Profil des cancers vulvaires dans la région de Marrakech

Profil des cancers vulvaires dans la région de Marrakech

Posters / Cancer/Radiothérapie 14 (2010) 584–665 à l’entourage (école, famille) de mieux comprendre et appréhender le traitement. doi:10.1016/j.canra...

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Posters / Cancer/Radiothérapie 14 (2010) 584–665

à l’entourage (école, famille) de mieux comprendre et appréhender le traitement. doi:10.1016/j.canrad.2010.07.565 P135

Facteurs prédictifs pour la réponse des tumeurs pulmonaires traitées par radiothérapie stéréotaxique robotisée J. Doyen a,∗ , V. Beckendorf b , K. Benezery a , J. Thariat a , G. Angellier a , M. Poudenx a , N. Venissac c , P.Y. Bondiau a a Centre Antoine-Lacassagne, Nice, France b Centre Alexis-Vautrin, Nancy, France c Centre hospitalo-universitaire Pasteur, Nice, France ∗ Auteur correspondant. Objectifs.– Lobjectif de l’étude était de rechercher les facteurs influenc¸ant la réponse à la radiothérapie en conditions stéréotaxiques robotisée par CyberKnife® dans le cadre du traitement des tumeurs pulmonaires primitives ou secondaires. Patients et méthodes.– Les patients inclus devaient être atteints d’une tumeur pulmonaire primitive de stade I ou métastatique histologiquement prouvée à type d’adénocarcinome ou de carcinome épidermoïde). L’évaluation tumorale a été réalisée selon les critères RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumors). Une scanographie d’évaluation a été réalisée tous les trois mois. Une analyse statistique unifactorielle et multifactorielle a été réalisée afin d’identifier les facteurs prédictifs pour la réponse à la radiothérapie. Résultats.– Trente-huit cancers de stade I, 22 métastases dont 17 carcinomes épidermoïdes et 43 adénocarcinomes ont été traités par irradiation en conditions stéréotaxiques robotisée à Nancy et Nice entre janvier 2007 et mai 2009. Le suivi médian était de 8,5 mois (4–30). La dose médiane de prescription était de 60 Gy (48-75) avec un nombre médian de trois fractions (3–5) et une dose médiane biologique effective de 150 Gy (93,8–156,3). Douze (20 %) réponses complètes, 16 (27 %) réponses partielles, 20 (33 %) stabilisations ont été observées. Le taux global de bénéfice clinique (réponse complète ou partielle ou stabilisation) était de 79 %. Il y a eu douze (20 %) progressions. Les taux médians de régression tumorale à la première, seconde, troisième et quatrième consultations étaient respectivement de 49 %, 59 %, 81 % et 79 %. Les facteurs influenc¸ant les réponses complètes étaient en analyse unifactorielle étaient le sexe féminin (p = 0,006), le statut métastatique (p = 0,01). Une dose biologique effective inférieure à 140 Gy n’était accompagnée d’aucune rémission complète alors que 12 ont été observées au-delà de ce seuil. La différence était toutefois à la limite de la signification (p = 0,12). Seul le sexe féminin était reconnu comme facteur indépendant en analyse multifactorielle. Une dose biologique effective ≥ 140 Gy et un âge ≥ 65 ans étaient associés à un taux supérieur de bénéfice clinique en analyse unifactorielle (p = 0,001 et 0,016) et en analyse multifactorielle (p = 0,008 et p = 0,03). Conclusion.– L’analyse préliminaire du traitement des tumeurs pulmonaires par irradiation en conditions stéréotaxiques robotisée à montré que le sexe féminin, une dose biologique effective ≥ 140 Gy et un âge ≥ 65 ans étaient associés à une meilleure réponse tumorale. Ces données sont à corréler avec la survie lorsque la durée de suivi sera suffisante.

doi:10.1016/j.canrad.2010.07.566 P136

Caractéristiques clinicopathologiques, thérapeutiques et évolutives du cancer lobulaire du sein dans la région de Marrakech

C. El Alouani ∗ , M. Khouchani , A. Benhmidoune , A. El Omrani , A. Tahri service de radiothérapie, CHU Mohammed-VI, Marrakech, Maroc

