Évaluation par TDM du taux de fusion après arthrodèse sous-talienne arthroscopique par voies postérieures

Évaluation par TDM du taux de fusion après arthrodèse sous-talienne arthroscopique par voies postérieures

S20 moyenne de la chirurgie était de 57 minutes (30—105 minutes), le temps moyen de traction de hanche de 18 minutes (5—50 minutes). Le temps moyen po...

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S20 moyenne de la chirurgie était de 57 minutes (30—105 minutes), le temps moyen de traction de hanche de 18 minutes (5—50 minutes). Le temps moyen pour repérer la capsule et entrer dans l’articulation était de 12 minutes (3—25 minutes). Aucune complication vasculaire ou nerveuse n’a été déplorée, l’intégritée labrale et chondrale a été respectée lors de l’abord du fait de l’absence de traction et d’introduction « insu » des instruments avant d’avoir repéré ces structures. Grâce au temps cours de traction les classiques complications périnéales ont pu être évitées. L’approche extracapsulaire arthroscopique de hanche sans contrôle fluoroscopique est une méthode simple, sûre et reproductible pour établir les voies d’abord arthroscopiques classiques de hanche. La limitation du temps de traction réduit fortement le risque de complications et la courbe d’apprentissage apparaît rapide.

entre 3 et 6 mois. Elle ne permet pas de traiter un problème intra-articulaire. La technique que nous proposons, parce qu’elle semble offrir une faible morbidité, parce qu’elle ne touche pas au grand trochanter et semble consolider rapidement, est une option intéressante chez des patients jeunes pour corriger une dysplasie métaphysaire en complément d’un geste arthroscopique.

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Ostéotomie du col fémoral par mini abord de Hueter avec assistance arthroscopique N. Graveleau , F. Laude Clinique Paris V, Paris, France Introduction.— S’il semble admis que l’arthroscopique est actuellement le « gold standard » pour traiter un conflit fémoroacétabulaire, en cas de dysplasie métaphysaire, (Coxa vara, Coxa valga, rétroversion), une ostéotomie intertrochantrienne peut s’avérer indispensable. Dans ces cas particuliers, nous proposons d’associer les techniques arthroscopiques connues à un abord de Hueter mini-invasif pour pratiquer une ostéotomie de correction au niveau de la base du col fémoral. Patientes et méthodes.— On débute par un mini abord de Hueter d’environ 4 cm sur table de traction de manière à éviter les infiltrats d’eau associée à l’arthroscopie. Les vaisseaux circonflexes sont liés. On enlève les écarteurs autostatiques et l’on peut pratiquer le geste arthroscopique habituel d’acétabuloplastie avec ou sans refixation du labrum puis sphéricisation de la tête en créant un sillon à la jonction tête col. Le temps arthroscopique achevé, on replace les écarteurs et on utilise une scie oscillante assez longue et fine en attaquant la face antérieure du col fémoral. On sectionne le col fémoral au niveau du calcar juste au-dessus du petit trochanter sans pénétrer dans le grand trochanter. Une traction légère va finir l’ostéoclasie de la région trochantérienne de manière à protéger les vaisseaux circonflexes. Sous légère traction, l’ouverture se fait de manière asymétrique et principalement en interne. En cas de valgisation, on glisse un coin d’os ou d’hydroxyapathite dans l’ouverture interne. Pour faire une varisation, on se contente de réséquer un triangle d’os de la taille adéquate et on ferme le coin d’ostéotomie en mettant une légère pulsion grâce à la table de traction. Le montage est tenu par 2 vis canulées. On peut monter les broches guides avec un viseur tibial de reconstruction du LCA dont on glisse l’extrémité dans le trait d’ostéotomie. Toute la procédure peut donc se faire sans l’utilisation d’un amplificateur de brillance. Sept jeunes femmes ont été opérées de la sorte. L’âge moyen était de 24 ans (min 17—max 34). Six fois nous avons pratiqué une varisation et 1 fois une valgisation. Une patiente avait eu une ostéotomie périacétabulaire et une autre une butée. Les 2 jeunes femmes restaient douloureuses. L’appui complet a été autorisé à 60 jours dans tous les cas. Résultats.— La consolidation a été acquise dans tous les cas en moins de 3 mois sans aucune modification du montage. Nous n’avons pas noté dans cette petite série de complications spécifiques. Dans 2 cas, les vis ont été retirées. Le score HHS préopératoire moyen était de 60 avant l’intervention. Au dernier recul, il était de 90 points (80—97). Discussion et conclusion.— L’ostéotomie intertrochantérienne classique par voie externe n’est plus très souvent pratiquée, car c’est une intervention lourde dont les délais de consolidation varient

