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17e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013
professionnels, conditions de travail, événements de vie et santé, handicap santé, santé et itinéraire professionnel, etc. ; — étude sociologique de l’approche par les spécialités médicales du risque « poussière » et de la formation dispensée lors des études médicales. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.381 356
Prévalence de BPCO en Roumanie et de l’influence possible des caractéristiques sociales et des ménages M.F. Mihaltan Florin a , F.F. Florentina Furtunescu b , D.F. Dana Farcasanu c , I.D. Ioana Daramus c a Institut de pneumologie M, Nasta, Bucharest, Roumanie b CarolDavila université de médecine et de pharmacie, Bucharest, Roumanie c CPSS, Bucharest, Roumanie La BPCO est un problème de santé publique très important au niveau de l’individu et de la société. Nous avons cherché d’estimer la prévalence de la BPCO chez les Roumains âgés de +40 en relations avec certaines variables sociales et l’exposition des ménages spécifiques. Une enquête transversale a été réalisée en utilisant un échantillon stratifié de 9638 sujets âgés de 40+. À l’aide d’un questionnaire de présélection, 51 % des répondants ont été identifiés comme étant à risque de BPCO (4930). Deux mille sujets, choisis au hasard, ont été invités à procéder à une évaluation spirométrique (au moins trois tests de spirométrie par patient, en fonction ATS/ERS normes). Sujets fumeurs (actuels ou anciens) avec un rapport FEV1 inférieur 0,7 étaient considérés comme ayant une BPCO. Les variables sociales envisagées étaient région géographique, urbain/rural, l’éducation, la profession, catégorie de revenu. Nous avons analysé le mode de cuisson et la source de chauffage domestique a la maison. Nous avons trouvé une prévalence de la BPCO de 9,7 % (±2,18) (15,7 % et 3,9 % chez les mâles et les femelles). Aucune corrélation significative n’a été trouvée avec la région géographique, zone urbaine/rurale distribution, l’éducation, l’emploi et catégorie de revenu, à la fois pour les hommes et les femmes. Aucune différence significative n’a été trouvée pour la source de chauffage et de cuisson. Conclusions.— Notre étude a montré que presque la moitié de la population générale âgée de +40 répond aux critères choisi, étant à risque de BPCO (environ cinq millions de personnes). Dans le groupe à risque, la prévalence de la BPCO atteint 9,7 %. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.382 357
Les mésothéliomes, 31e maladie à déclaration obligatoire depuis janvier 2012 L. Chérié-Challine a , J. Le Moal b , F. Martin c , J.-C. Pairon d Département santé travail, InVS, Saint-Maurice, France b Département santé environnement, InVS, Saint-Maurice, France c Service de pneumologie, hôpital, Compiègne, France d Service de Path Prof., CHIC, Créteil, France
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Introduction.— Le ministère de la Santé a rendu obligatoire la déclaration des mésothéliomes. Cette mesure concerne tous les médecins, et tous les mésothéliomes. Elle vise à renforcer leur surveillance épidémiologique, en complément du PNSM (plèvre, 23 départements) et à mieux comprendre les facteurs d’exposition notamment environnementaux. Méthode.— L’InVS pilote la mise en place du dispositif de notifications, avec l’appui des instances représentatives des médecins. Dans chaque région, le dispositif est développé par les agences
régionales de santé avec les Cires-InVS et les réseaux régionaux de cancérologie. On attend 800 à 1200 nouveaux cas par an. L’InVS démarrera en 2013, les enquêtes d’exposition pour mieux comprendre trois populations : les mésothéliomes survenant chez les femmes (38 % avec exposition professionnelle à l’amiante, 83 % des hommes), chez les hommes de moins de 50 ans et les mésothéliomes hors plèvre. Résultats.— L’exhaustivité est un élément essentiel pour atteindre les objectifs. Un point sera présenté sur la situation nationale des notifications et les différences régionales. Les premiers enseignements sur la situation épidémiologique seront discutés. La procédure de notification sera rappelée. Les objectifs et les modalités des enquêtes d’exposition seront décrits. Conclusion.— Cette DO permettra la production régulière d’indicateurs de surveillance et d’informations sur les origines des cas. Elle devrait permettre d’améliorer les connaissances temporospatiales de ces cancers. Elle pourrait permettre d’orienter les actions de prévention. La qualité du système dépendra de la participation active et continue des médecins déclarants, des acteurs régionaux et de l’InVS. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.383 358
Profil clinique et radiologique de la silicose pseudotumorale. Étude de 45 cas F. Mounaji , H. Benjelloun , N. Zaghba , N. Yassine , A. Bakhatar , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoire, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc La silicose est la plus fréquente des pneumoconioses. La forme pseudotumorale est rare. Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 45 cas de silicose pseudotumorale colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca sur une période de 15 ans. Il s’agit de 45 hommes. La moyenne d’âge est de 50 ans. Le tabagisme est retrouvé dans 31 cas, avec une consommation moyenne de 24 PA. Un antécédent de tuberculose est retrouvé dans neuf cas. Trente et un patients étaient des puisatiers, dix étaient des mineurs et quatre étaient des mac ¸ons. Le tableau clinique est dominé par la dyspnée dans 37 cas, le syndrome bronchique dans 34 cas et les hémoptysies dans 15 cas. L’imagerie a retrouvé des opacités pseudotumorales dans tous les cas, avec des opacités micronodulaires dans 30 cas, un pneumothorax et une pleurésie dans un cas chacun et des adénopathies médiastinales dans huit cas. La bronchoscopie a montré des tâches d’anthracoses dans 31 cas. L’exploration fonctionnelle respiratoire a montré un trouble ventilatoire mixte dans 28 cas et restrictif probable dans six cas. Les bacilloscopies sont positives chez cinq patients. La ponction biopsie transpariétale montre un granulome tuberculoïde sans nécrose caséeuse dans 1 cas. Le traitement est basé sur les bronchodilatateurs de longue durée d’action dans 37 cas, les corticoïdes inhalés dans 34 cas, et les diurétiques dans sept cas. Le traitement antibacillaire est démarré dans cinq cas de silico-tuberculose. L’évolution est bonne dans 18 cas, stationnaire dans 18 cas. Huit patients ont été perdus de vue et un patient est décédé. La prise en charge thérapeutique de cette forme particulière est essentiellement symptomatique, d’où l’importance de la prévention. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.384 359
Le mésothéliome pleural malin : à propos de 28 cas