F M 274 M1- 2 0 , 9 9 × - - N F M 275 M1-2 0,87 X 0,99 N~FM 276

RI~PARTITION :

La Paillade, Nouvelle Facult~ Mfidecine, Caunelles, Lespignan, Vieux-Collonges ?

Sur cette population restreinte on ne peut attribuer avec certitude ce Peridttromys ~ l'une ou l'autre esp6ce car ces sp6cimens pr6sentent une

MATI~RIEL ET DIMENSIONS:

Nouvelle Facult4 M~decine. Dents isol~es N F M n ° 216 h 222 et 224 h 249 n

L

rain.

0,51 0,74 0,75 0,70 0,51 0,67 0,70 ---

sp.

DERIVATIO NOMINIS :

AGUlLAR, 1974

5 3 6 4 2 6 6 1

GENRE :

pars ? 1958 - Drgomys n ° 1, Mein, p. 72, fig. 113119. 1974 - Microdgromgs sp., Aguilar, p. 372373, fig. 23.

Peridyromys aff. jaegeri

P4 M1 M2 Ma p4 M1 M2 Ma

AM

Aguilar, 1974, p. 370.

L. moy.

L. max.

1. rain.

1. moy.

1. max.

0,55 0,76 0,78 0,72 0,52 0,72 0,73 0,61

0,60 0,78 0,80 0,77 0,53 0,76 0,76 --

0,54 0,73 0,8'0 0,71 0,65 0,86 0,87 --

0,57 0,73 0,84 0,72 0,65 0,88 0,92 0,73

0,59 0,75 0,88 0,75 0,65 0,93 0,98

92

---

DESCRIPTION :

DISCUSSION :

Comme nous l'avons d~j/l sugg~r~ (Aguilar, 1974) ces petits glirid~s pr~sentent de grandes affinit~s avec certaines formes de Dryomgs n ° 1 (Mein, 195,8) dans la population de Vieux-Collonges. T o u t comme cet auteur, nous pensons qu'il existe des ressemblances avec Gliridarum gen. et sp. indet, figur~ par S. Schaub ~ M. Z a p f e (1953, p. 209, pl. III, fig. 6-9) dans le gisement de Neudorf. I1 est possible d'entrevoir une lign~e ~volutive entre les formes de l'Aquitanien et du Vindobonien qui se caract~riserait par une l~g~:re augmentation de la taille des dents et une complication du schema occlusal. Seule la d~couverte de niveaux interm~diaires permettra de confirmer ou d'infirmer cette hypoth~se.

t~ang4e dentaire in[~rieure : P4, pl. 2, fig. 1 : est caract~ris~e par sa petite taille. L'ant~rosynclinide est toujours ferm~ aloes que le post~rosynclinide est ouvert sur deux ~chantiltons. Le centrolophide peut ~tre absent ou present. Ma, pl. 2, fig. 2: r~tr~cie dans sa partie ant~rieure, l~g~rement plus longue que large, pr~sente une l~9~re concavit~ marquee dans sa partie ant~rolinguale. Le centrolophide atteint toujours la moiti~ de la couronne. I1 existe une cr~te accessoire bien d~velopp~e dans le post~rosynclinide. Les connexions ant~rolophide-protoconide et m~talophide-m~taconide sont des caract~res variables. Me, pl. 2, fig. 3 : subrectangulaire, souvent plus large que longue, reproduit dans son ensemble le schema de la M~. M,, pl. 2, fig. 22 : r~duite dans sa partie post~rieure, ressemble aux deux premieres molaires, mais pr~sente des variations morphologiques plus grandes.

Genre Bransatoglis HUGUENEY, 1967 ESPI~CE-TYPE: Bransatoglis concavidens HUGUENEY. DIAGNOSE: Hugueney, 1967, p. 92. Esp~cEs ATTRIBUI~ES AU GENRE : B r a n s a t o g l i s c o n c a videns HUGUEN~Y, 1967; Bransatoglis [ugax (HuGUENEY, 1969).

Rang4e dentaire sup~rieuve : p4-M1-Ma-M3, pl. 2, fig. 't-7 : sont caract4ris4es par une surface occlusale concave et un endolophe continu qui relie les crates principales. I1 n'existe qu'un seul centrolophe sur M 1 et M a ; sur M 2 deux 4chantil,lons montrent un centrolophe post4rieur, il est absent ou h l'4tat d'~bauche SUE les autres sp4cimens. Sur toutes les molaires sup4rieures le post4rolophe est reli4 au m4tac6ne. Line seule M ,2 pr4sente une cr~te accessoire.

gransatoglis fugax (HuGUENEV, 1969) SYNONYMIE ET RI~PARTITION: Aguilar, 1974, p. 375. M A T I ~ R I E L ET D I M E N S I O N S :

Plaissan, pl. 1, fig. 17-21. Dents isol~es P SN n ° 473 g 483 P4 M1 M3 p4 M1- ~ M "~

n

L. min.

L. m o y .

L. m a x .

1. rain.

1. m o y .

1. m a x .

1 1 1 1 4 3

----1,17 0,96

0,94 1,13 1,21 0,97 1,21 1,04

----1,25 1,08

----1,22 1,16

0,81 1,12 1,12 1,06 1,29 1,23

---1,37 1,28

Nouvelle Facult~ M~decine, pl. 1, fig. 15-16. Dents isol~es N F M n ° 25,0 g 261 M1 M2 M~ p4 M1- 2

n

L. rain.

L. m o y .

L. m a x .

1. rain.

1. m o y .

1. m a x .

3 3 1 2 3

1,19 ---1,14

1,23 1,19 1,32 1,08 1,22

1,26 -. -1,30

1,08 1,26 . -1,21

1,16 1,31

1,23 1,37

1,19 1,25

-1,29

.

.

93

Ces quelques dents isol6es pr6sentent de 9randes affinit4s avec celles de Coderet, mais bien que la taille soit sensiblement 4Rale on peut noter quelques caract~res plus 4volu6s. En effet, sur les molaires sup6rieures, l'endolophe est toujours continu et l'ant4rolophe n'est plus libre ; le centrolophe ant4rieur atteint dans la majorit6 des cas le bord lingual. Ce Glirid4 n'a que peu d'importance stratigraphique, mais sa pr4sence permet d'6tabtir de nouveaux jalons entre les formes de l'Oligoc~ne sup6rieur et ce]les du Miocene moyen.

Nouvelle Facult4 M6decine, pl. 1, fig. 13-14. M1 1,20 ;< 1,22 N F M 262 M1- a 1,04 X 1,37 N F M 263 Cette forme extr6mement rare dans nos gisements est semblable ~ celle d4crite a Coderet et Paulhiac.

Famille des SCIURIDAE GRAY, 1821

Genre Glirudinus

Genre Heteroxerus

DE BRUIJN, 1966 ESPgCE,-TYPE: Glirudinus gracilis (DEHM, 1950) Wintershof-West. DIAGNOSE: De Bruijn, 1966, p. 16. EspgcEs ATTRIBidI~ESAid GENRE: A0uilar, 1974, p. 369.

STEHLIN ~ SCHALIB, 1951

EspgcE- TYPE : Heteroxerus grivensis (MAJOR, 1893), La Grive. DIAGNOSE: Stehlin & Schaub, 195,1, p. 35,8. EsPf~ces ATTRIBLIEESAid GENRE: Aguilar, 1974, p. 377.

Glirudlnus gllrulus

Heteroxerus pauhliacensis

(DEHM, 1935) Plaissan, pl. I, fig. 12. M1-~ 1,07 × 1,05 PSN n ° 504

n

M1-2 Ma p4 M1- 2 Ma

5 2 2 5 1

BLacK, 1965 MATERIEL ET DIMENSIONS:

Plaissan. Dents isol4es PSN n ° 489 h 503 L. moy. L. max. 1. rain. 1. moy. 1,44 1,54 1,25 1,40 1,36 1,64 1,66 1,39 1,4zi 1,61 1,03 1,07 1,11 1,13 1,21 1,24 1,37 1,48 1,35 1,5,1 1,48 --1,37

L. min.

Nouvel,le Facult4 M6decine, dents isol4es N F M n ° 267 h 270 MI-e 1,5.3 X 1,45 N F M 267 D4 1,10 X 1,14 N F M 26..8 p4 1,10 X 1,15 N F M 269 M1- 2 1,35 X 1,57 N F M 270 Ces quelques dents isol6es correspondent exactement h la forme de Paulhiac d6crite par C.C. Black.

