P226 Les infections urinaires hautes graves chez le diabétique

P226 Les infections urinaires hautes graves chez le diabétique

SFD Introduction : L’acromégalie est une maladie rare, Liée à une hypersécrétion non freinable et chronique d’hormone de croissance par un adénome so...

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SFD

Introduction : L’acromégalie est une maladie rare, Liée à une hypersécrétion non freinable et chronique d’hormone de croissance par un adénome somatotrope dans 90 % des cas. Elle est responsable d’un syndrome dysmorphique acquis et de complications qui conditionne le pronostic tel que des troubles cardio-vasculaires, respiratoires et métaboliques. Matériels et méthodes : Étude rétrospective étalée sur 03 ans du 1er Janvier au 1erþOctobre 2011 portant sur 12 patients acromégales avec étude des paramètres cliniques et biologiques (GAJ ; HGPO 75 g ; HBA1C ; bilan lipidique). Résultats : L’âge moyen de nos patients est de 45,67 ans avec des extrêmes d’âge [24-70], avec une prédominance féminine dans 84 % des cas.25 % de nos patients étaient suivis pour un diabète avant la découverte de la maladie ; 17 % des patients avaient un antécédents familial de diabète type 2. L’examen clinique a objectivé que 66,6 % des patients avaient un IMC normal ; 8,3 % étaient en surpoids et 25 % étaient obèses ; le tour de taille moyen était de 93,8 %. Un diabète sucré était découvert lors du bilan à la recherche de complications après confirmation du diagnostic d’acromégalie chez 41,7 % des patients ; une intolérance aux hydrates de cabrons chez 8,3 % des patients. Par ailleurs ; le bilan lipidique a démontré une hypercholestérolémie chez 16,7 % ; une hypoHDLémie chez 41,7 % et une hyper triglycéridémie chez 25 %.50 % des patients étaient équilibrée sous métformine seul et 50 % sous insuline + anti diabétiques oraux. Par ailleurs 16,7 % étaient mis sous statines. Conclusion : L’acromégalie est une maladie rare mais grave. Son diagnostic est facile dans les formes évoluées. Sa prise en pose énormément de problèmes que le diagnostic se fait au moment des complications

P225 La vasopressine augmente la glycémie à jeun de façon chronique : un nouvel acteur du contrôle de l’homéostasie glucidique C. Taveau1, R. Roussel1, C. Cholet1, S. Enhorning2, L. Bankir1, O. Melander2, N. Bouby1 1

INSERM U872, Paris ; Université de Lund, Malmo, Suède.

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Introduction : Il est bien établi que la vasopressine (ou hormone antidiurétique) est élevée dans le diabète tant humain qu’expérimental. Or, le foie possède des récepteurs V1a et la vasopressine augmente la gluconéogénèse hépatique ex vivo. Nous avons montré récemment une association inverse entre la consommation d’eau et le risque de survenue d’hyperglycémie dans la cohorte D.E.S.I.R. issue de la population (Roussel et al, Diabetes Care, 2011). L’objectif de cette étude a été d’évaluer l’influence de la vasopressine et de la prise hydrique sur la glycémie chez le rat sain. Matériels et méthodes : Des rats Sprague-Dawley ont reçu pendant 4 semaines, soit une perfusion chronique de vasopressine (500 ng/24 h, sc, minipompe Alzet) (H-VP, n = 7) soit une nourriture fortement hydratée provoquant une baisse de concentration endogène de vasopressine (B-VP, n = 6). Résultats : Le protocole a induit des différences significatives (p < 0,0001) de prise hydrique (21 ± 1 vs 53 ± 1 ml/24 h), diurèse (12 ± 1 vs 40 ± 1 ml/24 h) et osmolarité urinaire (1 737 ± 85 vs 505 ± 15 mosm/kgH20) entre les groupes sans changement d’hématocrite ni d’osmolalité plasmatique. La glycémie à jeun (jeûne de 6 h) a significativement augmenté au cours du temps dans le groupe H-VP et est restée constante dans le groupe B-VP (t = 0 : 103 ± 2 vs 108 ± 4, t = 2 sem : 115 ± 3 vs 108 ± 3, t = 4 sem : 123 ± 2 vs 105 ± 2 mg/dl) (ANOVA p < 0,0001, interaction p = 0,004). Un test de tolérance au glucose (1,5 g/kg i. p) a induit une augmentation de glycémie équivalente dans les deux groupes, mais les rats H-VP ont présenté un pic d’insulinémie supérieur à celui des B-VP (aire sous la courbe : 21,6 ± 5,1 vs 8,85 ± 1,66 ng/ml x120 min, p = 0,05). (moyenne ± ES). Conclusion : Ces résultats apportent une explication physiopathologique à nos résultats épidémiologiques récents en montrant qu’une concentration élevée de vasopressine favorise l’hyperglycémie.

P226 Les infections urinaires hautes graves chez le diabétique A. Touiti, G. El Mghari, N. El Ansari Service d’Endocrinologie, de Diabétologie et des Maladies Métaboliques CHU-MED VI Le laboratoire de recherche PCIM, Marrakech, Maroc.

