P4-8 Variations climatiques et mortalité en excès par grippe et pneumonie en france et aux états-unis

P4-8 Variations climatiques et mortalité en excès par grippe et pneumonie en france et aux états-unis

1S86 CONGRÈS DE L’ADELF létalité de 22 % au sein de la localité Kehailia. Apparition d’autres cas dans des localités distantes de 10 km de rayon du ...

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1S86

CONGRÈS DE L’ADELF

létalité de 22 % au sein de la localité Kehailia. Apparition d’autres cas dans des localités distantes de 10 km de rayon du foyer du premier cas dans un intervalle de temps de 10 jours et 21 jours respectivement, sans aucune relation justifiée. L’origine sauvage était fortement argumentée par la perturbation de l’écosystème et du cycle naturel des rongeurs et l’exposition directe des malades par leurs professions. L’utilisation des mesures de prévention a réduit de manière significative le nombre de cas de peste dans les différentes localités. Les action sanitaires et assainissement de l’environnement ont été d’une efficacité assez sensible puisque aucun cas n’a été détecté après ces dernières d’ou l’intérêt de veiller sur une salubrité publique. Conclusion : L’absence prolongée de cas de peste humaine à proximité d’un foyer naturel ne signifie pas nécessairement que la peste a disparu. S’il n’est pas prouvé que la peste émane d’une source extérieure, la maladie doit être recherchée parmi les rongeurs sauvages locaux. Les foyers de peste sont dynamiques et se modifient en fonction de changements de facteurs tels que le climat.

P4-8 Variations climatiques et mortalité en excès par grippe et pneumonie en France et aux États-Unis FLAHAULT A., VIBOUD C. Centre Collaborateur de l’OMS pour la surveillance électronique des maladies, INSERM Unité 444, Faculté de Médecine Saint-Antoine, Université Pierre-et-Marie-Curie, Paris, France. Objectifs : Les causes de la saisonnalité et des variations annuelles de l’impact des épidémies de grippe restent inconnues. Les épidémies de grippe sont fortement corrélées en terme d’impact dans l’hémisphère Nord, ce qui suggère le rôle de facteurs globaux comme le climat, les transports internationaux et/ou les souches virales. L’indicateur ENSO (El Niño Southern Oscillation) est un des signaux les plus puissants de variabilité climatique interannuelle, affectant la circulation océanique et atmosphérique de la planète. L’indicateur ENSO oscille entre des cycles « chauds » (dont les extrêmes sont connus sous le nom d’El Niño) et des cycles froids (dont les extrêmes sont les épisodes La Niña). Méthodes : Nous avons étudié l’association entre les phases chaudes et froides de l’indicateur ENSO et l’impact des épidémies de grippe défini en terme de mortalité en excès par grippe et pneumonie enregistrée en France et aux Etats-Unis d’Amérique (USA) entre 1971 et 1997. Résultats : En France (60 millions d’habitants en 2003) en moyenne 2 500 décès en excès par grippe et pneumonie ont été observés durant les saisons grippales entre 1971 et 1997 (min = 0 ; max = 9 500). Aux USA (290 millions d’habitants en 2003), cette moyenne était de 6 215 décès en excès (min 0 ; max = 13 600). Dans les deux pays, le nombre de décès en excès par grippe et pneumonie était significativement plus élevé durant les 10 cycles froids d’ENSO (moyenne ± écart-type ; 3 530 ± 654 décès en excès en France ; 8 290 ± 900 aux USA) que durant les 16 cycles chauds (1 856 ± 574 décès en excès en France et 4 919 ± 977 aux USA ; Test de Wilcoxon pour la France P = 0,05 et pour les USA P = 0,03). Conclusion : Nos résultats suggèrent que l’impact des épidémies de grippe en terme d’excès de mortalité est associé à l’indicateur climatique global ENSO. La compréhension des mécanismes qui sous-tendent cette association retrouvée indépendamment en France et aux USA pourrait améliorer la détection précoce, la prévision, voire la prévention des épidémies de grippe.

P4-9 Dix ans d’existence du Réseau tuberculose Gironde : bilan et perspectives NORMANDIN F. (1), ELIA S. (1), MARTY M.L. (2), PORTEL L. (2), RAYMOND N. (1), SALAMON M. (1), TEXIER-MAUGEIN J.M. (3), DABIS F. (2), TAYTARD A. (4), TESSIER J.F. (2) (1) Service de lutte antituberculeuse, Direction des Actions de Santé de la direction Générale, Conseil Général de la Gironde ; (2) Institut de Santé Publique, d’Epidémiologie et de Développement (ISPED), Université Bordeaux 2 ; (3) Laboratoire de bactériologie CHU de Bordeaux ; (4) Service des maladies respiratoires CHU de Bordeaux. Objectifs : Depuis 1994 existe en Gironde un réseau de surveillance de la tuberculose qui regroupe les professionnels contribuant à la lutte contre cette maladie au titre de la prévention, de l’épidémiologie et/ou du soin. Parmi ses objectifs, ce réseau tend à recenser les cas domiciliés en Gironde de façon exhaustive, à améliorer le suivi épidémiologique des malades et à promouvoir les « bonnes pratiques ». Méthodes : Après un descriptif rapide du fonctionnement partenarial du réseau, les effets bénéfiques observés sont recensés : connaissance des cas existant en Gironde proches de l’exhaustivité, amélioration temporaire du taux de cas faisant l’objet d’une déclaration obligatoire, décloisonnement des fonctionnements entre médecine hospitalière de soins et service du Conseil Général en charge de la prévention, travail de recherche comparant « la traçabilité bactériologique du BK » et le lien épidémiologique entre les malades, retombées concrètes quant à l’organisation de la prévention. Mais des insuffisances sont aussi notées : réseau informel et fragile si lassitude des participants, absence des libéraux et des hospitaliers internistes, difficulté de maintenir la mobilisation des professionnels de santé relais, diffusion peu efficace des « bonnes pratiques ». Les nouvelles recommandations, début 2004, du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France rendent ce questionnement très actuel et invitent à modifier la