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Perception de la formation à distance (e-learning) par les médecins internes du CHU Ibn Rochd de Casablanca, Maroc
VIe Congrès International d’Épidémiologie / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 62S (2014) S213–S254 Méthode Une étude transversale a été réalisée en 2011 à la faculté de médecine de Casablanca. Trois services hospitaliers de stage ont été tirés au sort. Un questionnaire anonyme comportant une échelle pour mesurer le degré de motivation (SMMS), a été distribué aux d’étudiants de 5e année présents dans le service. Le calcul des scores était réalisé par la somme des réponses aux items. Le score minimum est de 15 (absence de motivation), et le score maximum est de 75 (très grande motivation). La comparaison des scores était réalisée par le test de Wilcoxon. Résultats Un total de 77 étudiants a participé à l’étude. La moyenne d’âge était de 22,5 ans (ET = 1,1), 66 % étaient de sexe féminin. Environ 30 % avaient des professionnels de santé dans leur famille. 62 % avaient fait le choix de carrière médicale avant le baccalauréat dont 28 % dans l’enfance. La moyenne du score SMMS était de 50,0 (ET = 8,5). Ce score était meilleure chez ceux ayant fait le choix avant le baccalauréat (p = 0,001), et ceux ayant une bonne perception de la carrière (p = 0,002). Conclusion Les étudiants étaient modérément motivés. Plusieurs facteurs étaient associés au degré de motivation. La compréhension de ces facteurs permettrait une mise en place de mesures visant à augmenter la motivation des étudiants. Mots clés Motivation ; Étudiants en médecine ; Réussite académique Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.165 P4-2
L’usage des applications médicales mobiles chez les médecins internes du Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd Casablanca, Maroc N. Ait Mouddene a , M. Bouhaji a , D. Benloubir b , Z. Serhier a , M. Bennani Othmani a a Laboratoire d’informatique médicale, Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, Maroc b Laboratoire de neurosciences, Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, Maroc Introduction Il existe une vaste gamme d’applications Smartphone dont pourrait profiter les médecins et leurs patients. La facilité d’utilisation de ces applications entraîne une augmentation de leur utilisation parmi les médecins en formations et ceux qui exercent déjà. L’objectif de notre étude était de décrire l’usage des applications médicales sur Smartphone chez les médecins internes de CHU de Casablanca. Méthodes Il s’agit d’une enquête transversale réalisée au cours de cette année (2014) chez les médecins internes du CHU de Casablanca. Un questionnaire anonyme, comportant des variables sur l’acquisition de Smartphone et des applications médicales, leur a été distribué. Résultats Au total, 92 médecins ont participé à l’étude avec un taux de réponse de 77 %. La majorité d’entre eux (94,6 %) détenait un Smartphone équipé : dans 46,7 % des cas d’un système Android et dans 34,8 % des cas d’un iOS. Environ 86,4 % des internes avaient au moins une application médicale sur leur mobile et la plupart avaient entre 1 à 5 applications (72 %). Ces applications étaient souvent appelées plusieurs fois par jour avec comme fréquence de durée d’utilisation de 1 à 10 minutes ; 92,4 % des participants souhaitaient d’autres applications à leur disposition. Parmi les applications les plus utilisées figuraient les guides de prescription médicamenteuse et les échelles et calculateurs médicaux. Conclusion Cette étude a montré que la plupart des internes disposaient d’un Smartphone et utilisaient un grand nombre d’applications médicales au cours de leur pratique tout en exprimant une soif à d’autres applications plus pointue liées à leur spécialité médicale. Mots clés Smartphone ; Applications médicales ; Médecins internes Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
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http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.166
S223
P4-3
Le devenir des lauréats de la Faculté de médecine dentaire de Casablanca, Maroc (1990–1995) B. Badre a , Z. Serhier b , S. El Arabi a , C. Rifki c a Service de pédodontie prévention, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc b Laboratoire d’informatique médicale, Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, Maroc c Service d’odontologie chirurgicale, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Introduction Fondé en 1981, la Faculté de médecine dentaire de Casablanca (FMDC) s’est assignée la mission d’assurer la formation de médecins dentistes et satisfaire les besoins croissants en soins dentaires. Au terme de leur cycle de formation, les lauréats de la FMDC sont amenés à choisir l’exercice soit dans le secteur privé, ou au sein du secteur public soit dans le domaine mutualiste. Objectif L’objectif de ce travail était d’estimer le taux d’insertion professionnelle des lauréats de la FMDC entre 1990 et 1995 et de décrire leur secteur d’activité et les critères de choix de chaque secteur. Méthode Une étude transversale descriptive a été