425s
Poatc1!,
Mhtastases T Hanslik’,
ME
Bougnoux’,
JN
ou larva migrans Vaillant’,
S Labrune3,
La larva migrans viscCrale (LMV) expose 3.des diagnostics par excPs comme par dCfaut. Un homme de 46 ans prksente. 1 an aprks le traitement d’un volumineux cancer bronchique, deux nodules hkpatiques dCcouverts fortuitement lors d’un scanner, Cvocateurs de mCtastases. L’examen clinique est normal. Les Cosinophiles (PNE) sont g 1 240/mm’. La ponction biopsie d’un nodule montre une l&ion nkrotique riche en PNE. Le patient n’a pas quittC la France. Les skrologies de trichinose. distomatose et hydatidose sent nkgatives. Les IgE totales sent B I 436 UK. La skrologie de toxocarose est fortement positive. AprPs un traitement par diCthylcarbamazine. les nodules hkpatiques disparaissent. Les LMV sont des zoonoses parasitaires ubiquitaires provoquCes par I’errance dans I’organisme humain de larves d’ascarides. essentiellement Tmocaru cunis. Les localisations hkpatiques sont habituelles, et les diagnostics diffkrentiels de ces l&ions nodulaires sent nombreux. L’Ctude histologique est done indispensable. comme le montre le cas de ce
N&rose P Lbger’,
F Giauffret’,
La n&rose digitale est une forme rare de rCvClation de n&oplasie (I %). Nous rapportons un cas de syndrome de Raynaud (SR) compliquk de n&roses digitales et pr&&dant de quelques mois le diagnostic de cancer du pancrkas. L’intCr&t de cette observation est renforcke par la gukrison des nbcroses digitales avec de la prostacycline intraveineuse. Une femme de 52 ans est hospitalike pour syndrome de Raynaud compliquk de n&roses digitales. Elle n‘a aucun ant&dent, est tabagique. ne prend pas de mkdicament. Depuis plusieurs mois, elle se plaint de polyarthralgies saris Ctiologie retrouvke. Plus kcemment sont apparus un SR et des n&roses digitales bilatCrales et asymktriques. L’examen clinique est normal par ailleurs. Le bilan biologique retrouve un syndrome inflammatoire mod&C. Les bilans immunologique. d’htkmostase et la capillaroscopie sont normaux. L’artkriographie bilatkrale retrouve une artkiopathie digitale skvkre bilatCrale saris I&ion proximale. Un traitement
?
G Huchon3,
A Baglin’
patient. La mise en Cvidence de la larve dans les biopsies est rare, et c’est I’aspect d’<< abcks & kosinophiles x qui oriente le diagnostic. Les formes mineures sont frkquentes et souvent mkonnues, et l’interprktation d’une skologie positive doit Ctre prudente car la sCropr&valence ClevCe rend possible I’association alkatoire d’un test positif abet n’importe quel CvCnement pathologique. Ainsi, quel que soit le contexte mkdical. il faut Cvoquer le diagnostic de LMV devant une l&ion nodulaire hepatique. Les Cltments d’orientation sont le contexte kpidkmiologique, une hyperkosinophilie par ailleurs inexpliqke, et une elkvation des IgE totales. Ce sont ensuite I’Ctude histolopique, puis la skologie, qui permettent de confirmer le diagnostic.
‘Service de medecine interne, ‘service de parasito/og!e, %ervice de pneumologie, “service d’anatomopathologie, universit6 Paris V, h6ppltal Ambroise-Park, 9, avenue Char/es-De-Gaul/e, 92104 Boulogne ceclex, France
digitale
S Oilier”,
visc&ale M BernieS,
et cancer
M Ecoiffier’,
H Boccalon’,
P Arlet’
par prostacycline intraveineux rCduit I’ischCmie et la douleur puis un relais est pris par anticalcique et antiagrkgant. Alors que I’on obtient la disparition des l&ions de n&rose et du SR. 3 mois plus tard. dans un contexte d’altCration de 1’Ctat gknbral, le diagnostic d’adtnocarcinome du pancrkas est port6 par la biopsie d’une adenopathie sus-claviculaire gauche. Moins de 50 cas de n&roses digitales rkvklant une koplasie sont pub&, il s’agit le plus souvent d’adknocarcinome, ce sont des femmes dans les deux tiers des cas. Les mkcanismes de survenue sont encore inconnus. mais sont la rksultante de nombreux facteurs tels que des anomalies de I’hCmostase, de l’h6morrhCologie, et des causes locales. Un cas identique de traitement par prostacycline B dejja CtC publie ; ce nouveau cas en confirme l’intCr&t thkrapeutique. ‘Service d’angiologie, *service de mddecine avenue Poulhks, 31054 Toulouse, France
interne,
CHU Rangueil,
1,