ALFEDIAM
mulée 1 jour après ajout de DFO(IS contrôleþ: 1,96þ±þ0,83, IS DFOþ: 3,74þ±þ0,58, nþ=þ6), contrairement aux îlots infectés où l’adénovirus est toxique dés 4.108pfu. L’expression des mRNA de l’insuline et du VEGF est stimulée en présence de DFO3 jours après culture. L’infection adénovirale et la DFOstimulent la sécrétion de VEGF (3 fois plus importante par rapport au contrôle). Cette surexpression, durable, se maintien environ 10þjours pour l’infection adénovirale alors qu’elle est plus transitoire (environ 3 jours) en présence de DFO. L’étude in vivo confirme les résultats in vitro avec une stimulation de la revascularisation des îlots en présence de DFOdès les premiers jours après transplantation. Conclusion : L’utilisation de la DFO(10þµm) devrait permettre ainsi d’améliorer la viabilité des îlots au cours de la transplantation par la surexpression transitoire du VEGF.
O71 Transplantation pancréatique après transplantation rénale à donneurs vivantsþ: résultats à long terme C Kleinclauss1, F Kleinclauss1, M Fauda1, RW Gruessner1, BL Kasiske2, A Matas1, R Kandaswamy1, DE Sutherland1, AC Gruessner1 1
Dept Of Surgery, University Of Minnesota, Minneapolis, États-Unis d’Amériqueþ; Division Of Renal Diseases And Hypertension, University Of Minnesota, Minneapolis, États-Unis d’Amérique. 2
Introduction : L’impact de la transplantation pancréatique (TP) après transplantation rénale à donneur vivant (TRDV) sur la survie et sur la fonction à long terme des greffons rénaux est encore incertain. L’objecitf de l’étude a été de déterminer si la survie et la fonction des greffons rénaux sont altérées par la TP. Patients et méthodes : Nous avons analysé toutes les TRDV réalisées entre janvier 1995 et décembre 2003 chez les patients diabétiques au sein notre institution. 106 patients ont bénéficié d’une TP, 2 à 12 mois après la TRDV (Groupe TP). 75 patients éligibles pour une TP après TRDV, mais ayant refusé celle-ci pour des raisons personnelles, ont été utilisés comme témoins (Groupe TRDV). Le suivi médian était de 78,2 et 82,7 mois dans les deux groupes. Le débit de filtration glomérulaire (DFG) a été calculé à l’aide de la formule MDRD. La survie des greffons rénaux a été déterminées grâce à la méthode de Kaplan Meier. Résultats : Les patients du groupe TP étaient significativement plus jeunes (42,1þ±þ7,8 vs 45,7þ±þ10,6, pþ=þ0,008) et présentaient majoritairement un diabète de type I (93þ% vs 76þ%, pþ=þ0,0008). Aucune différence de survie des patients n’a été mise en évidence. La survie du greffon à 1, 3 et 5 ans était de 98,1þ%, 91,5þ%, 81,5þ% dans le groupe TR, 100þ%, 94,6þ%, 84,3þ% dans le groupe TP (pþ=þ0,86). L’analyse de DFG à court terme n’a pas montré de différence significative entre les deux groupes. Par contre, après 4 ans de suivi, le DFG était significativement plus élevé dans le groupe TP que dans le groupe TRDV (52,91þ±þ20,42 vs 43,28þ±þ16,18 ml/min, pþ=þ0,016). L’HbA1c post TP à court et long terme était significativement plus basse dans le groupe TP que dans le groupe TR (HbA1c à 1 an, 5,35þ% contre 7,5þ%, pþ=þ0,0007, HbA1c à 5 ans, 5.6þ% contre 7.5þ% TR, pþ<þ0,0001). Conclusion : La transplantation pancréatique après transplantation rénale à donneur vivant n’altère pas la fonction ni la survie du greffon rénal. Elle est au contraire associée à un meilleur contrôle glycémique et à une meilleure fonction rénale à long terme.
O72 Amélioration de la neuropathie périphérique chez les patients diabétiques de type 1 après greffe d’îlots MC Vantyghem1, JF Hurtevent2, F Faivre-Defrance3, V Raverdy4, F Mouton5, L Arnalsteen6, C Noel7, J Kerr-Conte4, F Pattou8 1
Service d’Endocrinologie et Métabolisme, CHRU Lille, Lilleþ; Neurophysiologie, Hôpital R Salengro, Lilleþ; Endocrinologie et Maladies Métaboliques, CHRU Lille, Lilleþ; 4 INSERM U 859, Lilleþ; 5 Endocrinologie et Maladies Métaboliques, Clinique M Linquette, Lilleþ; 6 Chirurgie Endocrinienne, Hôpital Huriez, Lilleþ; 7 Néphrologie, Hôpital Calmette, Lilleþ; 8 Chirurgie Endocrinienne, Hôpital Claude Huriez, Lille. 2 3
Introduction : Le bénéfice de l’allogreffe d’îlots chez un patient diabétique de type 1 (DID1) doit être mis en balance avec les effets secondaires du traitement immunosuppresseur. Le but de ce travail était d’évaluer si la greffe d’îlots était susceptible de stabiliser la neuropathie périphérique (NP) chez des patients DID1 greffés ou non d’un rein. Patients et méthodes : De 2002 à 2007, 24 patients DID 1 âgés de 44þ±þ7 ans, pesant 72þ±þ9 kg ont reçu 2 à 3 infusions d’îlots sur une période de 3 mois (nþ=þ20) à 6 mois (nþ=þ4). Les 24 patients étaient divisés en 2 groupesþ: 14 ayant reçu une greffe d’îlots seuls (ITA) et 10þd’îlots après rein (IAK) avec un délai moyen entre la greffe de rein et d’îlots de 22þ±þ9 mois. Le protocole d’immunosupression comportait du daclizumab, du tacrolimus et du sirolimus. Un électromyogramme avec vitesses de conduction motrice et sensitive des 4 membres a été effectué avant greffe d’îlots (et après greffe de rein pour les IAK), puis annuellement chez les 21 patients ayant un recul > 1 an (14 ITA + 7 IAK), quel que soit le statut C-peptidique. À la date de la dernière évaluation, 18/21
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patients avaient un C-peptide détectable, 10þ/21 recevaient de l’insuline, 14/ 21patients avaient une HbA1cþ<þ6,5þ%. Résultats : Avant greffe, 6/14 patients ITA et 6/7 IAK avaient une NP et 8/14 ITA et 1/7 IAK une absence de NP. Un à 4 ans après greffe, une amélioration de la NP était observée chez 3/6 patients ITA et 3/6 IAK souffrant d’une NP avant greffe. Une stabilité était notée chez les 6 autres patients présentant une NP (3 ITA et 3 IAK). Il n’y a pas eu de détérioration chez les 8 patients ITA et le patient IAK initialement indemmes de NP. Conclusion : Nos résultats suggèrent qu’un équilibre glycémique strict permet non seulement de prévenir, mais également de faire régresser la neuropathie avérée. En effet 1. Une amélioration de la NP objectivée par l’électromyogramme est constatée chez 6/12 patients (50þ%) préalablement atteints d’une NP un à 4 ans après greffe d’îlotsþ; 2. la même efficacité est observée chez les patients greffés d’îlots après rein et d’îlots seulsþ; 3. En dépit de la neurotoxicité potentielle des immunosuppresseurs, aucune détérioration n’est constatée chez les patients n’ayant pas de neuropathie avant greffe.