Association macroprolactinémie symptomatique et adénome hypophysaire : à propos d’un cas

Association macroprolactinémie symptomatique et adénome hypophysaire : à propos d’un cas

348 SFE Bordeaux 2016 / Annales d’Endocrinologie 77 (2016) 329–371 taxique. Un second patient de 37 ans présentait un syndrome confusionnel. Le bila...

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SFE Bordeaux 2016 / Annales d’Endocrinologie 77 (2016) 329–371

taxique. Un second patient de 37 ans présentait un syndrome confusionnel. Le bilan montrait un déficit corticotrope, thyréotrope, gonadotrope, et un taux élevé d’enzyme de conversion et de l’angiotensine. L’IRM notait un rehaussement leptoméningé basilaire avec un épaississement focal de l’infundibulum hypophysaire. Une neurosarcoïdose hypothalamo-hypophysaire était confirmée par l’examen histologique d’une biopsie nasale. Un patient de 62 ans était hospitalisé pour exploration après une chirurgie hypophysaire. L’analyse histologique de la pièce opératoire montrait une tumeur glomique ou glomangiome. Discussion Les pathologies non adénomatoses de l’hypophyse ont une expression clinique variée. Elles méritent d’être connues. L’examen anatomopathologique demeure nécessaire pour la détermination de leur nature [1]. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. Référence [1] Chafik A, El Mghari G, El N, Ansari. Tumeurs non adénomatoses de l’hypophyse : à propos de 18 cas. Ann Endocrinol (Paris) 2015;76(4):399. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.306 P068

Insuffisance antéhypophysaire sur selle turcique vide, révélée par une hyponatrémie sévère : à propos d’un cas

H. Aynaou (Dr) ∗ , F. Elilie M-O (Dr) , H. Latrech (Pr) Centre hospitalier universitaire Mohamed VI, Oujda, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Aynaou) Introduction L’hyponatrémie est classique en cas de panhypopituitarisme mais, être son mode de découverte, semble rare. Son origine est multifactorielle et fait intervenir à la fois un déficit corticotrope, une sécrétion inappropriée d’arginine vasopressine et l’insuffisance thyréotrope [1]. Nous rapportons un cas d’hyponatrémie sévère révélatrice d’une insuffisance antéhypophysaire sur selle turcique vide. Observation Une patiente âgée de 57 ans, suivie pour hypothyroïdie, était admise pour trouble de conscience, asthénie physique et vomissements. L’examen notait un bon état hémodynamique, une absence d’œdèmes et une diurèse conservée. Le bilan initial révélait une natrémie corrigée à 107 mmol/L, une fonction rénale correcte, une osmolarité plasmatique à 260 mOsm avec natiurèse de 24 h conservée. Le bilan étiologique note une TSH normale sous traitement substitutif, un cortisol de 8 h bas. L’imagerie par résonance magnétique rapportait une selle turcique vide. La correction progressive de la natrémie, l’instauration d’un traitement substitutif par hydrocortisone et la restriction hydrique avaient permis une bonne amélioration clinico-biologique. Discussion Une hyponatrémie sévère requiert une exploration endocrinienne pour ne pas méconnaître un diagnostic d’atteinte surrénalienne ou antéhypophysaire, afin d’éviter l’initiation des thérapeutiques inadéquates [1]. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. Référence [1] Robin E, Chabroux S. Découverte d’une insuffisance surrénalienne sur une hypothermie chez une patiente âgée. Ann Endocrinol (Paris) 2014;75(5–6):469–70. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.307 P069

Adénome hypophysaire mixte thyréotrope et gonadotrope silencieux: à propos d’un cas

A. Laargane (Dr) ∗ , S. Moussaoui (Dr) , G. Belmejdoub (Pr) Service d’endocrinologie et de diabétologie, hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Laargane) Introduction Les adénomes thyréotropes et gonadotropes sont les plus rares des tumeurs hypophysaires. Le plus souvent non sécrétant, sans expression clinique ni biologique avec un marquage antigénique à la LH et/ou FSH et à

la TSH. Notre observation permet de discuter les différents aspects cliniques, paracliniques et évolutifs de ces entités rares. Observation Patiente de 38 ans, sans ATCD particuliers, présentant un Sd d’aménorrhée–galactorrhée avec un Sd opto-chiasmatique. L’hypophysiogramme est sans anomalie mis à part une hyperprolactinémie de déconnexion à 69 ng/mL (3–30 ng/mL). L’IRM a montré un processus lésionnel de 29 mm de grand axe, à développement intra- et suprasellaire comprimant les voies optiques, avec un champ visuel totalement éteint à gauche. L’étude anatomopathologique, après résection de la lésion par voie trans-sphénoïdale, est en faveur d’un adénome hypophysaire; à l’immunohistochimie, les cellules expriment de fac¸on partielle la LH et très focalement la TSH. L’évolution à 2 mois après la chirurgie est marquée par l’amélioration du champ visuel; une évaluation morphologique est prévue dans un mois. Discussion L’association de marquage pur de LH (sans FSH) et de TSH est une entité immunohistochimique très rare d’adénomes mixtes silencieux, caractérisés par un tableau clinique dominé par des signes endocrâniens, et par l’absence de signes cliniques ou biologiques endocriniens. La chirurgie s’impose souvent en urgence, la surveillance est impérative. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.308 P070

Association macroprolactinémie symptomatique et adénome hypophysaire : à propos d’un cas

A. Laaargane (Dr) ∗ , Z. Mazouni (Dr) , A. Chraibi (Pr) , M.H. Elgharbi (Pr) , H. Iraqi (Pr) Service d’endocrinologie et diabétologie, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Laaargane) Introduction La macroprolactinémie (MPRL) se définit comme la présence de formes circulantes de prolactine (PRL) de haut poids moléculaire. Cependant, ses conséquences cliniques restent débattues. Observation Un homme de 28 ans consultant pour une gynécomastie bilatérale, baisse de la libido et troubles de l’érection, la prolactinémie était à 247 ng/mL avec à l’IRM HH un micro-adénome hypophysaire paramédian droit. En dehors d’un hypogonadisme, l’hypophysiogramme était normal et toute autre étiologie de gynécomastie était éliminée. Le patient était mis sous cabergoline, la gynécomastie avait régressé, cependant la prolactinémie n’avait pas baissé ; la recherche de différentes formes circulantes de PRL par chromatographie de filtration sur gel était alors réalisée objectivant une nette prédominance de « BigBig-PRL » à 85 %. Nous avons opté pour l’arrêt du traitement ; le devenir de ce patient sous surveillance clinique et biologique est en cours ainsi que l’image radiologique. Les alternatives thérapeutiques sont multiples mais sans grand bénéfice escompté. Discussion La présence d’une MPRL est à rechercher non seulement devant l’absence de retentissement clinique de l’hyperprolactinémie ou d’IRM normale ou douteuse, mais aussi devant une discordance dans la réponse au traitement médical avec grosses variations d’un dosage à l’autre chez le même patient. La coexistence d’un micro-adénome hypophysaire et une MPRL n’est pas exceptionnelle. La relation entre ces deux entités reste à préciser. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2016.07.309 P071

Maladie de Cushing chez un patient de sexe masculin : quelles particularités cliniques ?

E. Dendana (Dr) ∗ , S. Graja (Dr) , H. Sayadi (Dr) , H. Marmouch (Dr) , M. Jmal (Dr) , I. Khochtali (Pr) Service de médecine interne–endocrinologie, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (E. Dendana)