En salle de déchoquage, un bilan radiologique doit être réalisé au lit du malade comprenant une radiographie du thorax de face, une radiographie du bassin de face et une radiographie du rachis cervical de profil. L'échographie doit rechercher un épanchement péricardique, pleural et péritonéal. Le scanner corps entier est indiqué une fois le patient stabilisé sur le plan hémodynamique. Résumé: La prise en charge d'un polytraumatisme est l'affaire d'une équipe entraînée suivant un protocole précis. En salle de déchoquage, un bilan radiologique doit être réalisé au lit du malade comprenant une radiographie du thorax de face, à la recherche d'un épanchement pleural ou d'une lésion aortique, une radiographie du bassin de face à la recherche d'une fracture du bassin et une radiographie du rachis cervical de profil à la recherche d'une lésion traumatique. L'échographie réalisée au lit du patient doit rechercher un épanchement péricardique, pleural (aérique ou liquidien) et ou péritonéal. Sur ce bilan, la prise en charge du patient peut être initiée: drainage d'un épanchement pleural, embolisation en urgence devant une fracture grave du bassin chez un patient instable ... Le scanner corps entier est indiqué une fois le patient stabilisé sur le plan hémodynamique. Il explorera du vertex à la symphyse pubienne et permettra de faire le bilan lésionnel complet. Mots clés: Polytraumatisme - Bonnes pratiques - Polytraumatisme, technique d'exploration
14 h 30
Durée: 30 minutes
PROTOCOLES DE REALISATION DU SCANNER CORPS ENTIER DANS LA PRISE EN CHARGE DU POLYTRAUMATISE M Zappa (1), A Sibert (1), MP Vullierme (1), JM Colombani (1), F Portier (2), F Cyna-Gorse (1), V Vilgrain (1) (1) Clichy - France, (2) Marseille - France Correspondance: magaly,
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Objectifs: Connaître les techniques de réalisation d'un scanner corps entier pour un polytraumatisé. Discuter les différents protocoles utilisés et publiés dans la littérature. Points clés: Le scanner corps entier doit être réalisé dans le bilan de tout polytraumatisé. Plusieurs protocoles sont discutés; cependant, il est impératif d'obtenir une acquisition du vertex à la symphyse, avec une acquisition cérébrale sans injection et une acquisition du tronc avec injection. Résumé: Le scanner multibarrette a transformé la prise en charge précoce globale et radiologique du polytraumatisé. Cependant, le protocole de réalisation du scanner corps entier n'est pas univoque. Les experts s'accordent certains points, en particulier la nécessité d' obtenir des coupes du vertex à la symphyse au moins, l'acquisition sans IV sur le crâne et la nécessité d'une injection de produit de contraste sur le thorax, l'abdomen et le pelvis. D'autres points ne font pas l'unanimité et les différentes options doivent être discutées: faut-il faire un passage sans injection sur l'abdomen et le pelvis? Faut-il réaliser un temps artériel pur? Faut-il changer la position des bras entre les acquisitions? Les éléments de réponse sont multiples. Mots clés: Scanographie - Technique - Polytraumatisme
Points clés: Un traumatisme thoraco-abdominal est une urgence et sa prise en charge dépend largement de l'imagerie. Au lit du patient, une échographie thoraco-abdominale, une radiographie du thorax de face et une radiographie du bassin, permettent de diagnostiquer les urgences vitales que constituent un pneumothorax compressif, une tamponnade ou une hémorragie intra-abdominale. Pour certains auteurs, une radiographie du rachis cervical de profil est également utile. L'association choc hémodynamique et fracture du bassin peut justifier d'une embolisation en urgence. Dès que l'état du patient est stable sur le plan hémodynamique, un scanner thoraco-abdominal doit être réalisé. Résumé: Au lit du patient, dans la salle de déchocage, il faut réaliser une échographie thoraco-abdominale à la recherche d'un épanchement péritonéal, péricardique ou pleural, une radiographie du thorax de face couché à la recherche d'un élargissement médiastinal (suspect de lésion aortique), d'une opacité parenchymateuse ou d'une anomalie pleurale, une radiographie du bassin à la recherche d'une fracture. Une radiographie du rachis cervical de profil peut également être réalisée mais sa performance diagnostique est faible en partie à cause des difficultés de réalisation de l'incidence dans les conditions de l'urgence. L'association choc hémodynamique et fracture du bassin peut justifier d'une embolisation en urgence. De même, une tamponnade ou un pneumothorax mal toléré justifie d'un drainage. Dès que l'état du patient est stable sur le plan hémodynamique, un scanner thoraco-abdominal doit être réalisé. Un passage sans injection n'est pas recommandé. La réalisation de coupes CT « segment par segment » est de plus en plus souvent remplacée par une seule spirale, avec injection de produit de contraste, qui englobe le sommet du poumon et se prolonge jusqu'au pubis. Un passage tardif est utile pour caractériser un saignement actif ou préciser son origine. En cas de fracture du bassin, une cystographie CT (instillation par la sonde urinaire de 250 à 300 ml de produit de contraste dilué et coupes CT ciblées sur le pelvis) devrait être systématiquement réalisée à la fin de l'examen, si le patient ne nécessite pas de geste d'embolisation. La sémiologie thoracique et abdominale des lésions traumatiques est détaillée, en précisant le grade des lésions, dans le compte rendu. Mots clés: Scanographie - Compte rendu - Polytraumatisme
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel 3303
Anévrisme de l'aorte abdominale
Modérateur: Gilles Sou lez 14 h 00
Durée: 30 minutes
IMAGERIE PRE-THERAPEUTIQUE H Kobeiter. JF Deux, P Desgranges, G Jourdan, A LucianL A Rahmouni Créteil - France Correspondance: hicham,kobeiter@hmn,aphp,fr
15 h 00
Durée: 30 minutes
PROBLEMES PRATIQUES POUR NE RIEN RATER SUR LE SCANNER TDe Perrot Genève - Suisse Correspondance: thomas,deperrot@hcuge,ch
Objectifs: Connaître les algorithmes radiologiques de prise en charge des patients avec un traumatisme thoraco-abdominal fermé. Connaître la sémiologie échographique et scanographique des lésions traumatiques fermées thoraco-abdominales.
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Objectifs: Connaître les différentes modalités d'imagerie pré-thérapeutique. Discuter la place de chaque technique. Connaître la place de l'imagerie lors de la décision thérapeutique. Points clés: Pré-requis anatomiques pour les différentes options thérapeutiques. Les mesures à faire. Les pièges à éviter. Résumé: En dehors du contexte clinique, l'anatomie de l'anévrysme de l'aorte abdominale est le critère principal pour le choix entre un traitement endovasculaire ou chirurgical. Pour la chirurgie, l'imagerie permet le choix des abords ainsi que le type de montage à réaliser.