Lombalgies chroniques et tabagisme. Étude prospective

Lombalgies chroniques et tabagisme. Étude prospective

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Communications posters électroniques / Revue du Rhumatisme 83S (2016) A163-A304

aussi l’impact psycho-social et sociétal du RP. L’ICF est une approche utile pour la classification systématique de l’impact de la maladie. Conflit d’intérêt. – aucun Références bibliographiques [1] World Health Organization. International Classification of Functioning, Disability and Health : ICF. Geneva : WHO ; 2001 [2] Cieza A, Geyh S, Chatterji S, Kostanjsek N, Ustün B, Stucki G. ICF linking rules : an update based on lessons learned. J Rehabil Med 2005 ; 37:212-8 [3] Stucki G, Cieza A, Geyh S, Battistella L, Lloyd J, Symmons D, et al. ICF Core Sets for rheumatoid arthritis. J Rehabil Med Suppl 2004 ; 44 Suppl :87-9 PE.Di-007

Lombalgies chroniques et tabagisme. Étude prospective MDE. Mammari* (1) ; KE. Dib (1) ; SE. Bensaoula (1) (1) Médecine Physique et Réadaptation, Hôpital Militaire Régional Universitaire, Oran, Algérie *Auteur correspondant : [email protected] (MDE. Mammari) Introduction. – Des travaux récents se sont consacrés à l’analyse du mode de vie des patients lombalgiques. Présentés entre 2010 et 2015 dans différents congrès européens et internationaux (ISSLS, SPINEWEEK, EUROSPINE, EULAR) ; une conclusion commune est tirée ; le tabagisme est un facteur fréquemment retrouvé dans les lombalgies chroniques opérées. D’autre part, le tabac est t-il un facteur de chronicisation des lombalgies aiguës ? Patients et Méthodes. – Étude prospective en aveugle de deux groupes de patients lombalgiques aigus d’origine dégénérative, le premier groupe G1 : 44 cas, sportifs et non tabagiques, le deuxième G2 : 60 cas sportifs et tabagiques, les deux groupes sont suivis entre juin 2014 et mai 2015.Tous les patients ont reçu un traitement médical avec physiothérapie, kinésithérapie active et port du lombostat pendant 12 semaines. Résultats. – Les cas du groupe G1 (non tabagiques) ont obtenu les meilleurs résultats cliniques, on note une absence de passage à la chronicité, sauf pour deux patients, pour G2 : 20 % des cas sont devenus lombalgiques chroniques. Conclusion. – Le tabagisme est un facteur de chronicité de plus en plus retrouvé chez les patients lombalgiques. Il est conseillé d’arrêter de fumer après une crise de lombalgie aiguë afin de réduire le risque de passage à la chronicité. Conflit d’intérêt. – aucun PE.Di-008

Étude multicentrique, prospective, contrôlée comparant un traitement de phytothérapie (CAF-19.01) à un complément alimentaire et un bras non supplémenté chez des patientes souffrant de fibromyalgie P. Bertin (1) ; M. Barmaki (2) ; P. Fardellone (3) ; J. Nizard (4) ; P. Giniès (5) ; T. Conrozier* (6) ; C. Maindet-Dominici (7) (1) Rhumatologie, CHU Limoges, Limoges ; (2) Centre de la douleur, Clinique Mutualiste Eugène André, Lyon ; (3) Rhumatologie, Chu Amiens, Amiens ; (4) Centre d’Évaluation et de Traitement de la Douleur, C.H.U. Nord Laennec, Nantes ; (5) Entre anti-douleur, CHU hôpital Saint-Éloi, Montpellier ; (6) Rhumatologie, Hôpital Nord Franche-Comté, Belfort ; (7) Centre de la douleur, CHU de Grenoble, La Tronche *Auteur correspondant : [email protected] (T. Conrozier) Introduction. – L’objectif de ce travail était d’étudier, selon les principes des essais cliniques des médicaments, un traitement de phytothérapie, spécifiquement développé pour améliorer le confort de vie des fibromyalgiques (CAF-19.01) [1], en le comparant à un complément alimentaire à visée antalgique et au traitement conventionnel seul.

