Profil étiologique des pleurésies sérofibrineuses (à propos de 251 cas)

Profil étiologique des pleurésies sérofibrineuses (à propos de 251 cas)

21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 Conclusion Nous insistons à travers ce travail sur la rareté de la pa...

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21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 Conclusion Nous insistons à travers ce travail sur la rareté de la pathologie, les difficultés diagnostiques et le pronostic réservé. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.246 234

Profil bactériologique des pleurésies purulentes F.Z. Khouchilia ∗ , H. Moubachir , H. Jabri , W. Elkhattabi , H. Afif Hôpital 20-Août, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F.Z. Khouchilia) Introduction La pleurésie purulente constitue une urgence diagnostique et thérapeutique responsable d’une mortalité élevée (10 à 15 % des cas). Méthodes Nous rapportons une étude rétrospective de 128 cas de pleurésies purulentes colligées entre septembre 2007 et juin 2016. Résultats La moyenne d’âge est de 48 ans avec une prédominance masculine (70 %). Le diabète est retrouvé dans 11 % des cas, l’insuffisance rénale chronique dans 2 % des cas, la leucémie aiguë myéloïde et le lymphome gastrique dans 1 % des cas chacun. La symptomatologie est dominée par la douleur. La ponction pleurale a ramené un liquide franchement purulent dans 76 % des cas. Le germe en cause est isolé dans 27 cas (25 %), représenté par le pneumocoque dans 12 % des cas, le streptocoque dans 7 % des cas, les BGN dans 4 % des cas, le Pseudomonas aeruginosa et le bacille de Koch dans 2 % des cas chacun. Le staphylocoque méticillino-résistant est noté chez un seul patient suivi pour maladie d’Alport. La cytologie du liquide pleural a objectivé la prédominance des PNN dans tous les cas. Par ailleurs, la recherche du germe est non contributive dans 75 % des cas. Les étiologies sont dominées par les cocci Gram positif dans 61 % des cas, tuberculeuse dans 16 % des cas. L’évolution est favorable seulement dans 34 % des cas, marquée par le décès dans 4 % des cas. Ceci est corrélé à la présence d’un foyer septique à distance dans 13 % des cas, d’une pneumopathie sous jacente dans 30 % des cas, ainsi qu’un obstacle endobronchique dans 8 % des cas. Conclusion L’évolution des pleurésies est souvent favorable à condition que la prise en charge soit précoce et adéquate. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.247 235

Profil étiologique des pleurésies sérofibrineuses (à propos de 251 cas) H. Zahi ∗ , A. El Ismaili , A. El Moussaoui CHU Hassan II de Fès, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Zahi) Introduction Les pleurésies sérofibrineuses (PSF) sont des épanchements pleuraux exsudatifs riches en albumine et en fibrine, dont les étiologies sont multiples et variables en fonction des pays. Méthodes Nous avons mené une étude rétrospective de 251 cas de PSF, pris en charge au service de pneumologie-CHU Hassan IIFès, entre 1 janvier 2013 et 15 août 2016, afin d’analyser le profil étiologique dans notre contexte. Résultats La moyenne d’âge de nos patients est 47 ans (17—90), un sex-ratio de 1. Un tabagisme actif est retrouvé chez 82 cas, l’antécédent de néoplasie dans 68 cas, de tuberculose dans 16 cas, 6 patients suivis pour des maladies systémiques. Les PSF sont symptomatiques dans 95 % des cas, dans le cadre de bilan de suivi d’une maladie dans 8 % des cas et de découverte fortuite dans 1,35 % des cas. Le maître symptôme est la dyspnée (88,54 %), suivie des dou-

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leurs thoraciques (85,48 %), l’altération de l’état général est notée chez 83,13 % de cas, la toux (79,60 %), et la fièvre chez (43,91 %). Les épanchements unilatéraux constituent 87,44 %, l’imagerie a révélé une pleurésie enkystée dans 16,85 % des cas, des anomalies associées dans 42,36 % des cas. La biopsie pleurale réalisée chez 250 patients était concluante dans 77,17 % des cas. Elle a été complétée par une thoracoscopie chez 21 patients. Dans 11,32 % des cas, le diagnostic est retenu sur les données de la fibroscopie, et du contexte général. Nous enregistrons 8 % des cas pour lesquels un diagnostic n’a pas pu être établi. Les étiologies retrouvées sont : les pleurésies métastatiques (55,69 %), la tuberculose (35,98 %), les maladies générales (8,33 %). En cas de pleurésie métastatique, le cancer bronchogénique a été le plus fréquent (34,72 %), suivi du sein (25,7 %) et des lymphomes (10,4 %), de l’ovaire (9,02 %), du col utérin (8,33 %), de la prostate (4,86 %), du pancréas (2,77 %), du rein (2,08 %), carcinome hépatocellulaire (2,08 %), et de la thyroïde (0,04 %). Conclusion La pleurésie sérofibrineuse est un motif fréquent de consultation dont l’exploration se base surtout sur la biopsie pleurale à l’aveugle permettant le plus souvent d’éviter la thoracoscopie dont le prix est plus onéreux. Les étiologies des pleurésies exsudatives restent dominées par l’origine tumorale même dans notre pays, suivies de la tuberculose. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.248 236

Expérience d’un hôpital régional tunisien dans la prise en charge du pneumothorax spontané : à propos de 50 cas N. Mkawouar 1 , J. El Ghoul 2,∗ , A. Bendayekh 3 , S. Sanaii 2 Service universitaire de pneumologie, Sfax, Tunisie 2 Service universitaire de pneumologie, Médenine, Tunisie 3 Service des urgences, Médenine, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. El Ghoul)

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Introduction Le pneumothorax spontané (PS) est une pathologie fréquente. Sa prise en charge nécessite un geste thérapeutique d’urgence dans la plupart des cas. Notre but est d’étudier le profil épidémiologique, étiologique ainsi que les modalités de prise en charge du PS dans notre région. Méthodes Étude rétrospective descriptive à propos de 50 patients hospitalisés dans notre institution pour PS durant une période de trois ans (juin 2013—août 2016). Résultats Il s’agit de 48 hommes et 2 femmes avec un âge moyen de 41 ans (extrêmes 18—90 ans), dont 88 % étaient tabagiques. La symptomatologie fonctionnelle était dominée par la douleur thoracique dans 94 %. Cinq patients avaient présenté une détresse respiratoire aiguë à l’admission. Le pneumothorax était total et complet dans 64 % des cas, de siège gauche dans la majorité des cas (76 %). Dans 38 cas, le pneumothorax était spontané idiopathique, alors qu’il était secondaire à un emphysème bulleux (6 cas), tuberculose pulmonaire (2 cas), BPCO (2 cas), mucoviscidose (1 cas) et asthme bronchique (1 cas). Une abstention thérapeutique avec repos strict étaient préconisés chez 11 patients avec un taux de succès de 63 % et une durée moyenne de retour du poumon à la paroi de 5,8 jours. L’exsufflation était indiquée d’emblée (3 cas) et après échec du repos (4 cas), avec un taux de succès de 28,5 %. Le drainage thoracique était préconisé de 1re intention chez 36 malades, et en 2e intention chez 5 malades après échec de l’exsufflation ou du repos avec une durée moyenne de drainage de 9,2 jours. Des complications à type d’emphysème sous-cutané et œdème à vacuo étaient observées respectivement chez 8 et 3 patients. L’évolution était favorable dans la majorité des cas. La récidive était survenue