multidisciplinaire et l’intérêt de la programmation de la grossesse qui favorise un suivi strict de nos patientes. Conclusion : La grossesse reste donc un facteur de risque avéré de progression de la rétinopathie diabétique mais elle n’en est que mieux vécue grâce cette prise en charge stricte même si quelques rares cas s’aggravent encore.
Conclusion : Les incidences d’échecs immédiats et de remplacements prématurés des cathéters étaient de 8 % avec les cathéters habituels des patients. Le nouveau modèle de cathéter (FL) appliqué avec son dispositif d’insertion spécifique a permis une réduction significative des échecs d’insertion et des évènements indésirables au site de perfusion.
P108 Grossesse diabétique : un taux de césariennes multiplié
P110 Aspects bactériologiques du pied diabétique
par 3 !
SFD (ALFÉDIAM)
Diabète – Lille 2010
en Côte-d’Ivoire 1
2
2
2
2
C Langbour-Remy , GA Séry , M Floriot , AM Ribon , A Barbarino , O Ziegler3, P Judlin2 1
Endocrinologie, Hôpital d’adultes, Vandoeuvre-lès-Nancy ; Pôle Mère Enfant, Maternité Régionale Adolphe Pinard, Nancy ; Diabétologie, Maladies Métaboliques et Nutrition, Hôpital Jeanne d’Arc, Dommartin-lès-Toul. 2 3
Introduction : Les accouchements eutociques restent rares chez les femmes diabétiques de type 1. Les césariennes sont beaucoup plus fréquentes et nous en avons recherché les étiologies. Patients et Méthodes : Nous rapportons les modalités de naissance de 100 enfants nés de mères diabétiques de type 1 entre 2000 et 2007, issues d’une étude rétrospective portant sur 117 grossesses. Résultats : Le terme moyen de naissance est de 36,3 +/- 2,8 SA. 37 % des enfants sont nés prématurément : 75,7 % sont nés entre 32 et 37 SA et 24,3 % avant 32 SA. 55 enfants sont nés par césarienne et 45 par voie basse. Parmi les 53 césariennes réalisées (2 grossesses gémellaires), 12 (23 %) étaient motivées par un utérus cicatriciel, 8 (15 %) par une disproportion maternofœtale. 23 % des césariennes sont d’indication maternelle : 67 % en raison de pré-éclampsie sévère ou HELLP syndrome débutant, 17 % pour néphropathie avec insuffisance rénale sévère, 8 % pour déséquilibre métabolique sévère et 8 % pour œdème papillaire gestationnel. 11 césariennes (21 %) ont été réalisées dans un contexte de souffrance fœtale aiguë dont 8 (73 %) pour altération du rythme cardiaque foetal ou doppler pathologique, 1 pour séquestration pulmonaire et 2 pour souffrance aiguë associée à une menace d’accouchement prématuré. Des indications diverses sont rapportées au cours de 10 grossesses (grossesse gémellaire, échec de déclenchement, procidence du cordon, placenta recouvrant, présentation pathologique). Parmi les accouchements par voie basse, 20 sont consécutifs à un déclenchement. Le recours à une extraction instrumentalisée a été nécessaire pour 20 enfants et l’enchaînement déclenchement-extraction est rapporté chez 14 autres enfants. Un accouchement eutocique est observé dans 5 cas seulement. Conclusion : Le recours à la césarienne est 3 fois supérieur au sein de cette population de femmes diabétiques de type 1 comparativement aux non diabétiques, et le nombre d’accouchement eutocique marginal, en raison de la plus grande fréquence des complications gestationnelles.
DP Koffi, A Lokrou, T Memel, J Abodo, JC Azoh, MD Laubhouet, A Derbé, M Sanogo, A Doumbia, F Kouassi, A Hué Endocrinologie- Diabetologie- et Maladies Métaboliques, CHU de Yopougon, Abidjan, Côte d’Ivoire.
Introduction : Les infections du pied dibétique sont un problème fréquent nécéssitant une prise en charge multidisciplinaire. La récherche bactériologique doit ètre systématique à l’effet d’un traitement adapté et efficace. L’objectif de ce travail est d’identifier les germes infectant les lésions du pied chez le diabétique. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale réalisée dans le service d’endocrinologie-diabétologie du chu de yopougon ayant porté sur 241 patients hospitalisés pour pied diabétique du 2 février au 31 décembre 2007. 122 patients ont bénéficié d’un prélevement bactériologique à l’aide d’un écouvillon avant ou après antibiothérapie probabiliste. Résultats : L’age moyen des patients etait de 56,8 ans avec des extrèmes de 27 et 80 ans. L’artériopathie a été retrouvée dans 65,83 %, la neuropathie dans 94,20 %, l’infection dans 99 %. Sur 122 cultures réalisées systématiquement, nous avons réalisés 114 cultures positives (93,44 %) et 8 cultures négatives (6,5 %). L’etude de la flore bactérienne réalisée chez les 114 patients à culture positive a mis en exergue la prépondérance des entérobactéries. La sensibilité des germes bactériens à l’antibiothérapie probabiliste a été de 80,98 % contre 19,02 % de résistance. L’association Métronidazole et fluoroquinolone a été prescrite dans 84,34 %. L’évolution a été favorable dans 81,33 % ; notons cependant un taux de mortalité de 8,7 % et un taux d’amputation de 36,6 %. Conclusion : L’étude de la flore bactérienne de pied diabétique en cote d’ivoire a mis en evidence une prédominance des entérobactéries.