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∗ Auteur

correspondant. Objectifs.– L’objectif de notre étude était de préciser le profil épidémiologique, clinicopathologique, thérapeutique et évolutif dans un groupe de patientes atteintes d’un carcinome lobulaire infiltrant du sein. Patientes et méthodes.– Entre 2003 et 2008, sept cents carcinomes du sein ont été traités dans le service d’oncologie radiothérapie du centre hospitalier universitaire Mohammed-VI de Marrakech. Parmi ces 700, seulement 60 étaient des carcinomes lobulaires infiltrants. L’âge moyen des patientes était de 50 ans [38 - 80]. Résultats.– Les cas d’histoire familiale de carcinome du sein représentaient 14 %. Le délai moyen de diagnostic était de sept mois [1–70 mois]. Le motif de consultation le plus fréquent était la palpation d’un nodule mammaire (80 %). Six patientes étaient atteintes d’un carcinome lobulaire infiltrant bilatéral et trois se sont présentées avec une atteinte multicentrique homolatérale. La tumeur a été classée T1 dans 10 % des cas, T2 dans 3 4 %, T3 dans 28 %, T4 dans 22 % et n’a pas été classée dans 6 %. Les ganglions n’étaient pas atteints chez 27 patientes, ils l’étaient chez 31 patientes et cela n’a pu être précisé chez deux. Chez cette population de patientes, 42 (70 %) et 33 (55 %) tumeurs ont exprimé, respectivement, les récepteurs d’estrogènes et de progestérone. Soixante pour cent des cancers étaient de grade II de Scarff, Bloom et Richardson (SBR). Cinq cancers étaient d’emblée métastatiques, trois dans le péritoine et deux dans les poumons et les os. Le traitement a consisté à une mastectomie dans 80 % des cas opérés et était conservateur dans 20 %. Une chimiothérapie néoadjuvante a été délivrée dans 14 cas (28 %), une chimiothérapie adjuvante dans 41 (64 %), et une chimiothérapie palliative dans cinq (8 %). Les autres traitements adjuvants étaient la radiothérapie dans 55 cas et l’hormonothérapie dans 42 cas. Le recul moyen était de 40 mois. Une rémission complète a été obtenue dans 42 cas. Une progression sous traitement a été observée chez dix patientes avec cinq cas de récidive locale, quatre de récidive controlatérale et une métastase sous traitement. Deux patientes atteintes de cancer métastatique sont décédées et trois étaient en situation de stabilité. Trois patientes ont été perdues de vue. Conclusion.– Le carcinome lobulaire infiltrant du sein est moins fréquent que le carcinome canalaire infiltrant, est d’évolution plus lente et son pronostic qui est plus favorable, mais il se caractérise par la bilatéralité, la multicentricité et une propension à métastaser dans le tractus digestif et les ovaires. doi:10.1016/j.canrad.2010.07.567 P137

Profil des cancers vulvaires dans la région de Marrakech

C.E Alouani ∗ , A.E Omrani , A. Benhmidoune , A. Tahri Service de radiothérapie, CHU Mohammed-VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Objectifs.– L’objectif de cette étude était de rapporter l’expérience de notre service dans la prise en charge des carcinomes vulvaires. Méthodes.– Il s’agit de l’étude rétrospective d’une série de patientes traitées entre janvier 2002 et janvier 2009 pour un carcinome vulvaire histologiquement prouvé. Résultats.– Nous avons colligé 30 cas de carcinomes vulvaires, soit 0,8 % du recrutement total. L’âge moyen des malades était de 61 ans [30-74 ans]. Le délai moyen de diagnostic était de 10 mois [2-40 mois]. Les signes cliniques étaient prédominés par un prurit vulvaire, des leucorrhées une tuméfaction vulvaire ou inguinale. Un carcinome épidermoïde a été retrouvé chez 29 patientes, un adénocarcinome chez un. Quatre cancers étaient d’emblée métastatiques, surtout dans les ganglions et les os. La tumeur était localement évoluée dans 12 cas, de stade III ou IVa selon la classification de 1994 de la Fédération internationale de gynécologie-obstétrique

