Muscle surnuméraire de la main symptomatique : à propos d’un cas

Muscle surnuméraire de la main symptomatique : à propos d’un cas

Congrès annuel de la Société fran¸caise de chirurgie de la main / Hand Surgery and Rehabilitation 38 (2019) 392–457 The princeps pollicis artery was e...

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Congrès annuel de la Société fran¸caise de chirurgie de la main / Hand Surgery and Rehabilitation 38 (2019) 392–457 The princeps pollicis artery was exposed and repaired and this was followed by repair of both the extensors and flexors. However, it was noted that the flexor pollicis longus was completely retracted proximally necessitating release of the carpal tunnel. The procedure was completed by reconstruction of the venous anastomosis, and exposure and repair of the digital nerves. Finally, a good wash was done and the skin was closed. The patient was placed on routine antibiotics and pentoxifylline. In our case, however, replantation was carried out with excellent final results, although the ischaemia time was 23 hours and the temperature was 40 ◦ C. Mulders et al. described in their study that shorter ischaemia time is associated with successful replantation that replantation of parts of the hand should still be performed even if the ischemia time was prolonged (Lin et al., 2010). We also agree with Yu et al. in their meta-analysis that there was no significant association between ischaemia time and survival rate (Yu et al., 2015). Indeed, one may argue the role of leeching in the salvage of the replanted thumb. In our opinion, however, the decision to resort to such therapy was significant as rapid resolution and re-perfusion started to take place following its initiation. The authors believe that the hand is a crucial part of the body, and if possible, replantation should always be attempted. Déclaration de liens d’intérêts Recherches cliniques/travaux scientifiques : oui [dammam medical complex]. Consultant, expert : oui [dammam medical complex]. Cours, formations : oui [jouvinat instetude de la man]. Documents publicitaires : non [dammam medical complex]. Invitations à des congrès nationaux ou internationaux : oui [fessh 2016 santander]. Actionnariat : non. Détention d’un brevet ou inventeur d’un produit : non. https://doi.org/10.1016/j.hansur.2019.10.145 P17

Muscle surnuméraire de la main symptomatique : à propos d’un cas A. Blancheton 1,∗ , N. Fraquet 2 , J. Laulan 3 , G. Venet 2 , M. Hannebicque 2 1 CHU de Nantes, Hôtel-Dieu, Nantes, France 2 CHD de Vendée La Roche-sur-Yon, La Roche-sur-Yon, France 3 CHU de Tours, Trousseau Chambray-Lès-Tours, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Blancheton) Le muscle extensor digitorum brevis manus (EDBM) est un muscle surnuméraire fréquemment décrit dans les études anatomiques. En revanche, peu de cas cliniques sont rapportés. L’EDBM est de diagnostic difficile car souvent confondu avec un kyste synovial. Il se présente par un corps musculaire de 5 cm environ, à la face dorsale du poignet entre le carpe et les deuxième et troisième métacarpiens. Son pédicule vasculonerveux provient des branches postérieures de l’artère et du nerf interosseux. Sa fréquence est estimée entre 1 et 10 % selon les différentes publications. Rarement symptomatique, il peut être la cause d’une gêne ou de douleurs dorsales du poignet. Les auteurs présentent un cas de muscle EDBM chez un jeune autiste, musicien autodidacte. Il a été traité par résection complète en raison de douleurs à l’effort de la face dorsale de la main. Le contrôle à 6 mois montrait une disparition complète des douleurs et une entière satisfaction du patient sans conséquence fonctionnelle. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.hansur.2019.10.146 P18

Arthrodèse complète du poignet dans la carpite rhumatoïde. Une technique originale du double vissage « tête bêche » C. Dos Remedios Centre hospitalier de La Rochelle, La Rochelle, France Adresse e-mail : [email protected] Plusieurs techniques chirurgicales d’arthrodèse complète du poignet sont décrites pour les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde. La technique de