réalisé auprès des lauréats de la FMDC diplômés entre 1990 et 1995. La liste des lauréats a été récupérée à partir des bureaux des thèses. Pour localiser ces candidats nous avons eu recours au Ministère de la santé, à l’Ordre national des médecins dentistes, à l’annuaire des médecins dentistes et aux réseaux sociaux. Un questionnaire a été remis ou envoyé par mail ou administré par téléphone aux médecins dentistes. Résultats Au total, 470 (93 %) lauréats ont pu être localisés, et 403 ont accepté de remplir le questionnaire. Le taux d’insertion était de (98,7 %). La majorité exerc¸aient dans le secteur privé (89,3 %), 68,3 % exerc¸aient dans la région du Grand Casablanca. Les raisons les plus évoquées pour le choix de ce secteur sont la rentabilité et l’autonomie. Conclusion Le suivi rigoureux des lauréats s’avère indispensable pour une meilleure organisation de la profession et une meilleure accessibilité aux soins bucco-dentaire. Mots clés Taux d’insertion ; Secteur privé ; Secteur public ; Lauréat de la Faculté de médecine dentaire Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
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http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.167 P4-4
Perception de la formation à distance (e-learning) par les médecins internes du CHU Ibn Rochd de Casablanca, Maroc M. Bouhaji , N. Ait Mouddene , D. Benloubir , Z. Serhier , M. Bennani Othmani Laboratoire d’informatique médicale, Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, Maroc Introduction L’émergence des technologies d’information et de communication pour l’enseignement (TICE) dans le domaine de formation a révolutionné en profondeur les systèmes éducatifs. Le e-learning a facilité les échanges et l’accès à l’information et a permis à l’apprenant de s’adapter au processus d’apprentissage grâce à des méthodes ludiques. L’objectif de notre étude était de décrire la perception du e-learning et de son utilité par les médecins internes du CHI Ibn Rochd de Casablanca. Méthodes Une étude transversale a été menée chez les internes du CHU Ibn Rochd de Casablanca au cours de l’année 2014. Un questionnaire autoadministré a été distribué aux internes, évaluant les connaissances et l’intention d’utilisation du e-learning. Résultats Au total, 92 internes ont participé à l’étude, la moyenne d’âge était de 25,7 ans (ET : 2,8), avec une prédominance masculine de 52,2 %. Les deux tiers des internes (65,9 %) étaient favorables à l’utilisation du e-learning s’il y avait accès et plus de 80 % approuvaient l’utilisation de l’internet pour la formation médicale. Les trois quart des internes estimaient que le e-learning améliorerait leurs compétences et leurs performances au travail. Environ la moitié jugeait la maîtrise et la disponibilité des outils informatiques nécessaire pour poursuivre une formation par e-learning.
S224
VIe Congrès International d’Épidémiologie / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 62S (2014) S213–S254
Conclusion Notre étude a montré une grande acceptation du e-learning avec une perception positive de son utilité. Cependant il est nécessaire de mettre en place des politiques pour promouvoir la formation à distance et sensibiliser les enseignants à l’échange et mutualisation des supports et pratiques pédagogiques. Mots clés Formation à distance ; E-learning ; Médecins Internes Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
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http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.168
P4-5 Évaluation du stage de médecine familiale par les internes en médecine, Sousse-Tunisie M. El Ghardallou , T. Ajmi , C. Zedini , J. Sahli , M. Limam , A. Mtiraoui Laboratoire de recherche LR12ES03, Département de médecine familiale et communautaire, Faculté de médecine Ibn El Jazzar, Sousse, Tunisie Introduction Le but essentiel du programme de formation en médecine familiale est de contribuer à la formation d’un médecin répondant aux besoins de la population. L’objectif de notre travail était d’auto évaluer les compétences des internes en médecine avant et après leur stage de 4 mois en médecine familiale à Sousse. Méthodes Une étude prospective type avant-après a été réalisé et portant auprès des internes du département de médecine familiale de Sousse pendant une période de 40 mois (du 01/07/2010 au 31/10/2013). L’outil d’évaluation était une grille comportant sept dimensions et explorant les fonctions essentielles d’un médecin de famille : dispense de soins, communication, synthèse, action dans un réseau de soins, action de santé communautaire, continuité des soins et gestion. Un total de 106 items. La cotation de chaque item varie de 1 à 5. Résultats Un total de 635 internes a été inclus. La comparaison des deux mesures a montré une amélioration significative des compétences perc¸ues par les internes pour les items relatifs aux différentes dimensions étudiées (p < 10−3 ). Il en est de même pour la réalisation des objectifs liés à la santé communautaire où le score moyen est passé de 3,8 à 4,8 (p < 10−3 ). Discussion Malgré l’amélioration des acquisitions relevée par cette autoévaluation, cette dernière manque d’objectivité. Ceci nous pousse à compléter cette étude par une évaluation continue sur le terrain ou en milieu de simulation (Examen clinique par objectif structuré). Mots clés Médecine familiale ; Compétences ; Évaluation Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