Patients et Méthodes. – Étude prospective, multicentrique contrôlée en consultation hospitalière (rhumatologie, centres anti-douleur). Critères d’inclusion : femmes souffrant de fibromyalgie (critères ACR) avec un Fibromyalgia Index Questionnaire FIQ > 46. Critère principal de jugement : Variation du score FIQ entre le début du traitement (J0) et le mois 6 (M6). Critères secondaires : Variation entre J0 et M6 des scores suivants. Échelle de Pichot, indice PSQI, SF-12 mental et social, SF-12 physique, échelles HAD dépression HAD anxiété. Traitement : les patientes ont été randomisées dans un des 3 bras de traitement. Celles du premier bras ont reçu CAF, 2 gélules par jour pendant 6 mois, celle du 2e bras ont reçu un complément alimentaire (AL) totalement indifférenciable de CAF et celles du 3e bras n’ont reçu aucun traitement (NoT). Toutes ont néanmoins poursuivi le traitement conventionnel prescrit et poursuivi tout au long des 6 mois de suivi. Analyse statistique : Comparaison intra groupe (J0-M6) et intergroupe sur la population ITT. Résultats. – Les populations ITT et per protocol comportaient 101 et 75 patientes. elles étaient non statistiquement différentes et conformes à celles attendues (âge 49 ans, BMI 25, minorité d’actives, fort pourcentage de traitements antidépresseurs et anticonvulsivants). Sur le critère principal (FIQ) à M6 les patientes des 3 groupes étaient améliorées mais la différence J0-M6 n’était significative que pour le groupe CAF (p < 0.001). En comparaison intergroupe l’amélioration du groupe CAF était supérieure à celle des 2 autres groupes mais la différence n’atteignait pas le seuil de significativité (p = 0.08). L’analyse de variance en mesures répétées montrait une différence significative entre CAF et AL (p = 0.03). Sur les critères secondaires seules les patientes du groupe CAF étaient améliorées par rapport à J0 pour l’échelle de PICHOT (p < 0.001), le PQSI (p = 0.02), le SF12 mental et social (p < 0.001), le HAD anxiété (p = 0.003) et dépression (p = 0.004). En comparaison intergroupe CAF était supérieure à AL pour les critères suivants : Pichot (p = 0.013), SF12 mental et social (p = 0.018), HAD dépression (p = 0.013). CAF était supérieure à NoT pour les critères suivants : Pichot (p = 0.023), PSQI (p = 0.036), SF12 mental et social (p = 0.02), HAD dépression (p = 0.007). Aucune différence significative n’a été mise en évidence entre les groupes AL et NoT. De ce fait, AL faisant office de placébo confère aux résultats de cette étude un niveau de preuve B. Conclusion. – La prise continue de CAF pendant 6 mois améliore tous les scores de la fibromyalgie à l’exception du SF 12 physique, contrairement à AL et au traitement conventionnel seul qui n’en améliorent significativement aucun. CAF apparaît supérieur à AL, donc à un placébo, et au traitement conventionnel seul sur 3 critères : Échelle de Pichot, SF12 mental et social, HAD dépression. Sur le critère principal FIQ, la différence avec les autres groupes bien que nette n’atteint pas le seuil de significativité. Cette étude montre que CAF a un effet thérapeutique chez les fibromyalgiques se manifestant sur les composantes « fatigue » et « émotion et vie sociale » et « dépression » de la maladie. Conflit d’intérêt. – Thierry Conrozier : Consultant pour Labrha Référence bibliographique [1] V. Yengo, C. Maindet-Dominici, M. Barmaki, T. Conrozier. Soulager seulement la douleur ne suffit pas à améliorer la qualité de vie des patientes fibromyalgiques. Rev Rhum 2015 (Suppl 82) A71 PE.Di-009

La fibrose rétropéritonéale : étude rétrospective à propos de 12 cas C. Damak (1) ; F. Frikha* (1) ; R. Bensalah (1) ; M. Snoussi (1) ; S. Garbaa (1) ; M. Jallouli (1) ; S. Marzouk (1) ; C. Turki (1) ; Y. Bouattour (1) ; F. Rekik (1) ; Z. Bahloul (1) (1) Service de médecine interne, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie *Auteur correspondant : [email protected] (F. Frikha) Introduction. – La fibrose rétropéritonéale (FRP) est une affection rare caractérisée par l’engainement des structures rétro péritonéales (uretères et organes abdominaux) par une réaction inflammatoire condui-