Heteroxerus lavocati

M1-2 M1-2 M1-2 M1- = Ma

1,88 X 2,02 × 1,83 X 1,74 X 1,72 ×

1. max. 1,59 1 A9 1,29 1,64 --

1,88 PSN 48't 1,74 PSN 485 1,77 PSN 486 1,96 PSN 487 1,72 PSN 488

Nouvelle Facult4 M4decine, dents isol6es N F M n ° 264 a 266 p4 ? 1,65 )< 1,53 N F M 264 M1- 2 1,98 X 1,88 N F M 265 M1- 2 1,89X 2,11 N F M 266

HLIGUENEY, 1969 MATI~,RIEL ET DIMENSIONS: Ptaissan, dents isol4es PSN n ° 484 g~ 488

Ce mat6riel pr6sente une taille sup4rieure /~ la forme de Coderet, ceci provient du fait que Plaissan et Nouvelle Facult6 M6decine sont plus r4cents.

--

94 --

Famille des THERIDOMYIDAE ALSTON, 1876

Genre Issiodoromys GERVAIS, 1848

Issiodoromys pseudanaema GE~VA~S, 1848 SYNONYMIE ET DIAGNOSE: Hugueney, 1969, p. 186.

Plaissan, une dent isolee M~-2g (1,31 ;K 1,44) PSN n ° 507. Le degr~ d'usure de cette molaire nous interdit toute comparaison morphologique. L'dmail a disparu sur la face externe; le sinus dont on apergoit le c~ment est dirig~ vers l'arri~re. Par sa petite taille, cette dent peut correspondre h la forme de Coderet.

1 mm L

Fig. 6 -

__j

IssiodoromyspseudanaemaG E R V A I S .

Plaissan.

M1"2 g, PSN 507.

CONCLUSIONS P a r l'~tude des associations fauniques et du degr~ ~volutif de certaines lign~es guides telles : Eucricetodon, Rhodanomys et Pseudotheridomys, i.1 est possible d'effectuer des comparaisons avec d'autres gisements : Coderet, Paulhiac, les C~vennes, La Paillade et Caunelle.

rays dont on n'a encore jamais envisag6 ta persistance possible dans le Miocene, ne peut representer un argument suffisant pour situer le niveau Plaissan:Paulhiac dans I'Oligoc~ne. II est pour l'instant impossible de mettre en correlation ces deux gisements lacustres avec des formations marines.

1 - AGE MAMMALOGIQLIE DES GISEMENTS

a) Plaissan L'~tude de la lign~e Eucricetodon collatus montre que PIaissan est l~g~rement ant6rieur ~ Paulhiac ou contemporain. Cette incertitude semble li~e au faibIe ~chantillonage de notre niveau. Toutefois la contemporan/~it6 de ces deux stations semble cont[irm~e par l'~tude de Rhodanom!ts schlosseri qui est rigoureusement identique. Notons que les differences entre le Rhodanom!ls de Paulhiac et celui de Coderet ne semblent pas significatives, bien que L. de Bonis (1973) pense le contraire. La distinction entre ces deux gisements n'est bas6e en d~finitive que sur une difference de composition faunique. D'apr~s ce crit~re il appara~t que P l a i s s a n et Paulhiac sont sensiblement de m~me ~ge et l~g6rement plus r~cents que Coderet. La presence ~ Plaissan d'une dent d'lssiodoro-

b) NouveUe Facultd Mddecine Le gisement lacustre de Nouvelle Facult~ M~decine est plus r~cent que le niveau PlaissanPaulhiac; sa faune pr~sente un degr~ d'~volution sensiblement ~quivalent ~ celui observ6 ~ La Paillade, donc d'~ge Aquitanien. La comparaison directe avec Les C~vennes est pro bl~matique en raison de sa compositoin faunique, mais peut se faire par l'interm~diaire de la faune de La Paillade. Quant aux correlations avec les formations marines voisines, elles demeurent hypoth~tiques. Des marnes bleues ont ~t~ mises /t jour lors de travaux d'am~nagement~ ~ 20,0 m au N.-W. du gisement mais l'inaccessibilit~ et la rapidit~ du remblaiement ne nous ont pas permis d'effectuer des pr~l~vements. De plus des failles intra-marneuses, affectent le secteur, entrainant des difficult,s d'interpr~tation.