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http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.169 P4-6
Développement des compétences des médecins généralistes en matière de prise en charge du diabète, Kenitra, Maroc A. Idrissi a , M. Guedira b , G. Kegels c , A. Leveque d École nationale de santé publique, Ministère de la Santé, Rabat, Maroc b Faculté des sciences de l’éducation, Université Mohamed V Souissi, Rabat, Maroc c Institut de médecine tropicale, Anvers, Belgique d École de santé publique, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique
a
Introduction Dans un contexte de pénurie aiguë en personnel de santé et d’émergence des maladies chroniques au Maroc, notre étude s’est proposé d’identifier les compétences nécessaires aux médecins généralistes (MG) en première ligne (PL) pour prendre en charge les diabétiques, et d’en évaluer les insuffisances. Méthodes Plusieurs experts, cliniciens et gestionnaires aux niveaux central et local, intervenants dans la prise en charge (PEC) du diabète, ont participé à un groupe nominal et ont permis d’identifier 22 compétences réparties en neuf domaines, nécessaires à la PEC du diabète. Ces compétences ont été soumises par questionnaire à l’ensemble des 82 MG exerc¸ant en PL publique de Kenitra, pour évaluer le degré d’importance, faisabilité et maîtrise de chacune des compétences, et déterminer les écarts.
Résultats et discussion Au total, 89 % des MG ont répondu, 2/3 de sexe féminin, 2/3 exercent en urbain, leur âge moyen est de 46 ans. L’avis des MG concorde avec les experts quant à l’importance des compétences liées au dépistage, diagnostic et traitement du diabète, PEC des situations d’urgence et promotion du mode de vie sain. Mais ces avis divergent pour le dépistage des complications et l’éducation des patients. Par ailleurs, l’écart reste important pour certaines compétences : prescription de l’insuline, dépistage des complications microvasculaires, PEC du diabète chez la femme enceinte, collaboration avec d’autres intervenants, coordination des soins et gestion des médicaments. Conclusions Pour développer les compétences des MG et améliorer la PEC du diabète, toute formation devrait tenir compte des besoins réels et cibler les compétences présentant des insuffisances ressenties. Mots clés Évaluation ; Compétences ; Médecins généralistes ; Diabète Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
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http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.170 P4-7
Effet de la formation continue en matière du diabète sur la motivation du personnel soignant, Rabat, Maroc A. Idrissi , G. Massah École nationale de santé publique, Rabat, Maroc Introduction Le développement des compétences du personnel constitue un enjeu majeur d’adaptation du système de soins aux évolutions de son environnement. La formation continue représente un atout stratégique du ministère de la santé pour l’amélioration de la qualité des soins. L’objectif de l’étude était de déterminer l’effet de la formation continue sur la motivation des médecins et des infirmiers en matière de prise en charge du diabète. Méthodes Il s’agit d’une étude évaluative, utilisant une méthode mixte : quantitative par questionnaire auto-administré à un échantillon de 50 prestataires de soins et qualitative par des entretiens semi-structurés avec 7 prestataires et 12 gestionnaires de la région de Rabat. Nous avons utilisé une analyse descriptive des données quantitatives et l’analyse de contenu des données qualitatives. Résultats et discussion Les résultats ont montré : une perception positive de la prise en charge des diabétiques par le personnel soignant, une amélioration de la qualité des soins par l’organisation du travail. En effet, 63 % ont déclaré être satisfaits de leurs compétences et performances actuelles après formation, 80 % ont déclaré être satisfaits de leur attitude professionnelle et 76 % s’engagent à continuer à prendre en charge des diabétiques de manière soutenue afin d’éviter les complications. Conclusion La formation continue a des effets remarquables sur le comportement et les performances des bénéficiaires, elle a une corrélation avec la motivation du personnel soignant et contribue à une meilleure prise en charge des diabétiques. Toutefois, elle ne devrait pas être considérée comme seul moyen de motivation. Mots clés Formation continue ; Diabète ; Évaluation ; Personnel soignant Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
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http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.171
P5 – Maladies chroniques P5-1