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(Figo). Dix cancers étaient de stade II et quatre de stade I. Vingt quatre patientes ont été opérées. La chirurgie a été réalisée de première intention chez 18 patientes. Une chimiothérapie première suivie d’une chirurgie a été faite dans six cas. Une chimiothérapie palliative à base de 5-fluoro-uracile et de cisplatine a été administrée dans quatre cas. Deux patientes n’ont rec¸u aucun traitement. La chirurgie a consisté en une vulvectomie totale dans 20 cas et en une vulvectomie partielle dans 4 cas. Le recul moyen était de 24 mois, avec un taux de perte de vue de 20 %. Une rechute locale ou ganglionnaire a été observée dans 50 % des cas. Une rémission complète a marqué l’évolution chez 25 % des cas. Des métastases à distance ont marqués l’évolution dans 15 % des cas. Dix pour cent des patients sont décédées. Conclusion.– Le cancer de la vulve est souvent diagnostiqué lorsqu’il est localement évolué. L’introduction de nouvelles drogues de chimiothérapie et l’utilisation des nouvelles techniques de radiothérapie de conformation permettront certainement d’améliorer les résultats et de réduire les complications. doi:10.1016/j.canrad.2010.07.568 P138

Cancer du cavum chez le sujet jeune

Y. Elkholti ∗ , N. Oulmouden , M.A. Benhmidoune , A. Elomrani , M. Khouchani , A. Tahri service de radiothérapie, CHU Mohammed-VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur

correspondant. Objectifs.– L’objectif de l’étude était de dresser le profil épidémiologique des cas de cancer du cavum du sujet de ≤ 30 ans, et de discuter les particularités de cette affection dans cette tranche d’âge Patients et Méthodes.– Notre étude a inclus 16 patients de ≤ 30 ans, atteints d’un cancer du cavum traité entre le janvier 2003 et décembre 2008 au centre hospitalier universitaire Mohammed-VI de Marrakech. Résultats.– La moyenne d’âge des patients était de 19 ans et sept avaient ≤ de 16 ans. Neuf patientes étaient de sexe féminin, 94 % des tumeurs étaient des carcinomes indifférenciés de type nasopharyngé (UCNT) selon la classification histologique de l’OMS de 2003, Elles ont été classées T4 dans 50 % des cas selon la classification de l’American Joint Committee on Cancer (AJCC) de 1997, T3 dans 25 % et T2 dans 25 %, les ganglions ont été classés N1 dans 25 % des cas, N2 dans 44 % et N3a dans 31 %. Aucun cancer n’était métastatique au moment du diagnostic, le traitement était à base de chimiothérapie première suivie de chimioradiothérapie concomitante chez 87,5 % des patients, deux patients ont été perdus de vu avant d’instaurer la radiothérapie. La tumeur primitive a été irradiée par deux faisceaux latéraux opposés d’un appareil de télécobaltothérapie. La dose totale délivrée dans la tumeur était de 66 Gy à raison de cinq fractions de 2 Gy par semaine. Les aires ganglionnaires ont rec¸u une dose totale de 45 Gy à 66 Gy en fonction du statut ganglionnaire. Les protocoles de chimiothérapie étaient à base de cispaltine, le BEC (bléomycine, épirubicine et cisplatine) a été utilisé dans 50 % des cas, le CP (cyclophosphamide et cisplatine) dans 25 % des cas et l’association de doxuribicine et de cisplatine dans 25 % des cas. Le résultat thérapeutique était la rémission complète pour 11 patients, tandis qu’une rechute métastatique a été notée chez un patient à six mois, et que deux patients étaient en situation d’échec thérapeutique avec évolution métastatique et nécessité d’une chimiothérapie de deuxième ligne. Le recul moyen était de 19 mois, (2–66). Conclusion.– Le cancer du cavum du sujet jeune est souvent diagnostiqué lorsqu’il est localement évolué. L’introduction de nouvelles drogues de chimiothérapie et l’utilisation des nouvelles techniques de radiothérapie de conformation permettront certainement d’améliorer les résultats et de réduire les complications. doi:10.1016/j.canrad.2010.07.569