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référence de Clayton modifiée Mannerfelt utilise un clou de Rush transfixiant le poignet en passant du troisième métacarpien à la diaphyse du radius associée à une ou deux agrafes radio-carpiennes. Cette technique a pour inconvénients un risque de raideur de l’articulation métacarpophalangienne, de fracture métacarpienne. Des fausses routes, des balayages, des migrations du clou ne sont pas rares. Des lésions des muscles interosseux sont possibles. Les clous de Rush sont peu commercialisés nécessitant des clous de Steinmann de diamètre 3 et 4, ou des broches de gros calibres moins profilées. Nous décrivons une technique chirurgicale d’arthrodèse complète du poignet rhumatoïde par double vissage « tête bêche » disto-proximal et proximo-distal. Après un avivement des surfaces articulaires radio-carpienne et médiocarpienne, sous amplificateur de brillance, une broche guide est positionnée entre la base des troisième et quatrième métacarpiens, orientée vers la fossette lunarienne. Le passage dans la fossette lunarienne se fait après avoir contrôlé la translation du carpe notamment le positionnement du lunatum sous la fossette lunarienne de face. Une visée corticale palmaire est contrôlée de profil avec une fixation de la corticale antérieure du radius. Après avoir positionné le poignet en position neutre au en extension dorsale de 10◦ . Une vis canulée auto-taraudeuse d’un diamètre minimum de 4 mm est mise en place en compression. Une deuxième vis canulée de diamètre 3 mm est mise en place de proximal en distal selon une direction dorso-palmaire. De face, un vissage allant de la fossette scaphoïdienne vers le tubercule du scaphoïde est recherché à l’amplificateur de brillance. De profil, on vérifiera dans l’idéal l’absence d’effraction dans l’articulation scapho-trapézienne. On vérifiera l’absence de conflit de la tête de vis dorsale avec un bon enfouissement cortical. Le résultat final obtenu est un double vissage en croix bi-cortical en compression. Cette technique mini invasive est peu iatrogène avec un matériel enfoui. Le matériel peu coûteux est facilement disponible au bloc opératoire. Toutefois, la longueur maximale des vis canulée en diamètre 4 mm était de 50 mm ce qui peut être insuffisant pour une visée bi-corticale. Cette technique semble peu adaptée dans les formes destructrices mutilantes. Cette technique est reproductible. L’ostéosynthèse permet une bonne stabilité dans les 3 plans. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

L’auteur déclare ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.hansur.2019.10.147 P19

Place du lambeau hypothénarien vascularisé de Strickland dans la chirurgie secondaire de récidive du syndrome du canal carpien opéré. À propos de 3 cas A. Menadi Centre hospitalier, Annaba, Algérie Adresse e-mail : dr [email protected] La récidive du syndrome du canal carpien opéré n’est pas exceptionnelle sa fréquence varie de 0,3 à 12 %, sa cure chirurgicale fait appel a plusieurs procédés allant de l’interposition d’un biomatériau jusqu’à un lambeau d’enveloppement parmi ces derniers le lambeau hypothénarien garde une place intéressante. La récidive du syndrome du canal carpien opéré n’est pas exceptionnelle sa fréquence varie de 0,3 à 12 %, sa cure chirurgicale fait appel a plusieurs procédés allant de l’interposition d’un biomatériau jusqu’à un lambeau d’enveloppement parmi ces derniers le lambeau hypothénarien garde une place intéressante. Les auteurs rapportent une série de 3 cas de patients ayant présenté une récidive du syndrome du canal carpien opéré, il s’agit de trois femmes d’âge moyen de 40 ans, le côté dominant était concerné dans 100 % des cas, les malades avaient des paresthésies nocturnes et des anomalies électromyographiques, le délai moyen d’intervalle entre les deux interventions est de 15 mois. Une évaluation a été effectuée sur le plan clinique (paresthésies, douleurs neuropathiques, force de serrage, test de Weber statique) et fonctionnelle (QuickDASH). Avec un recul de 24 mois, il y avait la disparition complète des paresthésies nocturnes et des douleurs neuropathiques, la force de serrage est passée de 60 a 85 % du côté controlatéral, le test de Weber statique était de 6,1, le Quick-DASH (60 contre 22◦ ).