Validation de la mesure de l’hémoglobine glyquée par un appareil portable (A1CNow+, Bayer), Recife, État de Pernambouc, Brésil A. Affret a , A. Fontbonne a , L.H.M. Griz b , E.A.P. Cesse c , E. Fresse de Carvalho c a IRD, UMR 204 Nutripass, Montpellier, France b UPE, Hôpital Agamemnon Magalhães, Recife/PE, Brésil c Fiocruz-PE, Centre de recherche Aggeu Magalhães, Département de santé collective, Recife/PE, Brésil
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.165 P4-2
L’usage des applications médicales mobiles chez les médecins internes du Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd Casablanca, Maroc N. Ait Mouddene a , M. Bouhaji a , D. Benloubir b , Z. Serhier a , M. Bennani Othmani a a Laboratoire d’informatique médicale, Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, Maroc b Laboratoire de neurosciences, Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, Maroc Introduction Il existe une vaste gamme d’applications Smartphone dont pourrait profiter les médecins et leurs patients. La facilité d’utilisation de ces applications entraîne une augmentation de leur utilisation parmi les médecins en formations et ceux qui exercent déjà. L’objectif de notre étude était de décrire l’usage des applications médicales sur Smartphone chez les médecins internes de CHU de Casablanca. Méthodes Il s’agit d’une enquête transversale réalisée au cours de cette année (2014) chez les médecins internes du CHU de Casablanca. Un questionnaire anonyme, comportant des variables sur l’acquisition de Smartphone et des applications médicales, leur a été distribué. Résultats Au total, 92 médecins ont participé à l’étude avec un taux de réponse de 77 %. La majorité d’entre eux (94,6 %) détenait un Smartphone équipé : dans 46,7 % des cas d’un système Android et dans 34,8 % des cas d’un iOS. Environ 86,4 % des internes avaient au moins une application médicale sur leur mobile et la plupart avaient entre 1 à 5 applications (72 %). Ces applications étaient souvent appelées plusieurs fois par jour avec comme fréquence de durée d’utilisation de 1 à 10 minutes ; 92,4 % des participants souhaitaient d’autres applications à leur disposition. Parmi les applications les plus utilisées figuraient les guides de prescription médicamenteuse et les échelles et calculateurs médicaux. Conclusion Cette étude a montré que la plupart des internes disposaient d’un Smartphone et utilisaient un grand nombre d’applications médicales au cours de leur pratique tout en exprimant une soif à d’autres applications plus pointue liées à leur spécialité médicale. Mots clés Smartphone ; Applications médicales ; Médecins internes Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
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S223
P4-3
Le devenir des lauréats de la Faculté de médecine dentaire de Casablanca, Maroc (1990–1995) B. Badre a , Z. Serhier b , S. El Arabi a , C. Rifki c a Service de pédodontie prévention, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc b Laboratoire d’informatique médicale, Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, Maroc c Service d’odontologie chirurgicale, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Introduction Fondé en 1981, la Faculté de médecine dentaire de Casablanca (FMDC) s’est assignée la mission d’assurer la formation de médecins dentistes et satisfaire les besoins croissants en soins dentaires. Au terme de leur cycle de formation, les lauréats de la FMDC sont amenés à choisir l’exercice soit dans le secteur privé, ou au sein du secteur public soit dans le domaine mutualiste. Objectif L’objectif de ce travail était d’estimer le taux d’insertion professionnelle des lauréats de la FMDC entre 1990 et 1995 et de décrire leur secteur d’activité et les critères de choix de chaque secteur. Méthode Une étude transversale descriptive a été réalisé auprès des lauréats de la FMDC diplômés entre 1990 et 1995. La liste des lauréats a été récupérée à partir des bureaux des thèses. Pour localiser ces candidats nous avons eu recours au Ministère de la santé, à l’Ordre national des médecins dentistes, à l’annuaire des médecins dentistes et aux réseaux sociaux. Un questionnaire a été remis ou envoyé par mail ou administré par téléphone aux médecins dentistes. Résultats Au total, 470 (93 %) lauréats ont pu être localisés, et 403 ont accepté de remplir le questionnaire. Le taux d’insertion était de (98,7 %). La majorité exerc¸aient dans le secteur privé (89,3 %), 68,3 % exerc¸aient dans la région du Grand Casablanca. Les raisons les plus évoquées pour le choix de ce secteur sont la rentabilité et l’autonomie. Conclusion Le suivi rigoureux des lauréats s’avère indispensable pour une meilleure organisation de la profession et une meilleure accessibilité aux soins bucco-dentaire. Mots clés Taux d’insertion ; Secteur privé ; Secteur public ; Lauréat de la Faculté de médecine dentaire Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.167 P4-4