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Chimioradiothérapie dans les cancers du col utérin localement évolués

Y. Elkholti ∗ , H. Rida , H. Sadek , M.A. Erraisse , N. Derhem , M.A. Benhmidoune , A. Elomrani , M. Khouchani , A. Tahri service de radiothérapie, CHU Mohammed-VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur

correspondant. Objectifs.– Le cancer du col utérin localement évolué est encore fréquent au Maroc, nous rapportons notre expérience du centre hospitalier universitaire Mohammed-VI pour les cancers du col utérin localement évolués traités entre 2005 et 2008. Méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective sur un période allant de janvier 2005 à juin 2008. Les critères d’inclusion étaient le cancer du col utérin prouvé histologiquement et localement évolué (de stades Ib2, IIb, III et IVa) selon la classification de la Fédération internationale de gynécologie-obstétrique (Figo). Parmi les 220 cancers du col utérin pris en charge dans notre centre, 130 étaient localement évolués. Résultats.– L’âge médian des patientes était de 50 ans (29–83). Les métrorragies étaient le motif de consultation principal dans 85 % des cas. Une scanographie abdomino-pelvienne a été réalisé dans 87 % des cas. Le bilan radiologique a permis de classer la tumeur selon les recommandations de la Figo en stade Ib2 dans 19 % des cas, IIbp dans 25 %, IIbd dans 13 %, IIIA dans 4 %, IIIB dans 32 % et IVa dans 8 %, et la biopsie a fait la preuve d’un carcinome épidermoïde dans 88 % cas, d’adénocarcinome dans 6 % cas, d’un carcinome adénosquameux dans 3 % cas et carcinome indifférencié dans 3 % cas. La taille tumorale moyenne était de 5,34 cm (2,8-10 cm). Une chimiothérapie première puis une chimioradiothérapie ont été délivrées dans 39 % des cas avec un taux de contrôle local de 71 %. Soixante pour cent des malades ont rec¸u une radiothérapie externe pelvienne de 46 Gy en 4–5 semaines associée à une chimiothérapie hebdomadaire par 40 mg/m2 de cisplatine, le taux de contrôle local était de 51,5 %. La radiothérapie externe était suivie d’une dose complémentaire dans les paramètres et les ganglions de 20 Gy et une d’curiethérapie utérovaginale de bas débit de dose de 20–25 Gy. La durée médiane de surveillance était de 40 mois (6–53 mois).Les complications étaient relativement tolérées. Conclusion.– Dans notre contexte, les cancers localement évolués du col utérin sont encore fréquents et leur prise en charge n’est pas codifiée. Quoi que la chimioradiothérapie concomitante soit un standard à ce stade, le pronostic reste défavorable. doi:10.1016/j.canrad.2010.07.570 P140

Cancer du col utérin : expérience du Maroc, à propos de 696 cas S. Elmajjaoui a,∗ , N. Ismaili b , S. Kharmoum b , H. El kabbaj a , H. Elkacemi a , K. Elhassouni a , T. Elkebdani a , H. Errihani b , N. Benjaafar a , I.E. Elgueddari a a Service de radiothérapie, Institut national d’oncologie, Rabat, Maroc b Service d’oncologie médicale, Institut national d’oncologie, Rabat, Maroc ∗ Auteur

correspondant. E-mails: [email protected] (S. Elmajjaoui), [email protected] (H. El kabbaj). Objectifs.– Le cancer du col est le deuxième cancer féminin au Maroc et un problème de santé publique. Sa pathogénèse est liée à l’infection par l’HPV (human papilloma virus) d’où l’intérêt de la prévention et la vaccination. Le traitement repose essentiellement sur la chimioradiothérapie concomitante dans les tumeurs localement évoluées. Notre étude avait pour objectif de présenter notre expérience au sein de l’Institut national d’oncologie de Rabat au Maroc. Patientes et méthodes.– Toutes les patientes colligées à l’Institut national d’oncologie entre janvier 2006 et décembre 2006 pour