Plasmocytomes solitaires de la tête et du cou : à propos de quatre cas

Plasmocytomes solitaires de la tête et du cou : à propos de quatre cas

38 Congrès SFNR 2016 décembre 2014. Tous les patients ont bénéficié d’une TDM avec injection de PDC. L’IRM est réalisée chez 4 patients. Résultats L’...

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38

Congrès SFNR 2016

décembre 2014. Tous les patients ont bénéficié d’une TDM avec injection de PDC. L’IRM est réalisée chez 4 patients. Résultats L’âge moyen était de 46 ans. La symptomatologie initiale a été dominée par une tuméfaction d’évolution insidieuse. Les localisations retrouvées étaient: les parotides (n = 3), la glande sublinguale (n = 2), la base de la langue (n = 1), le sinus maxillaire (n = 2) et le cavum (n = 1). Une majorité de patients étaient atteints de tumeur localement évoluée (T3—T4). L’extension périnerveuse est retrouvée dans 4 cas. Le site métastatique majoritaire était le poumon. Conclusion La TDM permet d’étudier les destructions osseuses. L’IRM permet d’évoquer le diagnostic de malignité, et dépiste les invasions locales en particuliers périneurales et méningés. Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2016.01.136 P-90

Une tumeur maligne des gaines des nerfs périphériques sporadique chez un adolescent Oumkaltoum Taiaa ∗ , Houda Bouchama , Rachida Latib , Ilham Chami , Najib Boujida Service de radiologie, Institut national d’oncologie, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (O. Taiaa) Introduction Les tumeurs malignes des gaines des nerfs ou MPNST sporadique sont rares, elles apparaissent généralement entre la troisième et la quatrième décade, une révélation plus précoce est possible particulièrement chez les patients atteints de NF1. Nous rapportons dans ce travail une observation de MPNST solitaire chez un adolescent de 17 ans. Observation Il s’agissait d’un adolescent de 17 ans, sans antécédents pathologiques particuliers, qui présente depuis 5 mois une tuméfaction douloureuse de la face antéro-interne de l’avantbras droit, compliqué il y a un mois d’une tuméfaction axillaire homolatérale. À l’examen une paralysie cubitale homolatérale. L’échographie : a montré un masse polylobé richement vascularisée, l’aspect L’IRM était caractéristique de MPNST du nerf cubital droit : une taille ≥ 5 cm ; un rehaussement périphérique ; des zones œdémateuses péri-lésionnelles ; et des zones kystiques intratumorales, l’histologie était en faveur d’une tumeur maligne des gaines nerveuses. Le bilan d’extension était en faveur de multiples adénopathies axillaires homolatérales. Conclusion Il s’agissait donc de la forme sporadique des tumeurs malignes des gaines du nerf cubital droit survenant à un âge précoce. Les examens d’imagerie ont un double objectif : faire la distinction entre les MPNST et les tumeurs bénignes et préciser l’extension locale et générale de ces tumeurs. Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2016.01.137 P-91

Plasmocytomes solitaires de la tête et du cou : à propos de quatre cas Oumkaltoum Taiaa ∗ , Safae Khnaba , Houda Bouchama , Rachida Latib , Ilham Chami , Najib Boujida Service de radiologie, Institut national d’oncologie, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (O. Taiaa) Introduction Le plasmocytome solitaire est une tumeur constituée d’une prolifération monoclonale de plasmocytes malins. La

localisation cervicocéphalique est rare. L’objectif de ce travail est de savoir l’apport de l’imagerie en particulier l’IRM dans le bilan d’extension locorégionale de ce type tumoral. Matériels et méthodes Quatre cas de plasmocytomes solitaires ont été colligés dans notre service, entre 2012 et 2014. Tous les patients ont bénéficié d’une TDM avec injection de PDC. L’IRM est réalisée chez 2 patients. Résultats Il s’agissait de trois hommes et une femme avec un âge moyen de 55 ans. Le siège du plasmocytome était la voûte du crane dans un cas, nasosinusien dans deux cas, et amygdalien dans un autre cas. Le bilan n’a pas retrouvé d’infiltration myélomateuse dans tous les cas. L’imagerie a objectivé l’image tumorale sans pouvoir en faire le diagnostic précis, mais a permet l’analyse de l’extension aux tissus voisins. L’examen anatomopathologique a fait le diagnostic dans tous les cas. Conclusion L’aspect en imagerie des plasmocytomes cervicocéphaliques est peu spécifique cependant elle permet une véritable « cartographie tumorale ». Le diagnostic de nature relève de l’histologie. La négativité du bilan général permet de retenir le diagnostic de plasmocytome solitaire. Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2016.01.138 P-92

Exophtalmie bilatérale révélatrice d’un Lymphome méningé Tijani Mohamed ∗ , Asmae Bouziane , Itimad Nassar , Ali Ajana , Nabil Moatassim Billah Service de radiologie centrale, CHU Ibn Sina Rabat, université Mohammed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Mohamed) Objectifs Lymphomes primitifs du SNC sont des lymphomes malins extranodaux localisés dans le cerveau, la moelle épinière, les méninges ou l’œil, à l’exclusion de toute localisation systémique. L’atteinte primitive méningée est extrêmement rare, constituant moins de 8 % des cas de lymphome du système nerveux central. Matériels et méthodes Nous rapportons dans ce travail un cas, exploré dans notre service de radiologie centrale de rabat, d’un jeune de 26 ans, sans antécédents, qui a présenté de fac ¸on progressive une exophtalmie bilatérale. Le patient a bénéficié, d’une TDM cérébrale avant et après injection de produit de contraste iodé complétée d’une IRM cérébrale. Résultats L’imagerie cérébrale a objectivé la présence d’un épaississement méningé de la dure mère de la voûte crânienne, nodulaire par endroit, réalisant une masse parasagittale frontopariétale gauche, il s’étend aux parties molles sous-cutanées avec sclérose et irrégularité de la voûte osseuse. Il s’y associe à un processus intra- et extraconique, orbitaire bilatéral de même signal en IRM. L’analyse histologique par biopsie cérébrale stéréotaxique a confirmé qu’il s’agit d’un LNH diffus à grandes cellules B. Le patient était mis sous une chimiothérapie adaptée, et dont l’IRM de contrôle après trois mois, était en faveur d’une rémission complète. Conclusion L’atteinte primitive méningée est une forme très rare du lymphome du système nerveux central, l’IRM cérébrale est un moyen incontournable pour orienter le diagnostic et pour le contrôle après une chimiothérapie adaptée. Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2016.01.139