286 a l’oxyde de carbone qui souffrent de coma (98%), de perte de conscience temporaire (77%), de troubles ischemiques a l’tlectrocardiogramme (91070), de deficits neurologiques en foyer (9401o), ou de tests psychometriques anormaux (91% ), peu importe le niveau de carboxyhemoglobine (COHb). Tandis que 92% des Btablissementsutiliseraient I’OHB pour un malade qui presente une cephalte, des naustes et un niveau de COHb a 40%, seulement 62% d’entre eux se basent sur un niveau minimal specifique de COHb comme seul crithe de traitement h I’OHB chex les malades asymptomatiques. Lorsque seule la COHb sert a determiner le traitement a I’OHB, le niveau utilise varie grandement d’un ttablissement a l’autre. La moitie des rCpondants Ctablissent des limites quant au delai pour le traitement chez les malades presentant une perte de conscience temporaire seulement. Dans les cas de deficits neurologiques persistants, les limites de temps sont moins souvent appliquees. Bien qu’elles ne soient pas uniformes, il est possible d’btablir des opinions dominantes pour de nombreux criteres de selection des malades en ce qui concerne l’utilisation de l’oxygene hyperbare pour les cas d’empoisonnement aigu a l’oxyde de carbone.
Cl HtiMORRAGIE &TINIENNE CHEZ LE JEUNE ENFANT: REVUE DE L’&TIOLOGIE, DES CONDITIONS PtiDISPOSANTES ET DES IMPLICATIONS CLINIQUES. Gayle MO, Kissoon N, Hered RW, Harwood-Nuss A, pp 233-239. On rencontre souvent l’hemorragie retinienne chez les enfants maltraites, mais elle peut aussi &re associte a la reanimation cardio-respiratoire, au traumatisme accidentel et a une variCtCd’atteintes comme les dyscrasieset les infections. Bien que l’evocation du mauvais traitement s’impose dans tous les cas d’hemorragie retinienne chez les enfants, le dilemme est de determiner si ces hemorragies peuvent &tre attribuables a la reanimation cardio-respiratoire dans les cas de mauvais traitement soupcon&. L’ttiologie de l’hemorragie retinienne ainsi que la litterature prtsentement disponible pour appuyer ou refuter les divers diagnostics sont discutees. Nous presentons les lignes directrices pour l’examen du fond de l’oeil de mCme que la classification clinique de l’hemorragie retinienne. De plus, nous suggerons des lignes directrices quant aux epreuves cliniques appropriees chez les enfants atteints d’hemorragie retinienne.
0 ORJECTIFS D’ORIENTATION DE LA FORMATION DES -IDENTS EN MEDECINE D~GENCE EN STAGES HORS-SERVICE: TRAUMATOLOGIE, DEUXI&ME PARTIE. Wightman JM, Hamilton GC, pp 247-252. 11s’agit du trente-et-unitme article d’une strie sur les objectifs d’orientation de la formation des residents en mklecine d’urgence en stageshors-service. Les blessuresau
The Journal of Emergency Medicine
niveau du cou et du torse representent une grande proportion des traumatismes, et leur traitement est une partie essentielle de la formation en medecine d’urgence. La vie des polytraumatises &ant souvent en danger, l’apprentissageau tours des stageshors-service peut se faire au chevet de la victime dans des situations cliniques difficiles et exigeantes. C’est pourquoi il est essentiel que les residents aient des buts et objectifs precis afin de guider leur acquisition des connaissances requises pour prendre des decisions rapides et appropriees face a des polytraumatids.
0 CORRl?LATION ENTRE L’ANALYSE D’URINE ET LA PYtiLOGRAPHIE INTRAVEINEUSE EN PR&ENCE D’UN TRAUMATISME ABDOMINAL CHEZ L’ENFANT. Hashmi A, Klassen T, pp 255-258. Les avis sont partagds en ce qui concerne la pertinence de la pytlographie intraveineuse (PIV) lors de l’evaluation de traumatismes renaux fermes chez les enfants. Une revue de dossiers retrospective permit d’examiner quarante-et-un cas consecutifs de traumatismes renaux fermts soupconnes, pour les malades qui subirent une PIV entre janvier 1988 et decembre 1990 au Children’s Hospital of Eastern Ontario. Quatre-vingt pour cent des PIV etaient normales. Parmi les 8 PIV anormales, 4 etaient des contusions, 2 des lacerations et 2 des anomalies non traumatiques. Parmi la population ii l’etude on ne releva aucun trouble hemodynamique, aucune indication pour une intervention chirurgitale et aucun de&. En l’absence d’hematurie importante ( > 100 gr/fgm), la probabilite de detecter une anomalie traumatique it la PIV Ctait faible (environ 4% ). 11n’y avait aucune correlation entre le mecanisme de la blessure et les constatations de la PIV. En conclusion, le rendement de la pyelographie intraveineuse est faible en I’absenced’hematurie importante.
Cl UTHJSATION DU DgPARTEMENT D’URGENCE. Afilalo M, Guttman A, Colacone A, et al., pp 259-264. Nous avons me& une etude d’une duree de 14 jours au departement d’urgence (DU) d’un h6pital universitaire afin d’examiner l’utilisation du DU. Les rbultats sont fond& sur un &chantillon de 849 malades, dlectionnes pour rep&senter une periode d’une semaine. Trois categories (CAT) de malades furent definies: CAT I: les malades pouvaient seulement &tre vus au DU; CAT II: l’etat des malades demandait une evaluation soit au DU ou ailleurs moins de 6 heures aprbs le triage; CAT III: l’evaluation des malades pouvait attendre 6 heures ou plus apres le triage. Les malades de la categoric II Ctaient jumeles avec des cliniques externes, a partir de l’heure de presentation, de la raison de consultation, des epreuves d’investigation et des traitements requis. En g&&al, il a ettt constatt que 69% des malades utilisaient le DU de facon appropriQ et ne pou-