Prévalence des troubles du comportement alimentaire dans une population de patientes diabétiques

Prévalence des troubles du comportement alimentaire dans une population de patientes diabétiques

SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 463–501 tielle (5 cas), subtotale (4 cas) et totale (8 cas). Après un suivi moyen de 4 ans et 2 mo...

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SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 463–501 tielle (5 cas), subtotale (4 cas) et totale (8 cas). Après un suivi moyen de 4 ans et 2 mois, l’évolution était favorable chez tous les patients sous régime sans gluten avec réduction des doses d’insuline chez 10 patients. Conclusion Dans notre étude, la prévalence du DT1 chez les patients adultes ayant une MC était de 28,3 %. Le rôle du gluten en tant qu’acteur important dans la pathogénie de la MC et du DT1 a été suggéré. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.892 P726

Pratique de l’activité physique chez les jeunes diabétiques type 1 : évaluation des connaissances et obstacles

Dr Z. Boulbaroud ∗ , Pr S. El Aziz , Dr A. Mjabber , Pr A. Chadli Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, CHU Ibn Rochd, laboratoire de neuroscience et santé mentale, faculté de médecine et de pharmacie, université Hassan II, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Z. Boulbaroud) Introduction L’activité physique permet d’améliorer les performances physiques et l’équilibre glycémique chez le diabétique type 1. Par ailleurs, ces patients rencontrent des freins à accéder à une vie sportive normale et donc à ses bénéfices. Objectif Évaluer la pratique de l’AP chez les DT1, leurs connaissances en matière d’adaptation thérapeutique et les obstacles face à sa pratique. Patients et méthodes Étude transversale descriptive et analytique incluant tout patient DT1 admis au service d’endocrinologie-diabétologie au CHU Ibn Rochd, âgés de plus de 14 ans et diabétique de plus de 6 mois. L’analyse statistique était faite par le logiciel SPSS. Résultats Au total, 110 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 23 ans (14–48 ans). L’HbA1c moyenne était de 9,2 %. Parmi nos patients, 29 % pratiquaient une activité sportive régulière, 66 % des activités se limitant aux travaux domestiques et de la vie courante. Seulement 23 % des patients avaient bénéficié d’une éducation thérapeutique sur l’AP. L’absence de pratique de sport était liée surtout au manque du temps (35 %) et la peur des hypoglycémies (30 %). Concernant les adaptations du traitement, la majorité des patients avait recours à la réduction des doses d’insuline rapide. L’auto-surveillance glycémique n’était assurée que chez 18 % des patients. Les hypoglycémies étaient retrouvées dans 45 % des cas. La survenue d’hyperglycémie était moins fréquente. Discussion Notre étude a montré la nécessité de l’éducation thérapeutique et l’accompagnement des patients pour une meilleure autogestion du traitement, vu que les variations glycémiques représentent le principal obstacle. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.893 P727

Risque d’hypoglycémie au cours de la grossesse : intérêt de l’HGPO75 prolongée pour le dépistage

Dr D. Masmoudi ∗ , Dr S. Mungloo , Dr F. Allaya , Dr O. Jallouli , Dr L. Triki , Dr I. Kammoun , Dr K. Masmoudi Service de physiologie et d’explorations fonctionnelles, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Masmoudi) Introduction Selon la littérature, la fréquence de l’hypoglycémie au cours de la grossesse est due à un hyperinsulinisme et une augmentation de la sensibilité à cette hormone. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt de prolonger l’épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale à 75 grammes sur 5 heures (HGPO75 p) pour dépister l’hypoglycémie chez les femmes enceintes. Patients et méthodes Étude rétrospective à propos de 510 enceintes non connues diabétiques. Elles ont été adressées à notre service, à un terme compris

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entre 24 et 28 semaines d’aménorrhées pour une épreuve d’HGPO75p. Les données anthropométriques ainsi que le suivi de la grossesse ont été détaillés. Résultats L’âge moyen de nos enceintes était 30 ans. Le terme moyen de la grossesse a été 25,91 ± 1,60 SA. Trente-huit pour cent des enceintes ont été des primigestes. Les femmes d’origine urbaine ont présenté plus d’épisodes d’hypoglycémie (p < 0,05). Quatre-vingt-cinq pour cent des enceintes ont présenté un épisode d’hypoglycémie (glycémie < 0,7 g/L) surtout à la quatrième heure de l’épreuve. Dans notre série, le taux d’incidence d’une hypoglycémie asymptomatique a été de 55,5 %. Vingt-six pour cent de nos enceintes ont présenté des hypoglycémies sévères (< 0,54 g/L). Le poids des enceintes présentant une hypoglycémie sévère a été plus faible que celles n’ayant pas des chiffres très bas de glycémie (71,0 kg contre 72,2 ; p = NS). Conclusion Vu la forte prévalence de l’hypoglycémie au cours de grossesse et ses répercussions sur l’enceinte et sur le nouveau-né, son dépistage par l’interrogatoire et par une épreuve d’HGPO75 p ainsi que sa prise en charge doivent être précoces. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.894 P728

Prévalence des troubles du comportement alimentaire dans une population de patientes diabétiques

Dr M. Khiari ∗ , Dr H. Zahra , Dr F. Boukhayatia , Dr S. Zribi , Dr R. Mizouri , Dr A. Temessek , Pr F. Ben Mami Institut national de nutrition, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Khiari) Les diabétiques sont à risque de troubles du comportement alimentaire (TCA), surtout la gent féminine. Les TCA méritent donc d’être investigués, car leur prise en charge permet une amélioration de la morbidité et de meilleurs résultats sur la perte pondérale. Notre objectif était de dépister les TCA dans une population féminine diabétique. Il s’agit d’une étude transversale menée durant le mois de mars 2018 concernant 100 patientes diabétiques âgées de 20 à 60 ans suivies dans le service C à l’INNT. Nous nous sommes basés sur les critères DSM4 et sur le questionnaire SCOFF pour dépister les TCA chez nos patientes. La moyenne d’âge était de 49,61 ± 11,62 ans. Quatre-vingt-six pour cent étaient diabétiques type 2 dont 69,77 % traitées par insuline. Leurs conditions socioéconomiques étaient mauvaises dans 54 % des cas. La sédentarité était présente dans 41 % des cas. L’équilibre glycémique était précaire (glycémie à jeun moyenne = 11,71 ± 4,89 mmol/L et l’HbA1c moyenne = 8,99 ± 1,48 %). Un IMC ≥ 25 kg/m2 était calculé chez 81 % des patientes. Le tour de taille moyen était à 107,21 ± 13,82 cm. Le grignotage était présent dans 57 % des cas, les compulsions alimentaires dans 46 % et le night-eating syndrom dans 28 % des cas. Quant à l’hyperphagie prandiale, elle était présente chez 48 % des patientes. Seulement 7 % et 4 % des patientes présentaient respectivement un binge syndrom et une boulimie. Le SCOFF était ≥ 2 dans 29 % des cas. Les TCA ne sont pas rares chez nos patientes peuvent causer un déséquilibre du diabète et une prise pondérale excessive. Il est donc primordial de les dépister. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.895 P729

Particularités des bactériémies liées aux cathéters veineux centraux chez l’hémodialysé chronique diabétique

Dr I. Bougharriou ∗ , Pr D. Lahiani , Dr M. Ben Hmida , Pr E. Elleuch , Pr B. Hammami , Pr I. Maaloul , Dr M. Koubaa , Pr C. Marrakchi , Pr M. Ben Jemaa CHU Hédi-Chaker, service des maladies infectieuses, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Bougharriou)