Polyendocrinopathie auto-immune type III au cours du lupus érythémateux systémique : à propos de deux cas

Polyendocrinopathie auto-immune type III au cours du lupus érythémateux systémique : à propos de deux cas

SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 355–391 Quelques cas d’associations à des thyroïdites d’Hashimoto et à des diabètes de type 1 ont ...

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SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 355–391 Quelques cas d’associations à des thyroïdites d’Hashimoto et à des diabètes de type 1 ont été décrits. Malgré l’absence de connaissance sur l’influence de cette maladie, il semble important de réaliser un bilan étiologique complet lors de la découverte d’une endocrinopathie chez les patients porteurs. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

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https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.586 P436

Polyendocrinopathie auto-immune type III au cours du lupus érythémateux systémique : à propos de deux cas

Dr M. Somaï ∗ , Dr F. Daoud , Dr H. Zoubeidi , Dr I. Rachdi , Dr Z. Aydi , Dr B. Ben Dhaou , Pr F. Boussema Service médecine interne, hôpital Habib-Thameur, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Somaï) Objectifs Notre objectif était de rapporter deux cas d’une polyendocrinopathie auto-immune (PEA) type III associée à un lupus érythémateux systémique (LES) : l’un juvénile et l’autre chez une adulte. Observations Observation 1 : il s’agissait d’une fille âgée de 14 ans, suivie pour diabète type 1 (DT1) depuis l’âge de 6 ans sous insuline et une thyroïdite d’Hashimoto depuis l’âge de 12 ans sous lévothyroxine, avec une hypothyroïdie périphérique, un goitre thyroïdien et des anticorps antithyroperoxydase et antithyroglobuline fortement positifs. À l’âge de 14 ans, le LES a été retenu devant un rash malaire, une leuco-lymphopénie, la positivité des anticorps antinucléaires (AAN) et anti-DNA-natifs. La patiente a été mise sous antipaludéens de synthèse avec une rémission durant 9 ans. À l’âge de 23 ans, elle présentait une néphropathie lupique classe III, traitée par corticothérapie et immunosuppresseur. Observation 2 : il s’agissait d’une femme âgée de 46 ans, suivie pour DT1 depuis l’âge de 20 ans et une thyroïdite de Basedow depuis l’âge de 31 ans avec une hyperthyroïdie périphérique, exophtalmopathie basedowienne, des anticorps antirécepteur-TSH positifs à 9 UI/L. La patiente a eu une irathérapie, puis elle est passée en hypothyroïdie et depuis sous lévothyroxine. À l’âge de 46 ans, le diagnostic de LES a été retenu devant une photosensibilité, un rash malaire, une lymphopénie, AAN et anti-DNA positifs. Elle a été mise sous antipaludéens de synthèse avec une rémission durant 6 ans. Discussion Ces observations rapportaient la rareté d’une association entre une PEA et un LES, qui ont en commun l’augmentation de l’antigène d’histocompatibilité HLA-DR3. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

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https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.587 P437

Quand le cancer papillaire de la thyroïde se fait anaplasique : à propos d’un cas Bakkouche ∗ ,

Dr Y. Dr A. Bouchenna , Pr L. Brakni , Pr S. Ould Kablia Hôpital central de l’armée d’Alger, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Y. Bakkouche) Introduction Les cancers anaplasiques sont des tumeurs malignes indifférenciées développées aux dépens du parenchyme thyroïdien. C’est des tumeurs rares (2 %), caractérisées par leur agressivité. De pronostic très péjoratif ; la survie des patients est de moins de 6 mois. Observation Nous rapportons le cas d’une patiente, âgée de 83 ans aux antécédents de néoplasie mammaire traitée par radiothérapie, en rémission. Thyroïdectomie totale pour goitre multinodulaire, l’étude anatomopathologique objectivant un carcinome papillaire de la thyroïde dans sa forme papillovésiculaire classé PT3NxMx ; complétée d’une totalisation isotopique par 100 mi avec balayage post-thérapeutique : reliquat thyroïdien. Au cours de la première année d’évolution, les taux de TG en freination à 3, 6 et 9 mois étaient à zéro, anti-TG négatifs, échographie cervicale : loge thyroïdien vide. Bilan en défreination à un an Tg à 0 permettant de penser à une rémission.