95

Nous pouvons penser que le calcaire lacustre qui couronne les marnes vertes peut ~tre l'~quivalent du calcaire lacustre interstratifi~ dans les marnes de Fontcaude. Cette hypoth~se est compatible avec l'~tude de la faune de rongeurs.

2

-

CONCLUSIONS

BIOSTRATIGRAPHIQUES

La Nouvelle Facult~ M~decine, situ~e g~ographiquement g tr~s grande proximit~ des gisements ant~rieurement ~tudi~s de La Paillade et les C~vennes en est aussi extr~mement proche dans le temps et complete par consequent la connaissance de la faune de ce niveau dans notre r~gion. Rappelons que ce niveau est ~ ce jour le plus ancien connu en intercalation dans rAquitanien marin (gisement Les C~vennes) et que, pr~sentant certaines affinit~s avec celui de Paulhiac, nous n'avions pu l'en distinguer faute de materiel (Aguilar, 1974, p. 383). A present, on peut dire que le niveau PlaissanPaulhiac est imm~diatement plus ancien que celui de La Paillade-Les C~vennes-Nouvelle Facult~ M~decine et probablement plus r~cent que Coderet.

--

En Bas-Languedoc, nous savons que les niveaux aquitaniens les plus anciens connus en affleurement, ne repr~sentent pas la base de la transgression aquitanienne. <<~I1 y a une mont6e h~sitante et irr~guli~re de la met sur une topoflraphie vallon~e form~e par les calcaires jurassiques du pli de Montpellier ; la s¢:rie ne fait que 80 m d'~paisseur g Fontcaude alors qu'un forage ~ 800 m I ' W de la Combe du Renard a travers6 plus de 800 m de marnes bleues aquitaniennes >> (Capetta, 1970). I1 est possible d'imaginer l'installation d'un r~gime lacustre ~ l'int~rieur des terres, contemporain des avanc~es sporadiques de la mer aquitanienne. Les C~vennes, La Paillade, Nouvelle Facult~ M+decine, Plaissan, en seraient les t~moins. M. Hugueney ~ G. Truc (1976) signalent dans les formations saum~ttres du Cap Janet, ~quivalentes fi l'Aquitanien ant~-stratotype de Carry-leRouet, une faune de rongeurs appartenant h la zone de Coderet, peut-~tre un peu ant~rieure au gisement de Coderet lui-m~me. Ces donn~es nouvelles permettent d'attribuer le niveau Plaissan-Paulhiac h l'Aquitanien ant~stratotype.

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9 6

- -

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PLANCHES

-

98

-

PLANCHE

1

Fig. 1

-

Eucricetodon

collatus

(SCHAUB) : M l d . Plaissan n ° 330.

Fig. 2

-

Eucricetodon

collatus

(SCHAUB) : M2d. Plaissan n ° 340.

Fig. 3

-

Eucricetodon

collatus

(SCHAUB) : M 3 g. Plaissan n ° 344.

Fig. 4

-

Eucricetodon

collatus

(SCHAUB) : M l d . Plaissan n ° 347.

Fig. 5

-

Eucricetodon

collatus

(SCHAUB) : M2d. Plaissan n ° 360.

Fig. 6

-

Eucricetodon

collatus

(SCHAUB) : M3d. Plaissan n ° 372.

Fig. 7

-

Pseudocricetodon

thaleri

(HUGUENEY) : M2g. Plaissan n ° 381,

Fig. 8

-

Pseudocricetodon

thaleri

(HUGUENEY) : Mld. Plaissan n ° 380.

Fig. 9

-

Pseudocricetodon

thaleri

(HUGUENEY) : M2d. Plaissan n ° 379.

Fig. 10

-

Pseudocricetodon

thaleri

(HUGUENEY) : M l d . Nouvelle Fac. M6decine n ° l .

Fig. 11

-

Pseudocricetodon

thaleri

(HUGUENEY) :M3d. Nouvelle Fac. M6decine n ° 2

Fig, 12

-

Glirudinus

glirulus

(DEHM) : M 1-2g. Plaissan n ° 504.