Perception de la formation à distance (e-learning) par les médecins internes du CHU Ibn Rochd de Casablanca, Maroc M. Bouhaji , N. Ait Mouddene , D. Benloubir , Z. Serhier , M. Bennani Othmani Laboratoire d’informatique médicale, Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, Maroc Introduction L’émergence des technologies d’information et de communication pour l’enseignement (TICE) dans le domaine de formation a révolutionné en profondeur les systèmes éducatifs. Le e-learning a facilité les échanges et l’accès à l’information et a permis à l’apprenant de s’adapter au processus d’apprentissage grâce à des méthodes ludiques. L’objectif de notre étude était de décrire la perception du e-learning et de son utilité par les médecins internes du CHI Ibn Rochd de Casablanca. Méthodes Une étude transversale a été menée chez les internes du CHU Ibn Rochd de Casablanca au cours de l’année 2014. Un questionnaire autoadministré a été distribué aux internes, évaluant les connaissances et l’intention d’utilisation du e-learning. Résultats Au total, 92 internes ont participé à l’étude, la moyenne d’âge était de 25,7 ans (ET : 2,8), avec une prédominance masculine de 52,2 %. Les deux tiers des internes (65,9 %) étaient favorables à l’utilisation du e-learning s’il y avait accès et plus de 80 % approuvaient l’utilisation de l’internet pour la formation médicale. Les trois quart des internes estimaient que le e-learning améliorerait leurs compétences et leurs performances au travail. Environ la moitié jugeait la maîtrise et la disponibilité des outils informatiques nécessaire pour poursuivre une formation par e-learning.
S224
VIe Congrès International d’Épidémiologie / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 62S (2014) S213–S254
Conclusion Notre étude a montré une grande acceptation du e-learning avec une perception positive de son utilité. Cependant il est nécessaire de mettre en place des politiques pour promouvoir la formation à distance et sensibiliser les enseignants à l’échange et mutualisation des supports et pratiques pédagogiques. Mots clés Formation à distance ; E-learning ; Médecins Internes Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.168
P4-5 Évaluation du stage de médecine familiale par les internes en médecine, Sousse-Tunisie M. El Ghardallou , T. Ajmi , C. Zedini , J. Sahli , M. Limam , A. Mtiraoui Laboratoire de recherche LR12ES03, Département de médecine familiale et communautaire, Faculté de médecine Ibn El Jazzar, Sousse, Tunisie Introduction Le but essentiel du programme de formation en médecine familiale est de contribuer à la formation d’un médecin répondant aux besoins de la population. L’objectif de notre travail était d’auto évaluer les compétences des internes en médecine avant et après leur stage de 4 mois en médecine familiale à Sousse. Méthodes Une étude prospective type avant-après a été réalisé et portant auprès des internes du département de médecine familiale de Sousse pendant une période de 40 mois (du 01/07/2010 au 31/10/2013). L’outil d’évaluation était une grille comportant sept dimensions et explorant les fonctions essentielles d’un médecin de famille : dispense de soins, communication, synthèse, action dans un réseau de soins, action de santé communautaire, continuité des soins et gestion. Un total de 106 items. La cotation de chaque item varie de 1 à 5. Résultats Un total de 635 internes a été inclus. La comparaison des deux mesures a montré une amélioration significative des compétences perc¸ues par les internes pour les items relatifs aux différentes dimensions étudiées (p < 10−3 ). Il en est de même pour la réalisation des objectifs liés à la santé communautaire où le score moyen est passé de 3,8 à 4,8 (p < 10−3 ). Discussion Malgré l’amélioration des acquisitions relevée par cette autoévaluation, cette dernière manque d’objectivité. Ceci nous pousse à compléter cette étude par une évaluation continue sur le terrain ou en milieu de simulation (Examen clinique par objectif structuré). Mots clés Médecine familiale ; Compétences ; Évaluation Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.169 P4-6
Développement des compétences des médecins généralistes en matière de prise en charge du diabète, Kenitra, Maroc A. Idrissi a , M. Guedira b , G. Kegels c , A. Leveque d École nationale de santé publique, Ministère de la Santé, Rabat, Maroc b Faculté des sciences de l’éducation, Université Mohamed V Souissi, Rabat, Maroc c Institut de médecine tropicale, Anvers, Belgique d École de santé publique, Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique
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Introduction Dans un contexte de pénurie aiguë en personnel de santé et d’émergence des maladies chroniques au Maroc, notre étude s’est proposé d’identifier les compétences nécessaires aux médecins généralistes (MG) en première ligne (PL) pour prendre en charge les diabétiques, et d’en évaluer les insuffisances. Méthodes Plusieurs experts, cliniciens et gestionnaires aux niveaux central et local, intervenants dans la prise en charge (PEC) du diabète, ont participé à un groupe nominal et ont permis d’identifier 22 compétences réparties en neuf domaines, nécessaires à la PEC du diabète. Ces compétences ont été soumises par questionnaire à l’ensemble des 82 MG exerc¸ant en PL publique de Kenitra, pour évaluer le degré d’importance, faisabilité et maîtrise de chacune des compétences, et déterminer les écarts.
