L'hyperprolactinémie au cours du lupus érythémateux systémique. Étude prospective à propos de 38 cas

L'hyperprolactinémie au cours du lupus érythémateux systémique. Étude prospective à propos de 38 cas

Posters 531 S Poster 11 L'hyperprolactindmie au cours du lupus @rythdmateux syst(~mique. Etude prospective b propos de 38 cas M.H. Houman ~, I. Ben...

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Posters

531 S

Poster 11

L'hyperprolactindmie au cours du lupus @rythdmateux syst(~mique. Etude prospective b propos de 38 cas M.H. Houman ~, I. Ben Ghorbel ~, M. Lamloum 1, S. Bchir', M. Fekih2, A. Mebazaa2, M. Miled 1 Introduction : Plusieurs donnEes rEcentes indiquent que la pro-

lactinEmie (PRL) a d'importantes propriEtEs immunomodulatrices et jouerait un r61e dans la pathogEnie et l'expression clinique de certaines maladies auto-immunes. But : l~valuer la frEquence de l'hyper-PRL au cours du lupus ErythEmateux systEmique (LES) et son Eventuelle correlation avec l'activitE de la maladie. Patients et m~thodes : Les taux sEriques de PRL ont EtE prospectivement EvaluEs chez 38 patients (36 femmes, deux hommes) atteints de LES (selon les crit~res de I'ACR modifies en 1997) et chez 22 sujets contr61es. Aucun patient ne prenait de mEdicaments ni Etait atteint d'une pathologie capable de modifier sa prolactinEmie. Les patients Etaient divisEs en deux sous-groupes selon l'activitE de la maladie au moment du prEl~vement en se basant sur le score de SLEDAI (systemic lupus erythematous disease activity index). La prolactinEmie a EtE mesurEe par ELISA en utilisant des kits Merck sur un Maggia Analyser. Tous les prElbvements ont EtE rEalisEs ~ jeun et au m~me moment de

la matinee. Une prolactinEmie infErieure ~ 17 ng/mL chez les hommes, et h 18 ng/mL chez les femmes Etait considErEe comme normale. Le taux moyen de prolactinEmie dans chaque groupe et sous-groupe a 6tE calculE et compare par le test de Student. R(sultats : Vingt-quatre patients dans le groupe LES et cinq sujets tEmoins avaient une PRL sErique augmentEe. Le taux sErique moyen de PRL Etait de 15,4 (_+ 8,95) dans le groupe patient et de 9,83 (_+ 5,83) dans le groupe tEmoin. La frEquence de l'hyperprolactinEmie dans le groupe LES est donc significativement plus importante que dans le groupe tEmoin (p < 0,05). Les patients ayant une maladie active avaient une prolactinEmie moyenne de 18,9 contre 18,5 chez les patients avec un lupus non actif (diffErence non significative p = 0,889). Conclusion : Une hyperprolactinEmie est significativement fr6quente au cours du LES mais sans correlation avec l'activitE de la maladie. 'Service de medecine interne, elaboratoire de biochimie, h~pital La Rabta, Tunis, Tunisie

Poster 12

Infections b cytomdgalovirus survenant au cours d'un lupus syst@mique et d'une micropolyangdite v. Delcey, V. Queyrel, U. Michon-Pasturel, H. Melliez, M. Lambert, E. Hachulla, P.Y. Hatron, B. Devulder L'infection ~ cytomEgalovirus (CMV) est la plupart du temps asymptomatique chez le sujet immunocompEtent. I1 n'en est pas de m~me chez l'immunod6primE oO les atteintes viscErales sont potentiellement graves et 1Etales. Peu dEcrites au cours des connectivites, elle peut donner des atteintes sEv6res favorisEes par les immunosuppresseurs. Nous rapportons deux observations d'infection h CMV survenant au cours d'un lupus ErythEmateux systEmique (LES) et d'une micropolyangEite (MPO). Observation n ° 1 : Mme N., 36 ans, est suivie pour un LES avec syndrome des antiphospholipides compliquE d'une glomErulonEphrite extramembraneuse. Elle est hospitalisEe en urgence pour insuffisance rEnale aigu~ sur glomErulonEphrite extracapillaire nEcessitant le recours ~ l'hEmodialyse et la rEalisation de bolus de cortico'fdes et de cyclophosphamide. Secondairement, surviennent des Episodes itEratifs de rectorragies abondantes associEs h des douleurs abdominales. L'artEriographie cceliomEsentErique est negative. La coloscopie peropEratoire trouve une vaste ulceration hEmorragique de l'angle colique droit justifiant une ilEocolectomie droite. L'anatomopathologie de la piece operatoire permet de diagnostiquer une colite ulc6r6e h CMV, confirm6e par l'immunomarquage. La patiente dEc~de en reanimation avant la raise en route du traitement. Observation n ° 2 : M.B., 54 ans est suivi pour une MPO d'expression essentiellement rEnale traitEe par cortico'/des et

cyclophosphamide per os. Alors que l'6volution initiale est favorable, sous traitement, apparaissent des troubles de la marche, des paresth6sies des quatre membres, des c6phal6es ainsi qu'une dyspn6e avec un syndrome interstitiel radiologique. I1 est hospitalis6 pour une suspicion de rechute de la vascularite. La biologie montre une protEine C reactive h 27 mg/L, une cytolyse sur les TGP. Les ANCA sont faiblement positifs, la cryoglobulinEmie est negative. L'Electromyogramme montre une polyneuropathie predominance motrice, la ponction lombaire objective une hyperprotEinorachie isolEe. La sErologie CMV retrouve la presence d'IgG sans IgM associEe h une antigEnEmie pp65 positive, Evoquant une reactivation virale. L'6volution clinique et Electrique est favorable sous antiviral (ganciclovir par voie intraveineuse pendant 21 jours). Ces deux observations soulignent l'intEr~t de rechercher l'infection ~t CMV au cours des maladies dysimmunitaires, surtout en cas de traitement immunosuppresseur, devant une exacerbation des sympt6mes, l'infection pouvant mimer une rechute de la maladie, ou devant des manifestations digestives hEmorragiques, pulmonaires ou neurologiques, compte tenu de l'Evolution potentiellement favorable sous traitement antiviral rapidement instituE. Service de medecine interne, 1, place de Verdun, 59037 CHRU, 59037 Lille cedex, France

Rev M6d Interne 2000 ; 21 Suppl 4