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pectivement de 610,8 mg/j et 278 mg/j. Ils sont nettement au dessous des apports nutritionnels conseillés. L’analyse des apports spontanés en vitamines a révélé des carences en vitamines B1 (0,62 mg/j) et B9 (201,7 μg/j) et certaines vitamines antioxydantes en l’occurrence les vitamines A (405,3 μg/j) et E (15,5 mg/j). Conclusion : Les carences d’apports en macronutriments mais surtout en micronutriments sont fréquentes et multiples chez le diabétique âgé justifiant une prise en charge nutritionnelle précoce. La mise en place de stratégies de prévention moyennant une éducation nutritionnelle ciblée et rigoureuse serait nécessaire.
P2011 Fiabilité de la palpation des pouls et de l’index de pression systolique comme méthodes de dépistage de l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs chez les patients diabétiques coronariens C. Aubert1, P. Cluzel2,3, S. Kemel2, P.-L. Michel4, F. Lajat-Kiss5, M. Dadon5, A. Hartemann1,3, O. Bourron1,3 1
Service de diabétologie et métabolisme, AP-HP, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris ; Service de radiologie, AP-HP, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris ; Université Pierre et Marie Curie, Paris VI, Paris ; 4 Service de cardiologie, AP-HP, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris ; 5 Service de chirurgie vasculaire, AP-HP, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris. 2 3
Introduction : La palpation des pouls (PP) et l’index de pression systolique (IPS) ont une fiabilité discutée pour dépister l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) chez les patients diabétiques, probablement en raison des calcifications artérielles et/ou de la neuropathie périphérique, possiblement responsables de faux négatifs. Les buts de l’étude sont : 1) comprendre l’influence de la calcification artérielle et de la neuropathie périphérique sur la sensibilité de ces tests ; 2) évaluer l’intérêt de combiner PP et IPS pour améliorer le dépistage. Matériels et méthodes : Étude observationnelle, ancillaire d’une étude sur les facteurs de risque d’AOMI chez des patients diabétiques coronariens. Critère principal d’inclusion : coronaropathie. Critère principal d’exclusion : insuffisance rénale sévère. AOMI : t 1 sténose > 70 % et/ou occlusion à l’échographiedoppler. Calcification infrapoplitée évaluée par scanner non injecté (score calcique selon Agatston). Résultats : 267 membres inférieurs chez 142 patients. Fiabilité de la PP et de l’IPS faible (65-73 %) et pas améliorée (NS) par la combinaison des deux méthodes. La neuropathie périphérique n’était pas associée (NS) à une moins bonne performance des tests. Seul le score calcique était significativement plus élevé chez les patients avec résultats faussement négatifs, pour la PP et pour l’IPS (p < 0,001 pour les deux), indépendamment de la neuropathie périphérique, de l’âge et de la néphropathie. Conclusion : La PP et l’IPS sont peu fiables pour dépister l’AOMI chez les patients diabétiques coronariens, en raison de la calcification artérielle. Combiner les deux méthodes n’est pas plus performant. Un autre moyen, comme l’échographie-doppler artérielle, devrait être utilisé pour dépister l’AOMI chez ces patients.
P2012 Interet du calcul du score ukpds sur un echantillon de 93 diabetiques de type 2 en prevention primaire : experience au centre hospitalier d’Avignon E. Benamo1, B. Simion1, S. Assadourian2 1
Service d’Endocrinologie-CH Henri Duffaut, Avignon ; Département d’Informatique Médicale – Ch Henri Duffaut, Avignon.
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Introduction : La maladie cardiovasculaire constitue la cause prédominante de mortalité prématurée chez les diabétiques. En juin 2012, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) et la Haute Autorité de Santé (HAS) ont considéré que le score UKPDS est le plus approprié chez les diabétiques de type 2 en prévention primaire pour évaluer le risque cardiovasculaire (RCV). Patients et méthodes : Nous avons souhaité évaluer l’intérêt du score UKPDS chez 93 patients diabétiques de type 2 hospitalisés en Endocrinologie en 2012. Résultats : 93 patients âgés de 60 +/ – 10,7 ans, 43 H, 50 F, diabétiques depuis 13,4 +/ – 8,3 ans, IMC à 31,8 +/ – 5,4 kg/m², HbA1c à 9,0 +/ – 1,7 %, non fumeurs (90,3 %). Leur pression artérielle systolique est de 131,1 +/ – 14,8 mm Hg et le HDL-cholestérol est de 1,12 +/ – 0,36 mmol/l. 34,4 % des patients sont à bas risque (score UKPDS < 15 %), 38,7 % à risque intermédiaire (score entre 15 et 30 %) et 26,9 % à haut risque (score > 30 %) d’IDM à 10 ans. 60 ont eu un dépistage coronarien par échographie myocardique de stress sous dobutamine. 4 ont un examen anormal, 2 avec un RCV d’IDM < 10% et un seul avec une atteinte mono-tronculaire en coronarographie, les 2 autres avec un RCV intermédiaire mais une atteinte tri-tronculaire à la coronarographie. L’ANSM et l’HAS recommandent une prescription d’aspirine si le RCV fatal > 5 % à 10 ans : seulement 34,7 % de notre cohorte est sous aspirine. Selon les recommandations du NICE (National Institute for health and Clinical Excellence), chez les 40-75 ans, si le RCV > 20 % à 10 ans, un traitement par statine doit être prescrit : seulement 56,8 % sont sous statine.