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Évaluation par TDM du taux de fusion après arthrodèse sous-talienne arthroscopique par voies postérieures X. Bajard a , M. Thaunat b , P. Boisrenoult a , P. Beaufils a , P. Oger a Hôpital Mignot, Le Chesnay, France b Centre orthopédique Santy, Lyon, France Introduction.— Le but de cette étude est d’évaluer les résultats de l’arthrodèse sous-talienne arthroscopique utilisant deux voies, d’abord postérieure en décubitus ventral, et de mesurer le taux de fusion par examen tomodensitométrique à 6 mois. Patients et méthode.— Entre octobre 2003 et novembre 2010, 14 arthrodèses sous-talienne arthroscopique ont été réalisées chez 13 patients qui présentaient une arthrose sous-talienne. Deux patients ont eu une arthrodèse tibiotarsienne dans le même temps et 1 patient a eu une arthrodèse du Chopart dans le même temps. L’âge moyen était de 55 ans (extrêmes : 36—84 ans). Tous les patients ont eu un scanner de l’arrière pied préopératoire et postopératoire à 6 mois qui a permis d’évaluer le taux de fusion à 6 mois de l’articulation sous-talienne. Les patients ont été revus cliniquement à un recul moyen de 35 mois (extrêmes : 9—84 mois) et le score AOFAS a été évalué. Résultat.— À 6 mois de recul, le taux de fusion moyen mesuré par tomodensitométrie était de 39 % (± 19) et le score AOFAS moyen est passé de 51 (± 10) à 77 (± 9) au dernier recul. Il y a eu 4 complications : une paresthésie du nerf sural qui a nécessité une reprise pour neurolyse. Un retard de consolidation qui a nécessité un changement de la vis, et deux pseudarthrodèses. Discussion.— La technique d’arthrodèse sous-talienne arthroscopique par abord postérieur en décubitus ventral présente l’intérêt théorique de réduire la morbidité et diminuer les délais de consolidation. Le taux de fusion au scanner retrouvé dans notre série semble plus faible que ceux rapportés dans les séries publiées, bien qu’il a été démontré qu’un taux de fusion supérieur à 30 % est synonyme d’arthrodèse fusionnée. Nous avons recensé 3 cas de retard de consolidation ou de pseudarthrodèses dont 2 peuvent être attribués à une erreur technique lors de l’ostéosynthèse. Conclusion.— La technique d’arthrodèse sous-talienne arthroscopique en décubitus ventral est une technique fiable et reproductible, mais nécessitant une technique rigoureuse afin de prévenir tout risque de pseudarthrodèse. doi:10.1016/j.rcot.2011.09.066 50

Résultats du traitement arthroscopique des conflits osseux antérieurs de la cheville selon l’état articulaire tibiotalien D. Mainard , J. Mayer , A. Nespola , J.B. Gross , L. Galois , D. Guignand Chirurgie orthopédique, traumatologique et arthroscopique, hôpital Central, Nancy, France Introduction.— Le traitement du conflit antérieur osseux de cheville sous arthroscopie est maintenant bien établi et permet une amélioration fonctionnelle significative. La recherche de lésions