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Characterization of rhinitis in the EGEA study E. Burte ∗ , J. Bousquet , B. Jacquemin , R. Nadif Inserm, Centre for Research in Epidemiology and Population Health (CESP), U1018, Respiratory and Environmental Epidemiology Team, University Paris-Sud, UMRS 1018, 94807 Villejuif, France ∗ Corresponding author. Adresse e-mail :
[email protected] (E. Burte) Keyword: Epidemiology Introduction.— Rhinitis is a major public health concern: depending on the country, its prevalence can reach up to 50%, and its incidence was multiplied by 4 in 30 years [1]. Standardization of rhinitis definition is crucial and is for now only available for children. The aim is to (1) study associations between phenotypes of rhinitis and (2) identify distinct definitions of rhinitis using an unsupervised approach. Methods.— The analyses were performed on 1570 adults (43 yrs old, 51% of women, 41% with asthma) at the first follow-up of the longitudinal Epidemiological Study on the Genetics and Environment of Asthma (EGEA), a case-control and familial study. Rhinitis phenotypes were based on symptoms (having already had sneezing, rhinorrhoea and/or nasal blockage without flu or cold), reactions to different stimuli (wheeze or rhinorrhoea in contact with pollen, animal, dust. . .) and declarations of participants. Allergic sensitization was defined by at least one positive response to Skin Prick Tests (SPT + ). Four profiles were defined: control (no symptom, SPT—; n = 291), SPT+ (no symptoms, SPT+; n = 200), non-allergic rhinitis (NAR) (symptoms, SPT—; n = 279) and allergic rhinitis (AR) (symptoms, SPT+; n = 531). A clustering approach using kmodes algorithm was used to independently cluster subjects into different types of rhinitis. Results.— Mean age of participants was significantly different according to allergic sensitization status (40 and 37 yrs for SPT+ and AR, and 48 and 50 yrs for control and RNA respectively, P < 0.001). Prevalence of asthma was significantly higher in participants with SPT+ (43% and 65% for SPT+ and AR, and 8% and 30.5% for control and NAR respectively, P overall < 0.001). Age of onset of rhinitis symptoms was twice higher for AR as for NAR (31 and 16 yrs respectively, P < 0.001). Among the SPT+ profile, 16% of the participants have declared ‘‘having already had allergic rhinitis’’ and 30% ‘‘having already had hay fever’’ while they had declared no symptoms. Participants in the AR profile declared more symptoms in spring and had higher wheeze and rhinorrhoea reactions to allergens than other profiles. A first unsupervised approach revealed a model with four phenotypes including two rather well separated ones. Conclusion.— This ‘‘a priori’’ study is helpful to better understand rhinitis phenotypes and gave a first notion of discrimination of each variable, necessary to the study of the definition of rhinitis. Together with the study of cluster properties, they may lead to a first classification of phenotypes of rhinitis in epidemiologic studies. Reference [1] Allergy 2008;63:8—160.
c Inserm, U823, équipe d’épidémiologie environnementale appliquée à la reproduction et la santé respiratoire, institut Albert-Bonniot, 38042 Grenoble, France d Université Joseph-Fourier, 38000 Grenoble, France e Pédiatrie, CHU de Grenoble, 38043 Grenoble, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Karpiel)
Mots clés : Asthme ; Allergie Introduction.— L’asthme est une maladie respiratoire chronique à forte composante inflammatoire qui touche 300 millions de personnes dans le monde. C’est une maladie très hétérogène dont l’étiologie reste mal connue. Les éosinophiles et neutrophiles circulants peuvent aider à mieux comprendre l’étiologie de l’asthme. Notre objectif était d’étudier les associations entre le contrôle de l’asthme et les phénotypes inflammatoires construits à partir des niveaux d’éosinophiles et de neutrophiles circulants chez les adultes asthmatiques de l’étude Épidémiologique des facteurs génétiques et environnementaux de l’asthme (EGEA). Méthodes.— L’étude EGEA est une étude cas-témoins et familiale multicentrique réalisée entre 1993 et 1997 (EGEA1) chez 2047 sujets avec un suivi à 12 ans d’intervalle (EGEA2). Quatre profils inflammatoires ont été construits à partir des mesures d’éosinophiles et des neutrophiles (EOS− /NEU− , EOS− /NEU+ , EOS+ /NEU− et EOS+ /NEU+ ) [1] en considérant les seuils de 250 éosinophiles par mm3 et 5000 neutrophiles par mm3 . Cinq cent cinquante asthmatiques adultes (≥ 16 ans) à EGEA2 ont été inclus. Le contrôle de l’asthme a été défini à partir des symptômes cliniques d’asthme, de la fonction ventilatoire, de l’utilisation d’un traitement d’urgence et de l’hospitalisation pour des raisons liées à l’asthme au cours des 3 derniers mois [2]. Le contrôle de l’asthme a été étudié en fonction de ces quatre profils inflammatoires. Les analyses ont été stratifiées selon le statut tabagique et la prise de corticoïdes inhalés au cours des 12 derniers mois et ont pris en compte la dépendance familiale à l’aide d’équations d’estimations généralisées. Résultats.— L’âge moyen des asthmatiques était de 39 ans et la population était composée de 46 % de femmes et 24 % de fumeurs. Quarante-neuf pour cent des participants avaient un profil inflammatoire EOS− /NEU− , 11 % EOS− /NEU+ , 31 % EOS+ /NEU− et 9 % EOS+ /NEU+ . Le pourcentage de participants avec un asthme non contrôlé était plus élevé dans le profil EOS− /NEU+ que EOS− /NEU− (41 % contre 23 %, p = 0,01) et était aussi plus élevé dans le profil EOS+ /NEU+ que EOS+ /NEU− (41 % contre 22 %, p = 0,009). Indépendamment du profil éosinophilique, les sujets avec un profil neutrophilique avaient plus de risque d’avoir un asthme partiellement contrôle et non contrôlé (OR (IC 95 %) ajusté sur l’âge et le sexe de 1,96 (1,09—3,53) et 2,97 (1,67—5,29) respectivement. Ces associations persistaient après stratification sur le statut tabagique et également sur la prise de corticoïdes inhalés. Conclusion.— Nos résultats suggèrent que le contrôle de l’asthme est lié au profil neutrophilique et ce indépendamment du tabac et de la prise de corticoïdes inhalés. References [1] Thorax 2009;64:374—80. [2] J Allergy Clin Immunol 2009;124:681—7. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.04.009
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.04.008 8 7
Profils inflammatoires et contrôle de l’asthme dans l’étude EGEA S. Karpiel a,b,∗ , I. Pin c,d,e , V. Siroux c,d , R. Nadif a,b Inserm, équipe d’épidémiologie environnementale et respiratoire, CESP Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations, U1018, 94807 Villejuif, France b UMRS 1018, université Paris-Sud, 94807 Villejuif, France
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Role of the chitinase-like protein, BRP-39, in lung epithelium repair and in alternatively activated macrophage polarization R. Dagher a,∗ , M. Maret a , S. Kozelko a , C. Dill a , N. Ferhani a , G. Gautier b , R. Kolbeck c , A. Humbles c , M. Pretolani a a Inserm U700, université Paris Diderot, faculté de médecine, site Bichat, Paris, France