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Puis, après 3 mois, la patiente présente une volumineuse masse cervicale gauche de 5 cm, avec adénopathie satellite ; d’évolution très rapide avec signes compressifs importants. Aspect de lâcher de ballon a la radiographie thoracique. La cytoponction de la masse : suspecte de malignité. Cette masse se fistulise, laisse dissoudre des fragments blanchâtres, dont l’étude anatomopathologique revenu en faveur d’un carcinome anaplasique. Discussion Le cancer anaplasique semble résulter de la dédifférenciation d’un cancer papillaire. Chez notre patiente, des certains nombres de facteurs pouvaient prédire de cette évolution telle que l’antécédent d’irradiation, l’âge avancé et le stade TNM. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

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https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.588 P438

Aspect épidemio-clinique et paraclinique de l’hypothyroïdie dans un service de médecine interne

Dr F. Mkaouar , Dr A. Mzabi ∗ , Dr N. Guizani , Dr G. Sboui , Dr J. Anoun , Dr M. Karmani , Dr A. Rezgui , Dr F. Ben Fredj , Dr C. Laouani Service de médecine interne, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : mzabi [email protected] (A. Mzabi) Objectif Déterminer le profil épidémiologique, clinique et paraclinique de l’hypothyroïdie dans un service de médecine interne. Patients et méthodes Nous avons colligé tous les dossiers des patients ayant une hypothyroïdie, hospitalisés dans un service de médecine interne sur la période étalée du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2017. Résultats Il s’agissait de 67 patients. L’âge moyen était de 63,9 ans (40–90) avec une nette prédominance féminine (sex-ratio : F/H 2,04). Cinq cas de dysthyroïdie familiale (7,46 %) ont été notés. Les principaux signes cliniques de l’hypothyroïdie étaient : l’asthénie (50,7 % des cas), la constipation (40,3 %), la prise de poids (17,9 %), l’œdème généralisé (7,4 %) et le goitre (6 %). Le bilan hormonal révélait une TSH élevée dans tous les cas avec une valeur moyenne égale à 71 ␮UI/mL. Le bilan immunologique notait des anti-TPO positifs dans 9,5 % des cas. L’échographie cervicale était réalisée dans tous les cas et montrait une augmentation du volume de la thyroïde dans 28,3 % et un ou plusieurs nodules thyroïdiens étaient dans 25,4 %. Discussion L’hypométabolisme lié à l’hypothyroïdie est responsable de la symptomatologie clinique polymorphe, mais souvent discrète. L’asthénie demeure le principal signe clinique de l’hypothyroïdie dans notre étude. Le bilan hormonal et les explorations radiologiques permettent de confirmer le diagnostic, de prendre en charge précocement la dysthyroïdie et de prévenir les complications néfastes inhérentes à cette affection. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

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https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.589 P439

Hypothyroïdie et dépression

Pr F. Mnif ∗ , Dr M. Chiboub , Pr F. Hadj Kacem , Dr I. Gargouri , Pr N. Charfi , Pr M. Abid Service endocrinologie CHU Hédi-Chaker de Sfax, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Mnif) Introduction Les symptômes physiques de dysfonctionnement thyroïdien sont désagréables et peuvent perturber l’estime de soi, la vie familiale, la vie professionnelle et les activités domestiques, d’où on suspecte une relation entre les troubles mentaux et les pathologies endocriniennes. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude descriptive à partir de 50 cas des patients hypothyroïdiens suivis au service d’endocrinologie du CHU HédiChaker de Sfax. Résultats Il s’agit de 50 patients, dont 90 % sont de sexe féminin. Quatrevingt-six pur cent des patients souffrent d’une dépression d’intensité modérée