Peut-on prédire la sévérité du SAS par une oxymétrie nocturne ou un enregistrement phonique

Peut-on prédire la sévérité du SAS par une oxymétrie nocturne ou un enregistrement phonique

Le Congrès du sommeil 2012. Posters nycturie (15 patients ; 50 %), des céphalées et fatigue matinale (23 sujets (76,6 %). Le score d’Epworth moyen éta...

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Le Congrès du sommeil 2012. Posters nycturie (15 patients ; 50 %), des céphalées et fatigue matinale (23 sujets (76,6 %). Le score d’Epworth moyen était de 14 (11 à 20). Le bilan thyroïdien (TSH et FT4), réalisé le jour de la polygraphie, avait révélé une hypothyroïdie périphérique chez tous les patients. La polygraphie a révélé un ronflement chez tous les patients. Il s’agissait d’un ronflement simple dans six cas (20 %), associé à un SAOS chez 24 sujets (80 %). Le SAOS était léger dans huit cas (26,6 %), modéré dans trois cas (10 %) et sévère dans huit cas (26,6 %). La saturation nocturne moyenne était de 93 % (81 % à 96,3 %). Conclusion.— Le SAOS et le ronflement sont fréquents au cours de l’hypothyroïdie. Les changements de l’anatomie des voies aériennes supérieures dus à l’hypothyroïdie contribuent au développement du SAOS chez ces patients. Ainsi, le SAOS doit être recherché chez les sujets présentant une hypothyroïdie. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2013.01.017 PO17

L’échographie cardiaque peut-elle prédire la sévérité d’un syndrome d’apnée obstructif du sommeil au moment du diagnostic M. Abouda ∗ , F. Yangui , M. Turki , M. Triki , R. Charfi Med La Marsa, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Abouda)

L’atteinte cardiaque représente le facteur pronostic le plus important chez les patients porteurs d’un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS). Le but de notre l’étude est d’établir les différentes corrélations entre la sévérité du SAOS et le degré de dysfonction cardiaque. Il s’agit d’une étude prospective de novembre 2010 à octobre 2011, incluant 45 patients consécutifs consultant pour suspicion de SAOS récent. Tous les patients ont bénéficié d’une échocardiographie et une polygraphie. Nous avons divisé notre population en deux groupes distincts selon l’index apnées/hypopnées (IAH) : Le premier groupe G1 est fait de 22 patients ayant un IAH ≥ 5 mais < 30 et le deuxième G2 est fait de 23 patients ayant un IAH ≥ 30. Ces deux groupes étaient homogènes et comparables. L’âge moyen de notre population était de 46 ± 10 ans avec une prédominance masculine. Trente-six patients avaient une masse VG normale, six patients avaient une hypertrophie VG modérée et trois seulement présentaient une hypertrophie VG jugée importante. L’index de performance myocarde du VG (IPM) ou index de TEI VG calculé en mode doppler vasculaire était élevé avec une différence significative entre les deux groupes (p = 0,04). Une forte corrélation entre l’index de TEI VG et l’IAH (r = 0,6) est retrouvée. Nous n’avons pas aussi retrouvé de dysfonction VD systolique ni d’altération de l’index de TEI VD dans les deux groupes. En conclusion, il existe une corrélation positive entre index de TEI VG et IAH. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2013.01.018 PO18

Peut-on prédire la sévérité du SAS par une oxymétrie nocturne ou un enregistrement phonique M. Abouda La Marsa, Tunisie Adresse e-mail : [email protected] Introduction.— L’oxymétrie nocturne et l’enregistrement du ronflement nocturne représentent des méthodes simples de dépistage du syndrome d’apnée du sommeil. Cependant, la relation entre index de désaturation ainsi que l’importance du ronflement avec la sévérité du SAS sont peu étudiés.

131 But.— Le but de notre travail est d’étudier la relation entre la sévérité du SAS et la désaturation ainsi que le ronflement nocturne. Patients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective ayant inclus tous les patients porteurs d’un SAS diagnostiqué par une polygraphie ventilatoire entre mars 2010 et mars 2012. Les corrélations entre sévérité du SAS avec le ronflement d’une part et la sévérité du SAS avec la saturation d’autre part ont été recherchées. Résultats.— Notre population est faite de 112 patients (75 hommes et 37 femmes) ayant un âge moyen de 52,2 ans et un index d’apnées hypopnées (IAH) moyen à 43,6/h. L’IAH est mieux corrélé à l’index de désaturation (r = 0,71) qu’à la durée de désaturation définie par une SpO2 < à 90 % (r = 21). Cette corrélation est retrouvée surtout avec l’index d’apnées (r = 0,6) qu’avec l’index d’hypopnées (r = 0,02). Il n’existe pas de corrélation entre l’index de ronflements et IAH (r = 0,02) cependant on retrouve une faible corrélation positive entre index d’hypopnées seul et l’index de ronflements (r = 0,21). Conclusion.— L’index de désaturation représente un meilleur moyen de dépistage et d’évaluation de la sévérité du SAS que la durée de désaturation nocturne. Bien que le ronflement soit symptôme majeur dans le SAS, sa recherche par un enregistrement phonique n’a aucun intérêt dans l’évaluation de la sévérité du SAS. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2013.01.019 PO19

Évaluation sur banc du volume courant produit par des ventilateurs de domicile en mode Trilevel et mode Bilevel D. Jaffuel a,∗ , F. Galia b , F. Gil c , F. Wautier c , S. Jaber b Boujan-sur-Libron, France b Montpellier, France c Gallargues, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Jaffuel)

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Introduction.— Le mode Trilevel a été conc ¸u pour le traitement des patients combinant une hypoventilation alvéolaire chronique et un syndrome d’apnée obstructif du sommeil. La correction des événements apnéiques obstructifs est réalisée par l’élévation de la pression expiratoire uniquement en fin d’expiration (EEPAP = End Expiratory Positive Airways Pressure), la pression expiratoire (EPAP) et inspiratoire (IPAP) étant inchangés. Ces pressions EPAP et IPAP résultantes seraient donc moins importantes qu’en mode Bilevel (où la correction des événements apnéiques obstructifs conduit à élever la pression d’EPAP et donc d’IPAP pour maintenir un support ventilatoire et un volume courant (Vt) identiques). Objectif de l’étude.— Comparaison de la relation pression/Vt produit en mode Trilevel et mode Bilevel. Matériel et méthode. Etude sur banc d’essai (poumon test Michigan à deux chambres) comparant le Vt produit par le Somnovent Auto ST en mode Trilevel à trois machines en mode Bilevel (Somnovent, S9 VPAP ST, A30). Les comparaisons de Vt sont faites à niveau égal de pression de fin d’expiration (EPAPbilevel = EEPAP Trilevel = 6 cm H2 O), pour des IPAP de 10 et 14 cm H2 O, une fréquence respiratoire de 10 cpm, des conditions de banc normal, obstructif sévère, restrictif léger, restrictif léger et obstructif sévère. Résultats.— Le Vt produit en mode Trilevel est supérieur au mode Bilevel dans toutes les conditions testées (différence variant de 90 ml à 398 ml). En mode Trilevel, l’augmentation de pression expiratoire lors du passage de l’EPAP à l’EEPAP est associée à un débit positif avant l’effort inspiratoire volontaire simulé. Le volume alors généré (Vt-eepap) représente 10,75 % à 38,24 % du volume courant final produit par le Somnovent Auto ST. Le delta de support mesuré (IPAP-pression de fin d’expiration) n’explique pas les différences observées entre les modes. Le temps inspiratoire après effort est similaire pour le Somnovent en mode Bilevel et Trilevel.