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Conclusion : L’évaluation du risque cardiovasculaire par le score UKPDS nous incite principalement à optimiser le traitement médical de nos patients en termes de prévention primaire cardiovasculaire.
P2013 Coronaropathie et diabète A. Chaâbane, N. Rekik, S. Graja, M. Mnif, M. Abid Service d’Endocrinologie-Diabétologie, CHU Hédi Chaker Sfax Tunisie, Sfax, Tunisie.
But : Décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de la coronaropathie chez les patients diabétiques. Patients et méthodes : Étude rétrospective portant sur 100 diabétiques coronariens colligés au Service d’Endocrinologie et de Diabétologie CHU Hèdi Chaker Sfax. Résultats : L’âge moyen de nos patients était 63,51 ans avec un sexe ratio (H/F) à 1,32. L’IMC moyen était de 27,2 kg/m2. 31 % des patients étaient tabagiques, 71 % hypertendus et 86 % étaient dyslipidémiques dont 72 % recevaient une statine. La quasi-totalité des patients étaient diabétiques type 2, sauf dans 1 % des cas. L’ancienneté moyenne du diabète était de 12,57 ans. Le taux moyens d’HbA1c était de 10,6 %. Des complications micro-angiopathiques étaient présentes dans 67 % des cas avec : 43 % une rétinopathie diabétique, 47 % une néphropathie diabétique et 58 % une neuropathie périphériques. Les complications macro-angiopathiques, outre la coronaropathie, étaient représentées par l’artérite des membres inférieurs dans 8 % des cas et la l’AVC dans 6 % des cas. Le délai moyen d’apparition de l’atteinte coronaire par rapport au diabète était 8,2 ans. Le nombre moyen de facteur de risque cardiovasculaire était de 3,25. La coronaropathie était révélée par des symptômes et modifications électriques dans 93 % des cas et par un dépistage non invasif dans 5,5 % des cas. La coronarographie a objectivé une sténose tri-tronculaire dans 14 % des cas Concernant la prise en charge thérapeutique, 44 % avaient un traitement médical, 44 % avaient une angioplastie avec mise en place d’un stent et 13 % avaient un pontage aorto-coronaire. Conclusion : Le diabète s’accompagne d’une athérosclérose coronaire évolutive qui grève le pronostic des patients. Un équilibre optimal du diabète et un dépistage précoce de la maladie coronaire, tout en agissant sur les autres facteurs de risques cardiovasculaires, pourraient améliorer le pronostic de ces patients.
P2014 Les facteurs de risques cardiovasculaires associés au diabète chez le sujet âgé dans la commune de Sidi Bel-Abbes (Algérie) M. A. Chami1, M. Belhadj2 1 2
C.H.U.Sidi Bel-Abbes, Oran, Algérie ; E.H.U.Oran, Oran, Algérie.
Introduction : Introduction La mortalité est plus élevée chez les diabétiques âgés que chez les sujets âgés non diabétiques. Cette mortalité est d’origine cardiovasculaire dans 75 à 80 % des cas. La prise en charge des diabétiques âgés ne doit pas se limiter seulement à l’équilibre glycémique, mais aussi au traitement des facteurs de risque cardiovasculaires. Objectifs : les objectifs assignés à ce travail étaient de rechercher les facteurs de risque cardiovasculaires chez des diabétiques âgés vivants à domicile et d’évaluer la qualité de leurs prises en charge Patients et méthodes : 105 diabétiques âgés de 65 ans et plus vivant à domicile ont été recrutés au cours de notre enquête de prévalence du diabète dans la commune de Sidi Bel-Abbes. La recherche des facteurs de risque cardiovasculaires était basée sur les données de l’interrogatoire, de l’examen clinique, et des examens biologiques. Résultats : Les facteurs de risque cardiovasculaires associés au diabète sont par ordre de fréquence l’HTA (78 %), l’obésité abdominale (65,7 %) la dyslipidémie (59 %) la sédentarité (57 %) et le tabagisme (3 %). 82 % des patients avaient une pression artérielle systolique supérieure ou égale à 130 mm Hg et 64,5 % à 140 mm hg. La pression pulsée était supérieure ou égale à 70 mm Hg dans 58 % et à 60 mm Hg dans 80 % des cas, 23 % avaient un LDL cholestérol supérieure ou égale à 1,3g/l et 53 % à 1g/l. 29,5 % avaient un HDL cholestérol inférieure à 0,4 g/l. 25 % avaient des triglycérides supérieurs à 1,5 g/l. Conclusion : notre étude a montré que l’association aux facteurs de risque cardiovasculaires en dehors du tabagisme est fréquente chez le diabétique âgé et que leurs prise en charge est insuffisante.
P2015 Implication des voies PkCE et ERK1/2 dans l’altération de l’expression de la J-carboxylase associée au diabète de type 1
Marielle Doyon1, Patrick Mathieu2, Pierre Moreau1 1 2
Université de Montréal, Montréal, Canada ; Université Laval, Québec, Canada.
Objectif : L’hypertension systolique isolée et l’augmentation de la pression pulsée sont deux conséquences de l’augmentation de la rigidité vasculaire observée chez près de la moitié des personnes âgées de plus de 60 ans. La rigidité artérielle, causée en partie par la calcification médiale des artères de conductance, est accélérée de 15 ans chez les diabétiques. La J-carboxylase est une enzyme qui assure l’acti-