IDIV
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cancérologie/infectiologie
Novacyt, un IDIV français en croissance Novacyt (Paris), spécialiste du diagnostic en cancérologie, développant des solutions innovantes de cytologie en milieu liquide pour le dépistage du cancer, col de l’utérus et cancers non-gynécologiques, annonce la signature du traité d’apport par augmentation de son capital en échange des actions de Lab21 (Cambridge, Royaume-Uni), spécialiste de médecine personnalisée et du diagnostic. Lab21 deviendra une filiale à 100 % de Novacyt et la nouvelle entité aura une présence globale dans les diagnostics innovants, avec un portefeuille de tests de dépistage en oncologie et infectiologie et de suivi des patients. La nouvelle entité
bénéficiera de la complémentarité des deux sociétés avec les capacités de R & D de Novacyt et l’infrastructure commerciale, les unités de production et les partenariats de Lab21. D’où une présence élargie en France, au Royaume-Uni, en Chine et en Australie et un réseau de distribution dans plus de 100 pays : Europe, Amériques, Asie-Pacifique. La transaction permettra une croissance du CA grâce notamment à la plateforme de screening NovaPrep® de Novacyt et aux activités de Lab21 en oncologie et infectiologie. NovaPrep® est une plateforme de nouvelle génération utilisant la cytologie en milieu liquide qui présente des avantages cliniques, opérationnels et économiques, lancée en 2008. Novacyt a réalisé plus de 1 500 000 tests (pris
en charge). Novaprep® bénéficie du marquage CE-IVD en Europe et d’autorisations de mise sur le marché en Russie, Corée du Sud, Maroc... Novacyt développe et commercialise des solutions innovantes en cytologie en milieu liquide et biologie moléculaire et a mis au point la solution modulable la plus automatisée et sécurisée de cytologie, NovaPrep® Processor System, qui ouvre des perspectives en cytologie, en dépistage de masse et diagnostic personnalisé. Cette cytologie de nouvelle génération optimise le prélèvement cytologique et la détection de lésions précancéreuses et cancéreuses. Lab21, acteur mondial en médecine personnalisée, fournit produits et services de diagnostic, et intervient aussi au niveau des examens de biologie
médicale et du développement de médicaments via son laboratoire central. Ses principaux clients sont les acteurs de l’industrie pharmaceutique, du diagnostic et des institutions de santé (hôpitaux, cliniques, autorités réglementaires, ONG). Lab21 produit surtout des kits d’immunodiagnostic pour l’infectiologie. | informations www.novacyt.com www.lab21.com
Y.-M. D.
cancérologie
IntegraGen : un marqueur d’efficacité du traitement du CCRm+ IntegraGen (Evry, Essonne), acteur majeur de développement/commercialisation de tests de diagnostic moléculaire pour l’oncologie et l’autisme, attire l’attention sur une étude qui montre la corrélation entre la durée de survie sans progression (PFS) et l’expression du biomarqueur microARN hsa-miR-31-3p dans la tumeur primitive d’un cancer colorectal métastatique (CCRm+) non porteur de la mutation K-RAS (KRAS WT) traité par anti-EGFR (inhibiteur du récepteur de l’epidermal growth factor). Quel est l’intérêt de cette étude titrée hsa-miR-31-3p expression is linked to progression-free survival in patients with KRAS wild-type metastatic colorectal cancer treated with anti-EGFR therapy, rapportée par IntegraGen ? Parce que cette étude fait mention des résultats obtenus sur quatre séries indépendantes regroupant 132 patients atteints de CCRm+ et traités par un anticorps monoclonal anti-EGFR. Les échantillons analysés provenaient de prélèvements de tumeurs primitives congelées ou fixées et incluses en paraffine (FFPE).
L’étude démontre que le niveau d’expression du miR-31-3p dans ces tumeurs est corrélé à la PFS des patients : plus le niveau d’expression du miR-31-3p est élevé, plus la PFS est courte. « Nous avons un besoin urgent de nouveaux outils diagnostiques pour identifier les patients atteints de cancer colorectal métastatique qui bénéficieront ou non du traitement par les anti-EGFR », explique l’auteur de cette étude, le Pr Pierre Laurent-Puig, directeur de l’Unité d’oncogénétique clinique de l’Hôpital européen Georges-Pompidou,
Université Paris-Descartes. « Ces résultats montrent l’utilité du biomarqueur miR-31-3p pour prédire les effets des anti-EGFR chez les patients K-RAS WT atteints d’un cancer colorectal métastatique ». Le diagnostic moléculaire est ainsi bien au service de la médecine personnalisée. Pour les patients CCRm+, candidats au traitement par anti-EGFR, la mesure de ce biomarqueur en pratique clinique quotidienne permettrait de ne pas leur administrer un traitement potentiellement inefficace, à risque d’éventuels effets indésirables, en
OptionBio | Jeudi 26 juin 2014 | n° 511
permettant de les orienter vers des traitements plus conformes à leur cas. À ce sujet, Bernard Courtieu, PDG d’IntegraGen, annonce : « IntegraGen étudie plusieurs options pour mettre à disposition des cliniciens un test utilisant le miR-31-3p. Nous pensons que ce biomarqueur suscitera un vif intérêt chez les oncologues car il leur permettra d’accentuer la personnalisation de la prise en charge de leurs patients ». | Y.-M. D. source IntegraGen. www.integragen.com
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