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Re ´sume ´s
quotidienne. Ces plaintes sont sources de recours au syste `me de soins (n = 67, 91 %), d’arre ˆts de travail, scolaires ou des loisirs (n = 50, 68 %) ainsi que de proce ´dures de re ´paration (n = 20, 27 %). Conclusion.— Afin de rassurer et de permettre un retour rapide aux activite ´s habituelles, l’information de `s la prise en charge au SAU des personnes victimes d’un TCL est indispensable. Les manifestations a ` distance d’un TCL sont fre ´quentes et source de consommations importantes du syste `me de soins. Probablement peu connues des professionnels de sante ´, elles doivent faire l’objet d’un de ´pistage. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.164
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´tiologies des blessures graves Localisations et e survenant lors de combats en milieu urbain
A. Zoghbi a,*, F. Bandaly b, L. Bou Abdo a, J. Khairallah a, C. Sabbagh a, G. Asmar b a ˆtel-Dieu de France, Beyrouth, Liban Service des urgences, Ho b ˆle urgences, centre hospitalier, Vierzon, France Smur-UHTCD, po *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] ´s : Blesse Mots cle ´s de guerre ; Le ´sions balistiques ; Blasts Objectifs.— De ´crire les localisations et les e ´tiologies des blessures graves non-imme ´diatement le ´tales (a ` l’exclusion des bru ˆlures) survenant lors des combats en milieu urbain. ´tude re ´riel et me ´thode.— E Mate ´trospective des dossiers de 2 ho ˆpitaux beyroutins portant sur 109 blesse ´s graves de l’arme ´e libanaise (injury severity score a ` 5 niveaux de gravite ´ > = 19), atteints lors des combats dans le camp de Nahr-el-Bared (Nord Liban) qui se sont de ´roule ´s entre mai et septembre 2007. L’analyse des donne ´es a e ´te ´ effectue ´e par l’e ´tude de la moyenne pour les variables quantitatives et des proportions pour les variables qualitatives. ´sultats.— La moyenne d’a Re ˆge des blesse ´s est de 29 ans avec un e ´cart-type de 7 ans. Localisations des atteintes (Fig. 1) : 51 % ont un seul organe atteint, 18 % 2 organes et 31 % 3 organes. Soixantequatorze pour cent des atteintes ce ´re ´brales et 55 % des blessures thoraciques sont cause ´es par l’effet blast versus le ´sions balistiques. Conclusion.— Le port du gilet pare-balles entraıˆne dans les combats modernes une diminution des blessures thoraciques (6 %), les membres sont les plus fre ´quemment atteints (26 %). Le port de cette protection comme celle du casque re ´duit le rapport blesse ´s balistiques/blesse ´s blaste ´s. Malgre ´ tout, 64 % des de ´ce `s ont e ´te ´ cause ´s, tous organes confondus, par les atteintes balistiques ce qui traduit la gravite ´ de ce mode vulne ´rant. La pre ´sence de francs-tireurs, spe ´cificite ´ du combat en milieu urbain explique e ´galement ce re ´sultat.
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Quels risques pour les seniors au volant ? G. Comte a,*, A. Ndiaye b, M. Chiron b, P. Malick a, G. Bagou a, P.-Y. Gueugniaud a a ´douard-Herriot, Lyon, France ˆpital E Samu de Lyon, ho b Inrets, Bron, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] ´s : Seniors ; Traumatologie routie Mots cle `re ; Accident de la voie publique Introduction.— Les donne ´es nationales de traumatologie routie `re montrent que les personnes ˆ age ´es repre ´sentent comme les jeunes, une cate ´gorie de population particulie `re et cela, alors que l’allongement de l’espe ´rance de vie des seniors combine ´a ` l’augmentation de leur mobilite ´ les expose vraisemblablement davantage. Peut-on parler de sur-risque en termes de morbimortalite ´ et existe-t-il des spe ´cificite ´s le ´sionnelles identifie ´es ? ´riel et me ´thode.— Le registre Arvac des victimes d’accidents de Mate la circulation du Rho ˆne recense depuis 1995, toutes les victimes d’accidents de la circulation survenus dans le de ´partement, ayant recours ` a une structure sanitaire (Samu, SP, services d’urgence). Les caracte ´ristiques accidentologiques et les spe ´cificite ´s le ´sionnelles ont e ´te ´ analyse ´es de 1996 a ` 2006. ´sultats.— De 1996 a Re ` 2006, 107 668 victimes d’accidents de la route ont e ´te ´ recense ´es par le registre du Rho ˆne. Parmi les 5398 victimes a ˆge ´es de 65 ans et plus, 1707 (32 %) e ´taient des conducteurs de voiture soit 1,6 % de l’ensemble des blesse ´s. Les circonstances accidentologiques montrent une faible proportion de conduite de nuit : 16 % des 65 ans et plus, contre 26 % des 45—64 ans et 35 % des 18—44 ans. En majorite ´ (72 %), les conducteurs a ˆge ´s sont entre ´s en collision avec un autre ve ´hicule. Le thorax est la zone la plus fre ´quemment atteinte (46 % des victimes) toutes gravite ´s confondues. Pour les le ´sions graves (AIS 3 et plus), c’est aussi le thorax le plus souvent atteint (6 % des victimes), puis les membres infe ´rieurs ou le bassin (3 %), la te ˆte et les membres supe ´rieurs (2 %). La gravite ´ des le ´sions augmente avec l’a ˆge, elle est plus importante chez les hommes. Concernant la morbimortalite ´, 9 % des blesse ´s graves et 16 % des conducteurs tue age ´s e ´taient ˆ ´s de 65 ans et plus, alors qu’ils comptaient pour moins de 5 % dans cette cate ´gorie d’usagers. Conclusion.— L’analyse des donne ´es du registre de l’Arvac dans le de ´partement du Rho ˆne met en e ´vidence un risque de morbimortalite ´ croissant au-dela ` de 65 ans avec une le ´talite ´ maximale pour cette cate ´gorie d’usagers. Des spe ´cificite ´s le ´sionnelles existent pour les conducteurs, notamment la sur-repre ´sentation des le ´sions thoraciques sans doute due au port de la ceinture de se a une ´curite ´ associe ´e ` rigidite ´ thoracique particulie `re. Ces donne ´es sugge `rent l’inte ´re ˆt d’un test d’aptitude (champ de vision, re ´flexes. . .) et l’utilite ´ de syste `mes de protection plus adapte ´s a ` cette tranche d’a ˆge. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.166
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Performance diagnostique de l’examen clinique lors ´mur : le bloc ilio-fascial estdes fractures du col du fe ´alisable de `s l’admission ? il re
Figure 1 doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.165
M. Baudon a,*, M. Majourau a, J.-P. Redonnet a, R. Buscot b, C. Largeteau a a ´ne ´ral, Service d’accueil des urgences, centre hospitalier Ge Lourdes, France b ´ne ´ral, Service d’accueil des urgences, centre hospitalier Ge Oloron-Sainte-Marie, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected]