Les pneumopathies de la maladie des éleveurs d'oiseaux

LI::S PNEUMOPATHIES DE LA MALADIE DES ELEVEURS D'OISEAUX Les importants rapports du pr MOLINA et du P" de WECK 4talent compldtfs par deux communications ayant trait 5 la maladie des 61eveurs d'oiseaux. I1 ne nous est matfriellement pas possible de les publier (*) par suite du hombre limit4 de pages dont nous disposons. Mais il nous a paru utile d'en pr4senter un rfsum6 orient4, c'est-5-dire portant sur des points particuliers 5 ees communications, qui ne se trouvent pas dans les rapports prdcitds. La communication du pr DECROIK a 4t4 d4j5 publife in extenso dans le volume des rapports des Journ4es. Le lecteur pourra done s'y reporter. Elle nous rapporte deux observations des formes subaigues survenues aprhs 4 et 9 ans de contact avec des oiseaux et pour lesquelles le diagnostic a 4t6 rdativement facile. Apr~s un rappel dinique gdn4ral, les auteurs insistent sur Ies aspects anatomiques des 14sions pulmonaires en rapport avee l'4volution clinique : les formes aigues prfsentent une image de pneumonie interstitielle mod4r4e, - - d a n s les formes subaigu~s s'observe une infiltration des septa avec nn arrangement plus ou moins 6volufi de type folliculaire ou granulomateux, - - l ' a s p e c t est voisin, dans les formes chroniques avec des cellules g4antes, muttinuclffes. Une fibrose interstitielle, avec 6paississement pleural s'obsewera h divers degrfs. Sur le plan immunologique, les pr4cipitines sont toujours pr4sentes et les r4actions intradermiques appartiennent au type semi-retard4 d'Arthus. Cependant il faut remarquer ' - - qne des sujets, pr4sentant dans leur s&um des antieorps pr4cipitants ne sont pas malades. Selon FINK, aprhs 4tude en immuno41ectrophor~se, il est possible que, seule, une varift4 d'immunoglobuline, existant chez Ies malades et non chez les sujets porteurs indemnes, soit responsable de la constitution des 14sions ; que clinique et immunologic ne permettent pas de ranger de fa~on formelle ces affections dans le cadre des maladies allergiques de type III. I1 y a parfois association de ph6nomhnes asthmatiques, dualit4 des r4actions cutanfes 5 l'antighne, associant les types pr4coces et semi-retardfs, contradiction histologique entre les 14sions vaseulaires observfes sur les biopsies eutan6es (type III) et Ies 16sions pulmonaires qui s'apparentent aux r4actions d'hypersensibilit4 retardde. Tout en gardant leur sp4cificit4, plusieurs types de rfactions immunologiques paraissent done en cause clans l'4dification 14sionnelle de ces affections. -

-

(*) N . D . L . R .

- Nous

nous

en

exeusons

vivement.

Rev.

franG

Aller.qol.,

1 9 7 1 , 11

(2), 1 7 3 - 1 7 4

J.-G. BERNARD

A. BALMES el: ses collaborateurs, h propos de trois observations envisagent les divers aspects cliniques de la maladie des 41eveurs d'oiseaux et les problhmes de diagnostic diff6rentiel. L'une se pr6sente comme une h6moptysic r4cidivante, la seconde comme une bronehopathie ehronique avee bloc alv4olo-eapillaire, la troisihme rev4t l'aspect d'une bronehorrh6e purulente avec infiltrats pulmonaires 4osinophiliques fugaces. Ils envisagent ~ ce propos le fort difficile diagnostic 4tiologique de la pneumonie chronique h 4osinophiles. Comme G. D~cRoIx, ils estiment que l'absence de 14sions vaseulaires 4videntes, sut les biopsies pulmonaires, eontredit l'appartenanee des 14sions aux ph4nomhnes d'hypersensibilit4 de type Arthus. Cependant l'6tude en microseopie 61ectronique permet d'observer des alt6rations des capillaires pulmonaires. I1 n'y a done pas de cadre elinique, biologique et physiopathologique absolument seh4matique. Une sensibilisation de type III - Arthus eoexiste avec des r4aetions et des manifestations eliniques de type I imm4diat, alors que les 14sions histologiques granulomateuscs 4voquent une hypersensibilit4 retard4e de type tuberculinique. J.-G. BERNARD.

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REVUE FRAN~AISE D'ALLERGOLOGIR