P111 Autofluorescence cutanée chez les patients cirrhotiques E Maury1, D Danglade1, V de Ledinghen2, C Raffaitin1, H Gin1, MC Beauvieux3, V Rigalleau1 1 2 3
P109 Réduction des échecs d’insertion et des incidents de perfusion avec un nouveau modèle de cathéter pour insulinothérapie sous-cutanée par pompe : étude prospective observationnelle multicentrique E Renard1, B Guerci2, AM Leguerrier3, R Boizel4 1
Endocrinologie, CHU & Université Montpellier 1, Montpellier ; Diabétologie-Endocrinologie-Nutrition, Hôpital Jeanne d’Arc CHU de Nancy, Toul ; Diabétologie, Hôpital Anne de Bretagne, CHU de Rennes, Rennes ; 4 Diabetes Care, Roche Diagnostics, Meylan. 2 3
Introduction : L’objectif de cette étude prospective observationnelle multicentrique était d’évaluer la fréquence des incidents de cathéters de perfusion continue sous-cutanée d’insuline et l’effet d’un nouveau modèle de cathéter sur leur survenue. Matériels et Méthodes : 50 patients diabétiques ambulatoires, traités par pompe depuis une durée moyenne de 6,3 ans ayant une HbA1c de 7,7 +/-0,9 % ont été recrutés. Pendant une période initiale d’un mois (P1) les patients utilisaient leur cathéter habituel (canule souple dans 96 % des cas). Pendant la période suivante de 3 mois (P2), ils utilisaient des cathéters Accu-Chek FlexLink (Disetronic MS, Suisse) (FL). L’évaluation était fondée sur l’analyse d’un journal des remplacements de KT et des évènements indésirables. Résultats : Les 45 patients ayant réalisé les deux périodes complètes ont utilisé 507 cathéters pendant P1 et 488 pendant le dernier mois de P2 ; respectivement 80 et 93 % des patients ont utilisé un dispositif d’insertion spécifique. 45 cas d’échec d’insertion ou d’hyperglycémie inexpliquée (HGI) au cours des six premières heures après l’insertion ont été rapportés durant P1 chez 14 patients vs. 15 pendant le dernier mois de P2 chez 9 patients, soit des incidents précoces avec 8,9 et 3,1 % des KT, respectivement (P < 0,001). Des remplacements anticipés pour HGI après la 6° heure ou pour des évènements avec risque d’interruption immédiate de l’apport d’insuline, ont été rapportés avec 8 % des KT durant chaque période. Néanmoins le nombre total d’évènements survenus après la 6° heure fut de 113 pendant P1 et de 68 pendant le dernier mois de P2 (P < 0,001). La survenue de douleurs, de reflux sanguin, de réactions et de rougeurs cutanées au site d’insertion fut moindre durant la seconde période. Une seule infection du site d’insertion a été rapportée (P1).
Nutrition – Diabetologie, CHU de Bordeaux, Hôpital Haut-Lévêque, Pessac ; Hepato Gastro Enterologie, CHU de Bordeaux, Hôpital Haut-Lévêque, Pessac ; Biochime, CHU de Bordeaux, Hôpital Haut-Lévêque, Pessac.
Introduction : L’autofluorescence (AF) cutanée est une mesure non invasive du niveau de dépôt des produits de glycation avancée (AGE), appelée à se développer en diabétologie. Les AGE sont aussi impliqués dans d’autres phénomènes : vieillissement, insuffisance rénale, mais aussi cirrhose hépatique (Ahmed et al, 2005). Nous n’avons pas connaissance de données publiées concernant l’AF cutanée en cas de cirrhose. Patients et Méthodes : Nous avons mesuré l’AF cutanée avec le lecteur AGEreader chez 14 patients hospitalisés pour cirrhose (diagnostic porté par ponction-biopsie hépatique), dont 8 ayant un ictère clinique, et chez 7 sujets contrôles normaux. Les résultats sont exprimés en moyennes ± écarts types, comparés par analyse de variance avec correction de Bonferroni. Résultats : L’AF était supérieure chez les patients cirrhotiques non ictériques (CnonIct) par rapport aux témoins (T) (CnonIct = 3,0 ± 0,8, T = 1,9 ± 0,2, p < 0,05). Les patients présentant un ictère (CIct) avaient des chiffres inférieurs aux non ictériques (CIct = 1,9 ± 0,5, p = 0,007 vs CnonIct). Les patients cirrhotiques non ictériques (âge 61 ± 5 ans) et ictériques (56 ± 6 ans) étant plus âgés que les contrôles (49 ± 6, p < 0,05), les résultats d’autofluorescence ont été ajustés à l’âge, en les exprimant en % de la valeur théorique chez des sujets du même âge issus de la cohorte de Lutgers et al (DiabetesCare 2006). Les différences étaient similaires et restaient significatives (CnonIct = 130 ± 37 %, T = 92 ± 12 % ; p = 0,031, CIct = 87 ± 16 % ; p = 0,011 vs CnonIct). Conclusion : Ces résultats préliminaires suggèrent d’importantes perturbations de l’AF cutanée au cours des hépatopathies : augmentation en cas de cirrhose, diminution en cas d’ictère, probablement liée aux propriétés optiques de la bilirubine. À la différence de l’âge et de l’insuffisance rénale, la cirrhose hépatique est une cause moins facilement identifiable, potentiellement occulte, d’élévation de l’AF cutanée.
P112 Un algorithme de gestion des diabétiques en garde à vue : une initiative attendue Y Jaber1, P Chariot2, P Valensi1, E Cosson1 1 2
Endocrinologie Diabetologie Nutrition, Hôpital Jean Verdier, Bondy ; Urgences Médico Judiciaires, Hôpital Jean Verdier, Bondy.
Diabetes Metab 2010, 36, A40-A109
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