NR52 Abces de l’hypophyse : une pathologie rare a ne pas meconnaitre. A propos de 4 cas

NR52 Abces de l’hypophyse : une pathologie rare a ne pas meconnaitre. A propos de 4 cas

HYDATIDOSE VERTEBRALE A EXTENSION ENDOCANALAIRE. A PROPOS D'UN CAS ABCES DE L'HYPOPHYSE : UNE PATHOLOGIE RARE A NE PAS MECONNAITRE. A PROPOS DE 4 CAS...

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HYDATIDOSE VERTEBRALE A EXTENSION ENDOCANALAIRE. A PROPOS D'UN CAS

ABCES DE L'HYPOPHYSE : UNE PATHOLOGIE RARE A NE PAS MECONNAITRE. A PROPOS DE 4 CAS

N SQALLI HOUSAINI, M MAAROUFI, I KAMAOUI, S TIZNITI FÈs - MAROC

Y GEFFROY, L HAURET, R BELLA~CHE, M DANGUY DES DÉSERTS, B BOER SAINT-MANDE - FRANCE

Objectifs : Montrer l'intérêt de I'IRM dans le bilan d'extension de la maladie hydatique vertébro-médullaire. Matériels et méthodes : Patient âgé de 52 ans présentant une paraplégie spastique. Une radiographie standard et une IRM du rachis dorso-lombaire ont été réalisées. Résultats :La radiographie a montré une vertèbre Tl2 borgne avec fuseau paravertébral droit. L'IRM a montré un processus lésionnel multivésiculaire au niveau de la gouttière paravertébrale droite en regard de Tl 1-LI. Ce processus s'étend à travers les foramens dans l'espace épidural déterminant une compression du cône médullaire. Les données opératoires et anatomo-pathologiques ont confirmé la nature hydatique du processus. Conclusion : L'hydatidose vertébromédullaire reste la manifestation la plus fréquente et la plus grave de l'hydatidose osseuse. La localisation est essentiellement dorsale, rarement lombaire, exceptionnellement cervicale. La voie sanguine reste le mode de contamination le plus admis. Le tableau clinique réalisé est celui d'une compression médullaire. L'IRM permet de préciser la topographie exacte de la lésion, son étendue, sa dimension et surtout son rapport avec les structures nerveuses. Le traitement de l'échinococcose est toujours chirurgical consistant à lever la compression radiculomédullaire. +" Mots clés : Rachis, parasitose - Moelle épinière

Objectifs : Apport de 1'IRM dans le diagnostic d'abcès hypophysaire. Matériels et méthodes : Etude rétrospective de l'aspect IRM de l'abcès hypophysaire à partir de 4 cas (séquences et séméiologie IRM, diagnostics différentiels). Résultats : L'abcès hypophysaire est une pathologie rare mais non exceptionnelle. La présentation clinique est souvent fruste et variable d'où un retard diagnostique fréquent. L'abcès hypophysaire survient soit sur une hypophyse saine à partir d'un foyer infectieux, soit sur une hypophyse pathologique. La sémiologie iRM est non spécifique ; en pondération Tl, l'abcès est hypo ou iso-intense et hyperintense en T2 (en faveur d'une nécrose locale). Un rehaussement périphérique en couronne après injection de Gadolinium est fortement évocateur. La non spécificité de la séméiologie IRM et les nombreux diagnostics différentiels (craniophaqngiome, macro adénome nécrotique, métastase nécrosée, tuberculorne sellaire et hypophysite granulomateuse) rendent le diagnostic d'abcès hypophysaire difficile en pré-opératoire. Cependant, à l'instar des abcès cérébraux, une séquence de diffusion avec analyse du CDA pourrait contribuer à distinguer abcès hypophysaire et tumeur nécrotique de l'hypophyse. Conclusion : L'IRM ne peut affirmer avec certitude le diagnostic d'abcès hypophysaire (non spécificité de la sémiologie IRM et nombreux diagnostics différentiels), mais elle permet de le suspecter et donc d'indiquer une intervention chirurgicale en urgence dont la précocité conditionne en partie le pronostic. Mots clés : Hypophyse, infection

OSTEOSARCOME OCCIPITAL. A PROPOS D'UN CAS L JROUNDI, M BENRAMI,F BARKOUCHI,N CHAKIR, MR EL HASANI, A EL QUESAR, N BOUKHRISI, M JIDDANE, D BACADI RABAT- MAROC

Objectifs : Rapporter un cas rare d'ostéosarcome primitif intracrânien de localisation occipitale en illustrant l'apport des différents moyens d'imagerie dans cette pathologie. Matériels et méthodes : Patient âgé de 33 ans, traité en 1991 pour tuberculose ganglionnaire, et qui présente depuis un an des céphalées occipitales avec hypoacousie droite d'installation progressive. Une TDM, une IRM et une artériographie sont réalisées. Résultats : La TDM met en évidence la présence d'un processus lésionnel ostéolytique de l'écaille occipitale droite, tissulaire hétérogène, rehaussé de façon hétérogène par le contraste. Il s'étend vers le parenchyme cérébelleux, les parties molles adjacentes, et le rocher. L'IRM retrouve le processus extra-axial en faible signal Tl et T2 avec développement intracrânien. Il s'étend vers la pyramide pétreuse droite avec comblement de l'oreille externe et infiltre les parties molles cervico-occipitales. L'artériographie montre un processus sousoccipital hypervascuiarisé. La tumeur est opérée avec évolution favorable en 10 mois puis actuellement apparition d'une récidive rétromandibulaire. Conclusion : L'ostéosarcome est la tumeur maligne osseuse la plus fréquente chez l'adulte jeune. Elle atteint surtout les os longs près du genou. L'atteinte crânio-faciale primitive est rare. L'imagerie joue un rôle capital pour évoquer le diagnostic, permettre un bilan lésionnel précis et d'extension à distance, et intervient dans le suivi post-opératoire. Mots clés : Crâne, tumeur maligne

LYMPHOME DIFFUS DE TYPE B DES RACINES SACREES : UNE ETlOLOGlE RARE DE POLYRADICULONEUROPATHIE. A PROPOS D'UN CAS C CARTRY, M REPINÇAY, L KHUOY,AM DION,P GOASDOUÉ, A SAUREL, P CALCINA, D BASOU, A DARBI, C LÉVÊQUE PARIS- FRANCE Objectifs : Décrire la présentation et l'évolution radiologique d'un cas de lymphome B des racines sacrées. Revue de la littérature. Matériels et méthodes : Patient âgé de 72 ans exploré pour une polyneuroradiculalgie des 2 membres inférieurs. Deux examens IRM à quelques mois d'intervalle ont été effectués. Résultats : Le lymphome B des racines sacrées est une étiologie rare de lésions des racines sacrées. Il se présente en IRM comme une ou plusieurs grosses racines avec une atteinte étendue le long des racines sacrées sans envahissement des parties molles environnantes ou de l'os. Les trous sacrés sont élargis. Dans notre cas l'évolution tumorale est rapide et il s'agit d'une atteinte secondaire à une atteinte testiculaire. Les diagnostics différentiels sont les métastases et les tumeurs primitives des gaines nerveuses. Conclusion :L'atteinte lymphomateuse est une étiologie rare de grosse racine sacrée. La connaissance de l'aspect en imagerie peut conduire à évoquer ce diagnostic. ' W o t s clés : Nerfs périphériques, tumeur maligne - Nerfs périphériques, lymphome