Introduction : Les infections urinaires sont fréquentes chez le diabétique. Les différentes formes compliquées représentées par la pyélonéphrite emphysémateuse et l’abcès rénal sont plus fréquentes et plus graves chez les diabétiques. Le tableau clinique est peu spécifique ce qui conduit souvent à un retard diagnostique avec une mortalité élevée Patients et méthodes : Nous rapportons 3 observations d’infection urinaire grave chez le diabétique Observations : Observation N ° 1 : Il s’agit d’une patiente de 44 ans, diabétique type 2 depuis 6 ans, hospitalisée pour cétose diabétique avec notion d’altération progressive de l’état générale sans fièvre ni signes urinaires. L’aspect échographique ainsi que la TDM étaient en faveur d’une pyélonéphrite emphysémateuse du rein droit. L’évolution cli-

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nique et radiologique était favorable après instauration d’une tri-antibiothérapie intraveineuse et réalisation d’un drainage percutané Observation N ° 2 : Il s’agit d’une patiente âgée de 21 ans admise aux urgences pour cétose inaugurale. L’examen clinique note une sensibilité abdominale diffuse avec un contact lombaire droit. L’échographie abdominale trouve un rein droit légèrement augmenté de taille siège d’une dilatation des cavités sans obstacle visible. L’uroscanner montre un aspect en faveur d’une pyélonéphrite emphysémateuse droite. L’évolution était défavorable par le déces de la patiente par état de choc septique malgré une tri-antibiothérapie adaptée et des mesures de réanimation. Observation N ° 3 : Il s’agit d’une patiente âgée de 60 ans, diabétique depuis 9 ans admise dans un tableau de cétose dans un cotexte fébrile et altération de l’état générale. Le tableau clinique ainsi que les résultats ainsi que l’ECBU étaient en faveur d’une infection urinaire haute. Malgré une antibiothérapie adaptéé et vu la non amélioration clinique et biologique. Un complément échographique a été réalisé et a objectivé des micro abcès multiples bilatéraux. Une montée de sonde urétérale a été réalisée avec triple antibiothérapie. L’évolution clinique et radiologique était favorable. Discussion : Les infections urinaires hautes chez le diabétique sont extrêmement grave vu le risque d’évolution vers des formes graves compliquées. Il faut savoir les évoquer même devant une symptomatologie peu spécifique. La prise en charge doit être urgente, elle repose sur les mesures de réanimation, une antibiothérapie adaptée et le drainage chirurgical selon les cas.

P227 Influence de la schizophrénie sur l’équilibre métabolique : À propos d’une étude sur 30 patients schizophrènes H. Zouari1, I. Farhat2, R. Damak2, R. Jomli2, F. Nacef2, N. Zouari1 1 2

CHU H. Bourguiba, Sfax, Tunisie ; EPS Razi, Tunis, Tunisie.

Introduction : Le syndrome métabolique est une entité nosographique qui regroupe un ensemble de signes cliniques et biologiques (obésité, HTA, troubles lipidiques et troubles glycémiques). Sa prévalence dans la schizophrénie est plus importante que dans la population générale et il expose ces patients à une morbidité cardiovasculaire et une mortalité 3 fois plus importante. Patients et méthodes : Notre étude, qui avait porté sur 30 patients schizophrènes, tous de sexe masculin, ayant une moyenne d’âge de 41 ans, avait pour objectifs de : – Évaluer la prévalence du syndrome métabolique chez une population de patients schizophrènes. – Expliquer la nature de la relation entre syndrome métabolique, antipsychotiques atypiques, et schizophrénie. – Préconiser les modalités de dépistage ainsi que les mesures préventives à envisager. Résultats : 33 % de nos patients souffraient d’un syndrome métabolique. La moitié de ces patients étaient sous antipsychotiques atypiques. Conclusion : Le syndrome métabolique constitue aujourd’hui l’effet secondaire le plus important des antipsychotiques atypiques. Les complications somatiques auxquelles expose la schizophrénie, et son impact négatif sur le pronostic fonctionnel, imposent des mesures de dépistage et de prévention systématiques chez ces patients.

P228 Boulimie et diabète : Étude à propos de 65 patients diabétiques H. Zouari1, R. Damak2, J. Abdelhedi1, K. Kâaniche2, I. Farhat2, R. Jomli2, F. Nacef2, N. Zouari1 1 2

CHU H. Bourguiba, Sfax, Tunisie ; EPS Razi, Tunis, Tunisie.

Introduction : Le diabétique se trouve souvent contraint à suivre des règles strictes concernant son alimentation. Ceci pourrait être à l’origine des troubles des comportements alimentaires (TCA) comme la boulimie. L’objectif de notre étude est d’évaluer le retentissement de la boulimie sur la maladie diabétique et de rechercher les éventuels paramètres liés à ce trouble chez le sujet diabétique. Patients et méthodes : Nous avons mené une étude transversale descriptive et analytique portant sur 65 patients suivis à la consultation externe du service d’explorations fonctionnelles et Endocrinologie du CHU Habib Bourguiba de Sfax, Tunisie. À l’aide d’une fiche de renseignements, nous avons recueilli des informations relatives aux caractéristiques sociodémographiques et cliniques du diabète. Pour le dépistage de la boulimie, nous avons eu recours à la version validée en arabe de l’échelle BITE (Bulimic Investigatory Test Edinburgh). Résultats : L’échantillon était composé de 53 diabétiques de type 2 et 12 diabétiques de type 1. Les deux tiers (64,6 %) de la population étaient de sexe féminin. L’âge moyen des patients était de 50,2 ans (ET = 14,7). L’ancienneté moyenne du diabète était de 7,9 ans (ET = 7,3). 55,4 % des diabétiques déclaraient ne pas suivre un régime alimentaire équilibré. 41,5 % des diabétiques avaient un diabète compliqué. Selon l’échelle BITE, 16,9 % des