Résultats et discussion Au total, 89 % des MG ont répondu, 2/3 de sexe féminin, 2/3 exercent en urbain, leur âge moyen est de 46 ans. L’avis des MG concorde avec les experts quant à l’importance des compétences liées au dépistage, diagnostic et traitement du diabète, PEC des situations d’urgence et promotion du mode de vie sain. Mais ces avis divergent pour le dépistage des complications et l’éducation des patients. Par ailleurs, l’écart reste important pour certaines compétences : prescription de l’insuline, dépistage des complications microvasculaires, PEC du diabète chez la femme enceinte, collaboration avec d’autres intervenants, coordination des soins et gestion des médicaments. Conclusions Pour développer les compétences des MG et améliorer la PEC du diabète, toute formation devrait tenir compte des besoins réels et cibler les compétences présentant des insuffisances ressenties. Mots clés Évaluation ; Compétences ; Médecins généralistes ; Diabète Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.170 P4-7
Effet de la formation continue en matière du diabète sur la motivation du personnel soignant, Rabat, Maroc A. Idrissi , G. Massah École nationale de santé publique, Rabat, Maroc Introduction Le développement des compétences du personnel constitue un enjeu majeur d’adaptation du système de soins aux évolutions de son environnement. La formation continue représente un atout stratégique du ministère de la santé pour l’amélioration de la qualité des soins. L’objectif de l’étude était de déterminer l’effet de la formation continue sur la motivation des médecins et des infirmiers en matière de prise en charge du diabète. Méthodes Il s’agit d’une étude évaluative, utilisant une méthode mixte : quantitative par questionnaire auto-administré à un échantillon de 50 prestataires de soins et qualitative par des entretiens semi-structurés avec 7 prestataires et 12 gestionnaires de la région de Rabat. Nous avons utilisé une analyse descriptive des données quantitatives et l’analyse de contenu des données qualitatives. Résultats et discussion Les résultats ont montré : une perception positive de la prise en charge des diabétiques par le personnel soignant, une amélioration de la qualité des soins par l’organisation du travail. En effet, 63 % ont déclaré être satisfaits de leurs compétences et performances actuelles après formation, 80 % ont déclaré être satisfaits de leur attitude professionnelle et 76 % s’engagent à continuer à prendre en charge des diabétiques de manière soutenue afin d’éviter les complications. Conclusion La formation continue a des effets remarquables sur le comportement et les performances des bénéficiaires, elle a une corrélation avec la motivation du personnel soignant et contribue à une meilleure prise en charge des diabétiques. Toutefois, elle ne devrait pas être considérée comme seul moyen de motivation. Mots clés Formation continue ; Diabète ; Évaluation ; Personnel soignant Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.171
P5 – Maladies chroniques P5-1
Validation de la mesure de l’hémoglobine glyquée par un appareil portable (A1CNow+, Bayer), Recife, État de Pernambouc, Brésil A. Affret a , A. Fontbonne a , L.H.M. Griz b , E.A.P. Cesse c , E. Fresse de Carvalho c a IRD, UMR 204 Nutripass, Montpellier, France b UPE, Hôpital Agamemnon Magalhães, Recife/PE, Brésil c Fiocruz-PE, Centre de recherche Aggeu Magalhães, Département de santé collective, Recife/PE, Brésil