Fig. 13

-

Glirudinus

glirulus

(DEHM) : Mlg. Nouvelle Fac. M6decine n ° 262.

Fig. 14

-

Glirudinus

glirulus

(DEHM) : M2g. Nouvelle Fac. M~decine n ° 263.

Fig. 15

-

Bransatoglis

Fig. 16

-

Bransatoglisfugax

(HUGUENEY) : M l d . Nouvelle Fac. M~decine n°259.

Fig. 17

-

Bransatoglis

fugax

(HUGUENEY) : Mlg. Plaissan n°473.

Fig. 18

-

Bransatoglis

fugax

(HUGUENEY) : M 3 d. Plaissan n ° 474.

Fig. 19

-

Bransatoglis

fugax

(HUGUENEY) : M l d . Plaissan n ° 479.

Fig. 20

-

Bransatoglis

fugax

(HUGUENEY) : M2g. Plaissan n ° 477.

Fig. 21

-

Bransatoglis

fugax

(HUGUENEY) : M3d. Plaissan n ° 481.

fugax

(HUGUENEY) : M 1 g, Nouvelle Fac. M6decine n ° 250.

l'outes les pibces sont x 15 environ.

G6obios

PI. 1 J.P. Aguilar

N ° 10 - fast. 1

f

W

-

i 0 0

-

PLANCHE

2

Fig. 1

- Microdyromys monspeliensis nov. sp. P4g" Nouvelle Fac. M6decine n ° 217.

Fig. 2

- Microdyromys monspeliensis nov. sp. M l d . Nouvelle Fac. M~decine n ° 226.

Fig. 3

- Microdyromys nionspeliensis nov. sp. M2g. No uvelle Fac. M6decine n ° 230.

Fig. 4

- Microdyromys monspeliensis nov. sp. p4d. Nouvelle Fac. M6decine n ° 221.

Fig. 5

- Microdyromys monspeliensis nov. sp. M 1 g. Nouvelle Fac. M6decine. Holotype n ° 239

Fig. 6

- Microdyromys monspeliensts nov. sp. M2g. Nouvelle Fac. M6decine n ° 241.

Fig. 7

- Microdyromys monspeliensis nov. sp. M 3 g. Nouvelle Fac. M6decine n ° 249.

Fig. 8

- Peridyromys mucinus (POMEL) M 1 g. Morph: " A " . Plaissan n ° 386.

Fig. 9

- Peridyromys murinus (POMEL) M2d. Morph. " A " . Plaissan n ° 398.

Fig. 10

- Peridyromys munnus (POMEL) M 3 d. Morph. " A " . Plaissan n ° 404.

Fig. 11

- Peridyromys murmus (POMEL) Mlg. Morph. "A". Plaissan n ° 414.

Fig. 12

- Peridyromys murmus (POMEL) M2g. Morph. " A " . Plaissan n ° 410.

Fig. 13

- Peridyromys murmus (POMEL) M 3 d. Morph. "B". Plaissan n ° 447.

Fig. 14

- Peridyromys munnus (POMEL) M2d. Morph. "B". Plaissan n ° 441.

Fig. 15

- Peridyromys munnus (POMEL) M 1 d. Morph. "B". Plaissan n ° 435.

Fig. 16

- Peridyromys munnus (POMEL) M l d . Morph. "B". Plaissan n ° 451.

Fig. 17

- Peridyromys murmus (POMEL) M2d. Morph. "B". Plaissan n ° 450.

Fig. 18

- Peridyromys murmus (POMEL) M2d. Morph. "C". Plaissan n ° 457.

Fig. 19

- Peridyromys munnus (POMEL) M 1 d. Morph. "C". Plaissan n ° 454.

Fig. 20

- Peridyromys munnus (POMEL) M 1 d. Morph. "C". Plaissan n ° 465.

Fig. 21

- Peridyromys munnus (POMEL) M2g. Morph. "C". Plaissan n ° 468.

Fig. 22

- Microdyromys monspeliensis nov. sp. M3g. Nouvelle Fac. M6decine n ° 233.

routes les pi~ces sont x 15 environ.

PI. 2

G6obios N ° 10- fast. 1

J.P. Aguilar

H

m